Or so Athena thought. But then the feathers started sprouting beneath her skin, invading her lungs like a strange cancer, and Hermes showed up with a fever eating away his flesh. So much for living a quiet eternity in perpetual health.
Desperately seeking the cause of their slow, miserable deaths, Athena and Hermes travel the world, gathering allies and discovering enemies both new and old. Their search leads them to Cassandra - an ordinary girl who was once an extraordinary prophetess, protected and loved by a god.
Every one of them dies in their own way. Some choke on feathers. Others become monsters. All of them rage against their last breath.
The Goddess War is about to begin.
Pas d'extrait
Lecture commune
Ce qu'il faut savoir sur l'auteur
Pourtant, je savais que je n’allais pas être déçue de ce point de vue. En effet, si aux premiers abords, les univers qu’elle propose peuvent paraître sans grande originalité, c’est loin d’être forcément le cas. Kendare Blake a un droit incroyable pour s’approprier les choses, en proposant une vision totalement personnelle et qui sort véritablement des senties battus. Ici, la mythologie grecque est totalement revisitée.
Et de manière magistrale. Elle apporte des éléments nouveaux qui fonctionnent à merveille et qui n’ont jamais été lu, écrit jusqu’à maintenant. Le postulat de départ est que les dieux de l’Olympe sont en train de mourir, chacun d’une manière qui lui est propre, en fonction de ses caractéristiques personnelles. Par exemple, Athéna, dont le symbole était la chouette, meurt lentement, s’étouffant à cause de plus d’hiboux. C’est vraiment très intéressant et très bien développé. Il y a encore quelques questions en suspend dont la plus importante. Pourquoi les dieux de l’Olympe sont-ils en train de mourir alors qu’ils sont censés être immortels ?
Au final, l’univers tel qu’il est décrit donne une ambiance particulière au roman. En effet, The Goddess War est un roman sombre, torturé, où la mort est omniprésente. Nous sommes à des années lumières d’une série comme Percy Jackson. Ici, c’est beaucoup plus adulte. Il n’y a pas de place pour l’humour mais plutôt à la gravité. L’auteur fait vraiment un travail fantastique et incroyable sur le monde mis en place et sur l’ambiance qu’elle cherche à donner. C’est toujours une grande réussite.
L'histoire
Cependant, une fois sur ma lancée, impossible de m’arrêter. Les événements s’accélèrent progressivement. Il y a un peu plus de rebondissements. Les dieux s’affrontent entre eux, ils recherchent Cassandra. C’est déjà un peu plus prenant que les premières pages. A la fin, tout s’accélère et ça se sent. Les paragraphes sont plus courts, ils alternent beaucoup plus rapidement les points de vue. Au final, un certain sentiment d’urgence se dégage avec la question de savoir si tout se finira bien ou non.
Finalement, les dernières pages se révèlent vraiment palpitantes et surprenantes. Si j’avais pu rapidement deviner l’identité réelle d’Aidan, j’avoue que c’est l’unique révélation que j’ai vu venir. Aussi non, je suis allée de surprises en surprises. J’ai eu l’impression que la fin pouvait tout de même suffire à elle-même. Cependant, je lirai la suite. Il y a quelques questions qui n’ont pas trouvé de réponses et j’ai très envie de les connaître.
Les personnages
En revanche, là où je trouve que l’auteur a fait un sacré travail, c’est sur la psychologie des dieux. En effet, elle montre bien la difficulté qu’ils ont à se dire qu’ils sont en train de mourir, comme de simples mortels. Ils veulent encore agir, parfois, comme les dieux qu’ils étaient mais ils n’ont plus la puissance. Ils sont devenus des histoires… J’ai vraiment trouvé cette dualité bien développé, sans alourdir le roman, bien au contraire.