Du 4 au 6 avril, se tenait à Lyon le fameux festival littéraire, Les Quais du Polar, qui met les polars, policiers et les thrillers à l'honneur. Je m'y suis enfin rendue, en compagnie d'AnGee du blog Le Livroscope, le samedi. C'était intense, épuisant, noir de monde mais j'y ai vraiment passé un très bon moment et j'y retournerai avec joie.
La journée a commencé par une conférence, Quand les légendes contre-attaquent : Mythes, super-héros et légendes dans le polar. Étaient présents Asa Larsson (Suède), Craig Johnson (Etats-Unis), Emmanuel Grand (France) et Warren Ellis (Royaume-Uni). Ce fut l'occasion de parler des mythes et légendes qui les ont marqué et la manière dont ils les utilisent dans leurs livres.
La journée a commencé par une conférence, Quand les légendes contre-attaquent : Mythes, super-héros et légendes dans le polar. Étaient présents Asa Larsson (Suède), Craig Johnson (Etats-Unis), Emmanuel Grand (France) et Warren Ellis (Royaume-Uni). Ce fut l'occasion de parler des mythes et légendes qui les ont marqué et la manière dont ils les utilisent dans leurs livres.
Par exemple, Craig Johnson racontait à quel point les légendes et les croyances indiennes l'influençaient dans son écriture, pour construire son intrigue. Il nous a même raconté une anecdote sur sa vie personnelle en relation avec les Indiens et leurs superstitions. Emmanuel Grand, quant à lui, a choisi d'intégrer à son roman, Terminus Belz, le mythe breton de l'Ankou, la mort. Il a explique que selon les régions de la Bretagne, l'Ankou pouvait prendre plusieurs formes. L'auteur pouvait donc ainsi jouer avec les fantasmes de ses personnages. Ce ne fut qu'une partie seulement d'une discussion qui dura un peu plus d'une heure. A été également abordé, par exemple, le fait que nous avons besoin de retourner à certains mythes ou super-héros pour trouver des explications concernant notre société, notre époque.
A la fin de la conférence, nous nous sommes rendues à la Chambre du Commerce où se trouvaient différentes librairies et les dédicaces. Un rapide tour de repérages mais l'endroit est noir de monde. Nous y sommes revenus en début d'après-midi et nous avons bien fait. Il y avait beaucoup moins de foule et nous avons pu facilement voir ce que les différentes librairies proposaient. Dans notre petit groupe, nous nous sommes toutes montrées raisonnables, n'achetant qu'un ou deux livres. Pour ma part, je suis revenue avec deux romans que je désirais depuis longtemps : Dans le jardin de la bête d'Erik Larson et Un intérêt particulier pour les morts d'Ann Granger.
Nous avons également pu admirer les œuvres d'un artiste et tatoueur lyonnais, Jean-Luc Navette. Son travail est impressionnant et les dessins exposés étaient tous plus magnifiques les uns que les autres. Certains me faisaient penser à des romans particuliers comme Alice au pays des Merveilles. C'est sombre, parfois glauque mais il y a définitivement quelque chose de fascinant derrière chaque dessin. Je suis repartie avec quelques marques-pages de cet artiste. Je vous invite dès à présent à faire un tour sur son site où vous pouvez apprécier son travail.
Avec AnGee, nous désirions également revenir avec une dédicace de l'auteur suédoise Camilla Läckberg dont elle est une grande admiratrice. Pour ma part, je commence à peine à la découvrir car je suis actuellement en train de lire le premier tome de sa série. Nous étions bien en avance et heureusement. Une heure avant le début de la dédicace, la queue était déjà incroyablement longue. L'attente est passée très vite vu que nous bavardions de tout et de rien.
Camilla Läckberg est arrivée avec une bonne vingtaine de minutes de retard car elle avait une conférence juste avant. Elle est adorable, même si elle ne discute pas vraiment. Il faut bien avouer qu'au vu des proportions qu'atteignait l'attente, elle devait aller plutôt vite si elle voulait satisfaire tout le monde. J'en garde vraiment un très bon souvenir.
Camilla Läckberg est arrivée avec une bonne vingtaine de minutes de retard car elle avait une conférence juste avant. Elle est adorable, même si elle ne discute pas vraiment. Il faut bien avouer qu'au vu des proportions qu'atteignait l'attente, elle devait aller plutôt vite si elle voulait satisfaire tout le monde. J'en garde vraiment un très bon souvenir.
Tout comme de l'ensemble du festival. La journée fut très remplie et je ne regrette absolument pas ma visite. Il aurait fallu que je me dédouble pour pouvoir faire tout ce dont j'avais envie. Le programme était à la fois alléchant et éclectique.