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Un monde idéal où c'est la fin de J. Heska 

4/21/2014

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Bienvenue dans un monde idéal ! 

Un monde idéal où la civilisation telle que nous la connaissons n’existe plus. Dérèglement du temps ? Avènement de la magie ? Crise climatique irréversible ? Épidémie mondiale de mort subite ? Extra-terrestres maladroits ? Invasion de poireaux découpeurs de cervelles ? Crise de déprime globale ? Robots hors de contrôle ? Zombies entreprenants ?

Découvrez 100 histoires drôles, émouvantes, tragiques ou absurdes qui mènent à notre perte ! 

Un livre parfait pour un petit moment de détente égoïste, dans le bus, à la pause déjeuner, le soir avant de se coucher ou à la plage !

Les trois extraterrestres se sont postés devant le Président
et lui ont dit : "rendez-vous". Nous leur avons ri au nez.
Et puis ils ont appuyé sur un bouton.
Twitter et Facebook ont été rendus inaccessible pendant plus de trois heures.
Nous avons déposé les armes sans condition. 

Un auteur plus que prometteur

Ce n’est pas le premier livre de J. Heska que je lis et ce ne sera sûrement pas le dernier. Il s’agit clairement d’un auteur français à suivre de très près. Je suis ravie d’avoir pu découvrir son nouveau livre.

Attention ! Objet Littéraire Non Identifié

Il est vrai qu’on ne peut pas véritablement ranger cet ouvrage dans une catégorie littéraire bien précise. Un monde idéal où c’est la fin se trouve à la frontière entre plusieurs genres littéraires pour nous livrer cette petite merveille d’ironie, d’humour noir mais également de réflexion.

Globalement, j’ai énormément apprécié cette lecture. Chaque texte ou nouvelle est intéressant et montre certains travers de notre société actuelle. D’autres livrent une vision personnelle de l’apocalypse et de la société. J’ai aussi aimé les décalages qu’il pouvait y avoir entre des textes plutôt sérieux et, d’un autre côté, des passages plus drôles, fun et où le lecteur a l’impression que l’auteur ne se prend pas au sérieux. Certains sont absolument délicieux à lire, de la véritable dentelle, comme dirait un de mes professeurs d’université.

Cependant, il faut éviter de le lire quand on est déprimé car Un monde idéal où c’est la fin ne risque pas d’arranger les choses. Si certains passages sont amusants, pris dans sa globalité, c’est tout de même une vision du monde qui n’est pas très optimiste. Pour ma part, c’est un texte qui présente de grandes qualités littéraires et une imagination très fertile de la part de l’auteur.

Le mot de la fin

Encore une fois, il s’agit d’un coup de cœur pour un ouvrage de J. Heska. Ce sont des livres de qualité, qui proposent toujours des réflexions intéressantes sur notre façon de vivre et ses conséquences. Il y a aussi de l’ironie, peut-être une certaine désillusion… En tout cas, on ne peut pas rester indifférent.  
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La trilogie berlinoise de Philip Kerr

4/20/2014

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Publiés pour la première fois dans les années 1989-1991, L’été de cristal, La pâle figure et Un requiem allemand évoquent l’ambiance du IIIe Reich en 1936 et 1938, et ses décombres en 1947 Ils ont pour héros Bernie Gunther, ex-commissaire de la police berlinoise devenu détective privé. Désabusé et courageux, perspicace et insolent, Bernie est à l’Allemagne nazie ce que Phil Marlowe était à la Californie de la fin des années 30 : un homme solitaire témoin de la cupidité et de la cruauté humaines, qui nous tend le miroir d’un lieu et d’une époque. Des rues de Berlin "nettoyées" pour offrir une image idyllique aux visiteurs des Jeux olympiques, à celles de Vienne la corrompue, théâtre après la guerre d’un ballet de tractations pour le moins démoralisant, Bernie va enquêter au milieu d’actrices et de prostituées, de psychiatres et de banquiers, de producteurs de cinéma et de publicitaires. Mais là où la Trilogie se démarque d’un film noir hollywoodien, c’est que les rôles principaux y sont tenus par des vedettes en chair et en os : Heydrich, Himmler et Goering…

Et des choses plus étranges encore peuplent les songes noirs du Grand Hypnotiseur…

Partenariat

J’ai pu découvrir ce roman grâce à un partenariat entre le site communautaire Livraddict et les éditions Le Livre de Poche. Je les remercie pour cette opportunité. J’ai lu beaucoup d’avis positifs sur cette trilogie et j’étais curieuse de rencontrer Bernie Gunther. Mon avis est plus que positif. Pour information, La Trilogie berlinoise regroupe trois romans : L’été de cristal, La pâle figure et Un requiem allemand.

Ou comment je suis tombée amoureuse de cette série de Philip Kerr pour sa fresque historique menée d’une main de maître

Pour être tout à fait honnête, je réécris cette chronique puisque j’ai retrouvé un de mes carnets où j’écrivais mes chroniques. Cette lecture remonte à trois ans maintenant mais j’en garde toujours autant un très bon souvenir. Preuve en est : j’attends chacune des nouvelles aventures de Bernie avec impatience.

Mais pour revenir à La trilogie berlinoise, chacune de ces enquêtes sont prenantes et rondement menées. Mais ce qui me plaît énormément dans ce petit pavé, c’est qu’elles sont vraiment diversifiées car elles ne touchent pas les mêmes catégories socioprofessionnelles (il y a le monde du cinéma, les millionnaires et les industriels, les prostituées, les militaires). Nous avons une véritable fresque sociale de l’Allemagne sur une très large période. En effet, au fil de la série, Philip Kerr traite de l’ascension du nazisme, les Jeux Olympiques de 1936, la Seconde Guerre mondiale, à proprement parler, la fuite de certains hauts fonctionnaires nazis en Amérique du Sud…

De plus, l’auteur décrit avec beaucoup de détails la vie quotidienne des berlinois pendant cette période. Il évoque autant les problèmes politiques qu’économiques, le fonctionnement de la police berlinoise… A la lecture de ce livre, nous pouvons nous douter que, derrière, il doit y avoir un énorme travail de recherches de la part de l’auteur. Le roman n’en devient que plus intéressant.

Par ailleurs, la fiction s’ancre tellement bien dans la réalité historique. Non seulement il y a des événements qui se sont réellement passés (j’ai déjà évoqué les Jeux Olympiques de 1936 mais il y a également la Nuit des longs couteaux, l’incendie du Reichstag et j’en passe). Les lieux que foule le personnage principal ont également existé et je regrette de ne pas connaître Berlin pour pouvoir me les imaginer. Les indications sont extrêmement précises et, en outre, l’architecture des bâtiments est également décrite avec précision. Au final, j’avais l’impression de marcher au côté de Bernie. Or, c’est véritablement une sensation que j’apprécie beaucoup quand je lis un livre.

Cependant, là où, à chaque fois, je m’émerveille, c’est que l’auteur réussit tellement bien à rendre les frontières entre la réalité historique et la fiction. Il n’est pas rare que je fasse une recherche sur le web pour savoir si tel ou tel personnage historique a réellement existé. C’est relativement souvent le cas et cet aspect du roman m’enchante à chaque fois et je fais de réelles découvertes en lisant les romans de Philip Kerr. Ici, nous croisons Himmler, Goering et Heydrich.

Et pour son personnage principal

J’aime beaucoup le style d’écriture de l’auteur. C’est plaisant et les descriptions n’ont jamais aucune longueur. La trilogie berlinoise est un sacré pavé mais, en définitif, je n’ai pas vu les pages défiler. Je l’ai littéralement dévoré. Même les passages un peu durs ou choquants – et il y en a quelques uns – ne m’ont pas spécialement dérangé.

Concernant le personnage principal, je suis tout de suite tombée sous son charme dès les premières pages. Bernie – oui, je l’appelle toujours par son petit nom – est l’archétype même du détective. Il possède un humour décapant, entre humour noir, cynisme et ironie. Il ne possède aucune illusion sur le monde qui l’entoure. Un vrai régal à lire. Souvent, j’ai ri jaune par ses réflexions. Cependant, c’est un personnage auquel je me suis vite attachée malgré ses petits vices et avec qui j’ai aimé passer du temps. Trois ans après, je le suis toujours avec passion !

Pour terminer

Ce partenariat fut une véritable révélation. Je ne pensais pas que j’aimerai autant un policier et, depuis, j’ai du mal à trouver un équivalent (peut-être avec certains Ken Follet). C’est un immense coup de cœur et j’essaie de contaminer le plus de monde possible à Bernie, en commençant par ma famille. Mais je le crie haut et fort, lisez cette série. La trilogie berlinoise est incroyable mais les tomes d’après se révèlent tout aussi bien et de qualité. Aucun n’est en dessous de l’autre. Personnellement, il me reste Hôtel Adlon dans ma bibliothèque à lire et j’attends avec impatience la sortie poche de Vert-de-gris qui est sorti il n’y a pas longtemps en grand format.

Pour vous achever de convaincre, avec cette trilogie, vous voyagerez dans le Berlin des années 1936, pendant les Jeux Olympiques qui se déroulaient à Munich mais également en 1938 où l’ombre de la Seconde Guerre mondiale plane et à la chute du nazisme où Berlin est présentée comme étant une ville où il ne fait pas spécialement bon vivre. Nous sommes loin de la capitale enchanteresse.

Chroniques des autres tomes : La mort, entre autres ; Une douce flamme ; Hôtel Adlon ; Vert-de-gris ; Prague fatale ; A man without breath (VO)

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Prisoner of night and fog d'Anne Blankman

3/27/2014

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In 1930s Munich, danger lurks behind dark corners, and secrets are buried deep within the city. But Gretchen Müller, who grew up in the National Socialist Party under the wing of her "uncle" Dolf, has been shielded from that side of society ever since her father traded his life for Dolf's, and Gretchen is his favorite, his pet.

Uncle Dolf is none other than Adolf Hitler.

Nobody had the power to make someone else vanish into smoke, leaving behind no trace that he had lived.

Lecture commune

Après avoir choisi la dernière lecture commune, Aveline a proposé que nous lisions ce roman. Je l’avais également repéré et il se trouvait même dans ma bibliothèque numérique et je pense qu’il y serait resté un bon moment avant d’être lu si cette lecture commune ne serait pas intervenue. Je serai également passée à côté d’un véritable bijou. Pour le moment, il s’agit même de mon plus gros coup de cœur de cette année.

Un roman historique

L’intrigue prend place quelques années après la tentative de coup d’état menée par Adolf Hitler, alors que ce dernier compte se présenter aux prochaines élections présidentielles en Allemagne. Mon premier coup de cœur pour ce roman concerne la période historique traitée. Le nazisme gagne progressivement du terrain et ce parti politique devient de plus en plus puissant et influent. Pour ma part, l’auteur a totalement su retranscrire l’ambiance qui devait régner à Munich dans ses années-là. En effet, tout comme le personnage principal, Gretchen, au fur et à mesure, nous ne savons plus à qui réellement nous fier, en qui nous devons avoir confiance.  

Il y a définitivement une ambiance pesante, sombre et, quelque part, malsaine. Par exemple, quand Geli déclare à Gretchen que son oncle la regarde tout le temps, quelque chose dans cette déclaration m’a mise vraiment mal à l’aise. Ce sentiment s’est trouvé confirmé par la suite et ne m’a pas lâché tout au long de ma lecture. J’avais même l’impression d’étouffer, parfois. La jeune narratrice est tout le temps épié, ses moindres faits et gestes sont dictés par l’envie, au début, de plaire au parti et notamment à l’oncle Dolf, puis par un certain instinct de survie. Les seuls moments où le lecteur, tout comme le personnage principal d’ailleurs, se sent libéré de toute pression, de toute peur, c’est quand Gretchen est avec Daniel.

Beaucoup de mensonges et de mystères viennent ponctuer le roman, renforçant l’ambiance noire du roman. Dès le début, nous savons que la mort du père de Gretchen qui est présenté comme un acte d’héroïsme est un mensonge. Toute la question est de savoir qui l’a tué et pourquoi. Si le roman n’est pas forcément uniquement dans l’action, bien que les dernières pages soient plutôt explosives, haletantes et pleines de rebondissements, l’auteur a tout de même su aménager un suspense qui m’a tenu en haleine du début à la fin. Prisoner of night and fog m’a captivé, happé dès les premiers instants et j’avais du mal à le laisser de côté. Toutes mes pensées étaient tournées vers lui et, même maintenant que je l’ai refermé, je ne cesse d’y penser. Il y a quelque chose de tout de même fascinant dans ce roman. Je ne sais pas si c’est la manière de nous présenter les faits, comme si nous sommes pleinement acteurs de l’intrigue et non simple spectateur, le fait qu’Anne Blankman nous plonge dans l’intimité du plus terrible des dictateurs… 

Une psychologie des personnages très développée

Il est très étonnant de trouver dans un roman classé en young adult un développement psychologique des personnages tel que nous pouvons le trouver dans ce roman. En effet, souvent, les personnages sont caricaturés ou très peu nuancés. Dans Prisoner of night and fog, l’auteur nous offre toute une palette de personnages construits avec beaucoup de minutie et de finesse. La psychologie tient une part importante dans l’intrigue à travers le docteur anglais qui explique à Gretchen le comportement de son frère, tout en projetant ses explications sur le caractère d’Adolf Hitler.

Loin d’alourdir le roman, cet aspect se révèle être un des points les plus passionnants de l’ouvrage. Les explications ne viennent jamais alourdir l’intrigue et l’action, bien au contraire. Elles sont données toujours au bon moment, renforçant tel ou tel sentiment. Tout au long du livre, j’ai vraiment craint pour la vie de Gretchen. C’est un personnage auquel on ne peut que s’attacher et qui a une véritable évolution. Au début, elle adhère totalement aux idées du parti National Socialiste. Puis, petit à petit, au contact de Daniel, elle commence à se faire sa propre idée. L’auteur l’a fait évoluer, tout comme l’histoire d’amour, progressivement, de manière naturelle. Rien n’est abrupt. Dans ce premier tome, Anne Blankman démontre qu’elle a un talent fou pour construire une intrigue, raconter une histoire. Tout est si bien pensé, si bien écrit.

Par ailleurs, j’ai pris quelques bonnes claques à la lecture de ce roman. L’auteur place quelques petites phrases « chocs » dans l’intrigue. En effet, si nous savons ce qui va se passer par la suite, ce n’est pas le cas des personnages principaux et notamment Gretchen et Daniel qui ne font que des suppositions. Encore, je ne suis pas sûre qu’ils puissent imaginer que cela fut dans de telles proportions. Quelques réflexions de la jeune fille font un écho d’autant plus terrible. C’est le cas, par exemple, quand elle se dit que « Nobody had the power to make someone else vanish into smoke, leaving behind no trace that he had lived ». Cette phrase a quelque chose de terrible quand nous savons que cela va être le cas quelques années après. Il y a aussi le moment terrible où, juste avec une seule phrase, le lecteur comprend le choix du titre, « All of them, gone swept away by the night and the fog, as if they had never been ».  

Le roman ne se termine pas forcément sur un énorme cliffhanger. Cependant, comme il m’a captivé, charmé, hypnotisé, j’ai d’autant plus envie de connaître la suite. Malheureusement, il va falloir que je me montre patiente car il ne sortira pas avant un an. Par ailleurs, à la fin, l’auteur donne toutes ses sources, explique ses choix et c’est vraiment très intéressant à lire, d’en apprendre un peu plus sur l’inspiration de l’auteur. 

Conclusion

Un énorme coup de cœur, le plus gros que j’ai eu depuis un bon moment. J’ai rarement lu un livre comparable avec autant de qualité. Je n’arrive même pas à lui trouver un petit défaut. C’est bien simple, il n’en a pas. Il est certes catégorisé comme un roman young adult mais les adultes y trouveront largement leur compte car, finalement, il n’est pas si jeunesse que cela. Les adolescents ne seront peut-être pas aussi sensibles à toutes les subtilités de l’intrigue, des enjeux, de la psychologie des personnages… C’est définitivement un roman à lire, de toute urgence. Il ne laissera personne indifférent. 

Chroniques des autres tomes :

Chroniques des autres participants : Aveline

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La mort est mon métier de Robert Merle

3/25/2014

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Le Reichsführer Himmler bougea la tête, et le bas de son visage s'éclaira...
- Le Führer, dit-il d'une voix nette, a ordonné la solution définitive du problème juif en Europe.
Il fit une pause et ajouta :
- Vous avez été choisi pour exécuter cette tâche.
Je le regardai. Il dit sèchement :
- Vous avez l'air effaré. Pourtant, l'idée d'en finir avec les Juifs n'est pas neuve.
- Nein, Herr Reichsführer. Je suis seulement étonné que ce soit moi qu'on ait choisi...

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Une relecture

La première fois que j’ai lu ce roman, je devais être en première littéraire et cet ouvrage de Robert Merle m’avait énormément marqué. Tellement que, même des années après, je m’en souviens encore très bien. Je crois que c’est un des romans sur la Seconde Guerre mondiale les plus marquants que j’ai pu lire. Une fois refermé, il vous reste dans la tête et il est quasiment impossible de ne pas y penser.

Inspiré d'une histoire vraie

La mort est mon métier raconte l’histoire de Rudolph Hess, l’ingénieur de la solution finale pour les Juifs d’Europe. Le roman s’ouvre sur l’enfance de ce dernier avec un père tyrannique. On pourrait presque lui pardonner mais, au fur et à mesure, on ne lui trouve plus aucune excuse. Comment peut-on obéir aveuglément à des ordres aussi terribles ? Robert Merle tente de le rendre plus humain, d’essayer de voir quelles sont les évènements qui ont amené Hess a accepté sans se poser de question d’organiser à un niveau industriel la mort de personnes juives.

C’est également là que réside toute la force de ce roman, dans ce décalage. Il essaie de rendre ce monstre plus humain, d’essayer de nous faire comprendre qu’il était un enfant de ce siècle, plongé dans la violence, les privations, l’humiliation de la défaite. C’est aussi tout ce qui fait l’intérêt de ce roman. Cette dimension historique, en plus de psychologique, est véritablement passionnante. En effet, nous balayons une large période historique qui va de la fin de la Première Guerre mondiale à la fin de la Seconde Guerre mondiale avec le début des procès des criminels de guerre.

La position de l’auteur, dans cet ouvrage, est des plus captivantes car, premièrement, il n’y a pas de prise de position de la part de ce dernier. Il raconte une histoire sans prendre partie. Ensuite, nous sommes du côté d’un des pires nazis, nous voyons comment la solution finale a été mise en place. Derrière, le lecteur peut sentir un énorme travail de recherches pour coller au plus près à la réalité historique. Finalement, La mort est mon métier est un livre avec une ambiance lourde, terrible et qui marque profondément la lecture, qui le choque peut-être, parfois. Ce n’est clairement pas un roman à mettre entre toutes les mains. A quelques passages, je me suis sentie mal à l’aise par ce livre. Robert Merle m’a sorti de ma zone de confort.

Le style

La plume de l’auteur est tellement belle, malgré le récit qu’il nous livre. Chaque mot semble avoir été choisi avec énormément de soin et de précaution pour rendre le livre encore plus fort et marquant. Il y a également très peu de sentiments qui s’en dégagent et cela permet de mieux coller au personnage principal, Rudolph Lang, le double littéraire de Rudolph Hess, qui ne semble rien ressentir. Cette quasi-absence d’émotions me rend, à chaque fois, mal à l’aise, pas à ma place.

Conclusion

C’est un roman qui ne laisse vraiment pas le lecteur totalement indifférent. Pour ma part, c’est un livre que j’aime lire et relire. En effet, il est tellement choquant mais également très intéressant. Il y a tout de même quelque chose de captivant qui s’en dégage, malgré tout. Le mal fascine, quelque part. C’est un roman que je recommande, une lecture qui ne laisse pas indemne.
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La dernière lettre de son amant de Jojo Moyes

3/11/2014

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Deux époques, deux destins de femmes.

Jennifer vit dans une cage dorée sur la Riviera pendant les années 1960. Depuis son accident de voiture, elle a perdu la mémoire... jusqu'au jour où cette femme mariée redécouvre les lettres de son amant.

Quarante ans plus tard, Ellie retrouve cette correspondance amoureuse. Au fil de son enquête, la jeune femme va reconsidérer sa conception de l'amour et surtout son histoire avec un homme marié. La dernière lettre changera leur vie à jamais.

Pas d'extrait 

Une autre romance

Jojo Moyes est une écrivaine que je rêvais de pouvoir découvrir. Avant toi avait beaucoup fait parler de lui sur la blogosphère et j’ai enfin l’occasion de la lire avec son prochain roman que j’ai pu lire en avant première grâce au Ladies Club de Milady Romance. Un grand merci à eux. 

Une bonne claque

Je lis de plus en plus de romance, genre que je boudais avant, mais pas toujours avec de la chance. Le premier chapitre de celui-ci ne m’avait pas forcément charmé et je me demandais sérieusement dans quoi je m’embarquais. Les états d’âme d’une maîtresse d’un homme marié… Très peu pour moi. Pourtant, dès qu’Ellie a trouvé la première lettre, il y a eu comme un déclic et, finalement, j’ai dévoré les six cent pages de ce roman en deux jours. La dernière lettre de son amant est un roman absolument magnifique qui a su m’émouvoir.

Nous suivons deux histoires en parallèle : celle de Jennifer Stirling, jeune femme à peine mariée, dans les années 60, et celle d’Ellie Haworth de nos jours. J’ai vraiment apprécié le parallèle qui est fait entre les deux femmes et leurs vies sentimentales. J’avoue tout de même que j’ai eu une nette préférence pour les passages se déroulant dans les années 60. Je m’intéresse beaucoup à cette période historique dont j’adore la mode.

J’ai trouvé que l’auteur avait particulièrement bien su retranscrire le poids des conventions des années 60, de ce monde étriqué de la haute bourgeoisie. Tout comme Jennifer, je me suis sentie étouffée, pas à ma place. J’ai donc suivi avec plaisir et une certaine pointe d’anxiété son évolution au fil des pages. Allait-elle oser quitter son mari pour vivre sa passion pour un autre homme ou va-t-elle rester avec son mari, au détriment de son bonheur, pour sauver les apparences ? 

Un livre passionnant 

Pourtant, nous sommes purement dans l’expression de sentiments. Cependant, Jojo Moyes réussit tout de même à créer un certain suspense, une certaine tension. Tout au long de ma lecture, je voulais savoir qu’une seule chose, tout comme Ellie, d’ailleurs. Est-ce que Jennifer et Anthony ont eu le droit à leur fin heureuse, comme ils le méritaient ?

La dernière lettre de son amant est bien écrit et je ne pensais vraiment pas être autant happée par cette lecture. Mes pensées y revenaient sans cesse. Je devenais presque aussi obsédée qu’Ellie par cette histoire. La fin, même si je me doutais de quelques petites choses, m’a comblé. Je n’aurai pas pu l’imaginer autrement. Même si elle reste sans surprise, je crois que j’aurai vraiment été déçue si elle n’avait pas été comme telle. 

Pour terminer

En le commençant, je m’attendais à tout, sauf à ça. J’ai adoré cette lecture du début à la fin et c’est sans hésiter que je qualifie ce roman de coup de cœur. 
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