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Harry Potter and the sorcerer's stone de J.K. Rowling

6/6/2014

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In Harry Potter and the Sorcerer's Stone, Harry, an orphan, lives with the Dursleys, his horrible aunt and uncle, and their abominable son, Dudley.

One day just before his eleventh birthday, an owl tries to deliver a mysterious letter—the first of a sequence of events that end in Harry meeting a giant man named Hagrid. Hagrid explains Harry's history to him: When he was a baby, the Dark wizard, Lord Voldemort, attacked and killed his parents in an attempt to kill Harry; but the only mark on Harry was a mysterious lightning-bolt scar on his forehead.

Mr and Mrs Dursley, of number four, were proud to say
that they were perfectly normal, thank you very much.

Une relecture

Je ne compte plus le nombre de fois que j’ai lu et relu cette série. C’est toujours avec autant de plaisir que je le fais. A chaque lecture, je redécouvre quelques petites choses, des détails qui m’avaient échappée.

Un univers magique

Dès la première phrase du roman, quelque chose se produit. Le lecteur sait qu’il va entrer dans un monde à part. La première fois que j’ai lu cette simple petite phrase, je ne me doutais pas une seule seconde que j’allais entrer dans un univers qui allait bercer toute mon adolescence. Comme bon nombre de personnes, Harry Potter est une série avec laquelle nous avons grandi. Depuis, je n’ai jamais ressenti autant d’excitation et d’impatience à la sortie d’un livre.

Ce premier tome fait partie de ceux que je préfère de toute la série. En effet, il constitue une introduction magistrale à la suite des événements. Il pose les bases d’un nouveau monde magique qui ne cessera de s’étoffer au fur et à mesure. Le lecteur retrouvera certains éléments dans les tomes suivants, se rendant compte que tout est finalement lié. Rien n’est laissé au hasard. Le premier chapitre est incroyable car l’auteur ne parle pas tout de suite des sorciers. Elle se base sur le monde des Moldus, tout en introduisant quelques bizarreries. Au final, le lecteur ne sait pas vraiment à quoi s’attendre.

Ce n’est que progressivement que J.K. Rowling nous amène à la découverte du monde des sorciers, de Poudlard. A vrai dire, elle nous fait découvrir tout cela en même temps que son personnage principal. Depuis, j’ai lu d’autres romans où l’auteur essayait d’introduire petit à petit l’univers qu’il veut développer mais, personnellement, je pense que personne ne l’a jamais aussi bien fait que Rowling.

Un talent de conteuse incontestable

Que ce soit pour construire un monde très riche, fouillé, avec beaucoup de détails, original et qui a su faire rêver des millions de lecteurs à travers le monde que pour raconter une simple histoire. Ce premier tome se dévore ou se savoure mais le plus de Mrs Rowling est incomparable. Lire ce livre en anglais est d’autant plus conseiller. En effet, par exemple, le géant Hagrid a une façon très particulière de parler qui n’est pas forcément très bien retranscrit en français.

Par ailleurs, ce premier tome est vraiment très prenant. Je me régale à chaque fois. Il y a une petite touche d’humour qui n’est pas déplaisante. J’ai adoré tout le côté magie, sorciers et sorcières… Beaucoup de mystères et de rebondissement qui me tiennent en haleine, même des années après et un certain nombre de relectures. Harry Potter à l’école des sorciers est une très grande réussite et je ne me lasse absolument pas de le lire et de le relire.

Conclusion

Est-il obligé que je précise qu’il s’agit d’un coup de cœur ? Je rêve de m’offrir le coffret avec les couvertures pour adultes de la version anglaise. Un jour peut-être…

Chroniques des autres tomes : Harry Potter and the Chamber of Secrets ; Harry Potter and the prisoner of Azkaban ; Harry Potter and the Goblet of Fire ; Harry Potter and the Order of the Phoenix ; Harry Potter and the Half-Blood Prince ; Harry Potter and the Deathly Hallows

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The Cure, Fury de Charlotte McConaghy

5/14/2014

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Eighteen-year-old Josephine Luquet wakes up naked and covered in blood on the same day every year when the blood moon is full. Josi has not responded to the Cure an immunization against anger mandated by the government and believes herself to be a threat to others.

Pas d'extrait

Lecture commune

Je partage une autre lecture avec ma copine Aveline et toujours en anglais. Nous ne changeons pas nos bonnes habitudes. Cette fois-ci, ce fut à mon tour de choisir et je lui ai proposé plusieurs livres avant que nous nous décidions pour celui-ci. La couverture était magnifique et le résumé alléchant. Au final, ce fut une excellente découverte.

Un roman écrit de manière très original

C’est la première chose qui m’a marqué dans ce roman. L’histoire est amenée par les conversations entre le personnage principal, Josephine Luquet, et son psychologue. Différents flashbacks ponctuent l’intrigue et il faut parfois arriver à suivre la chronologie des événements. Globalement, c’est tout de même facile à comprendre.

Par ailleurs, les changements de points de vue entre Josephine, Luke et le psychologue Anthony sont vraiment intéressants et indispensables pour connaître tout de l’univers que l’auteur met en place. Ils sont tous les trois très différents les uns des autres et ils permettent de voir plusieurs facettes de ce monde dystopique qui est plutôt fascinant. J’aurai juste aimé en savoir un peu plus sur les Fury que Josephine et Luke croisent à un moment donné.

En effet, Charlotte McConaghy part du fait que des chercheurs ont trouvé un remède contre la colère. J’ai vraiment beaucoup aimé l’hypothèse selon laquelle ce sentiment serait le propre de l’homme. C’est ce qui lui donne une certaine humanité, pour éviter de devenir un drone qui ne ressent rien, qui ne sait plus comment réagir face à certaines situations. Il y a d’excellentes idées qui sont très bien développées.

L'histoire et les personnages

Dès les premières pages, beaucoup de mystères sont déjà posés. De nombreuses questions sont soulevées. Qu’est-ce qui arrive réellement à Joséphine ? Luke est-il vraiment sincère et honnête avec elle ? Quel rôle va jouer le psychologue Anthony ? Je voulais savoir comment l’ensemble allait évoluer. Il y a des passages qui sont vraiment étonnants, des rebondissements qui furent absolument inattendus. Il n’est pas si jeunesse que cela, au final. Il y a des trahisons, des morts inattendus et à vous briser le cœur.

J’ai également énormément les personnages et notamment les trois que je considère comme centraux. C'est-à-dire Josephine, Luke et Anthony. Même si ce dernier est plus secondaire, il est vraiment intéressant et il apporte un éclairage nouveau. En effet, il ne vient pas forcément du même monde que les deux autres personnages. Il ne pense pas du tout comme Luke et Josi. Ce décalage fait que le roman dégage un certain charme et intérêt. J’ai véritablement eu un coup de cœur pour Anthony.

Pour finir

Ce fut une excellente découverte pour un roman qui me faisait envie mais sans plus. Pourtant, je n’arrive pas à lui trouver le moindre défaut. L’univers se déroule petit à petit et je lirai très certainement la suite, surtout que nous verrons enfin la résistance. C’est quasiment un coup de cœur.

Chroniques des autres tomes :

Chroniques des autres participants : Aveline

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Prisoner of night and fog d'Anne Blankman

3/27/2014

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In 1930s Munich, danger lurks behind dark corners, and secrets are buried deep within the city. But Gretchen Müller, who grew up in the National Socialist Party under the wing of her "uncle" Dolf, has been shielded from that side of society ever since her father traded his life for Dolf's, and Gretchen is his favorite, his pet.

Uncle Dolf is none other than Adolf Hitler.

Nobody had the power to make someone else vanish into smoke, leaving behind no trace that he had lived.

Lecture commune

Après avoir choisi la dernière lecture commune, Aveline a proposé que nous lisions ce roman. Je l’avais également repéré et il se trouvait même dans ma bibliothèque numérique et je pense qu’il y serait resté un bon moment avant d’être lu si cette lecture commune ne serait pas intervenue. Je serai également passée à côté d’un véritable bijou. Pour le moment, il s’agit même de mon plus gros coup de cœur de cette année.

Un roman historique

L’intrigue prend place quelques années après la tentative de coup d’état menée par Adolf Hitler, alors que ce dernier compte se présenter aux prochaines élections présidentielles en Allemagne. Mon premier coup de cœur pour ce roman concerne la période historique traitée. Le nazisme gagne progressivement du terrain et ce parti politique devient de plus en plus puissant et influent. Pour ma part, l’auteur a totalement su retranscrire l’ambiance qui devait régner à Munich dans ses années-là. En effet, tout comme le personnage principal, Gretchen, au fur et à mesure, nous ne savons plus à qui réellement nous fier, en qui nous devons avoir confiance.  

Il y a définitivement une ambiance pesante, sombre et, quelque part, malsaine. Par exemple, quand Geli déclare à Gretchen que son oncle la regarde tout le temps, quelque chose dans cette déclaration m’a mise vraiment mal à l’aise. Ce sentiment s’est trouvé confirmé par la suite et ne m’a pas lâché tout au long de ma lecture. J’avais même l’impression d’étouffer, parfois. La jeune narratrice est tout le temps épié, ses moindres faits et gestes sont dictés par l’envie, au début, de plaire au parti et notamment à l’oncle Dolf, puis par un certain instinct de survie. Les seuls moments où le lecteur, tout comme le personnage principal d’ailleurs, se sent libéré de toute pression, de toute peur, c’est quand Gretchen est avec Daniel.

Beaucoup de mensonges et de mystères viennent ponctuer le roman, renforçant l’ambiance noire du roman. Dès le début, nous savons que la mort du père de Gretchen qui est présenté comme un acte d’héroïsme est un mensonge. Toute la question est de savoir qui l’a tué et pourquoi. Si le roman n’est pas forcément uniquement dans l’action, bien que les dernières pages soient plutôt explosives, haletantes et pleines de rebondissements, l’auteur a tout de même su aménager un suspense qui m’a tenu en haleine du début à la fin. Prisoner of night and fog m’a captivé, happé dès les premiers instants et j’avais du mal à le laisser de côté. Toutes mes pensées étaient tournées vers lui et, même maintenant que je l’ai refermé, je ne cesse d’y penser. Il y a quelque chose de tout de même fascinant dans ce roman. Je ne sais pas si c’est la manière de nous présenter les faits, comme si nous sommes pleinement acteurs de l’intrigue et non simple spectateur, le fait qu’Anne Blankman nous plonge dans l’intimité du plus terrible des dictateurs… 

Une psychologie des personnages très développée

Il est très étonnant de trouver dans un roman classé en young adult un développement psychologique des personnages tel que nous pouvons le trouver dans ce roman. En effet, souvent, les personnages sont caricaturés ou très peu nuancés. Dans Prisoner of night and fog, l’auteur nous offre toute une palette de personnages construits avec beaucoup de minutie et de finesse. La psychologie tient une part importante dans l’intrigue à travers le docteur anglais qui explique à Gretchen le comportement de son frère, tout en projetant ses explications sur le caractère d’Adolf Hitler.

Loin d’alourdir le roman, cet aspect se révèle être un des points les plus passionnants de l’ouvrage. Les explications ne viennent jamais alourdir l’intrigue et l’action, bien au contraire. Elles sont données toujours au bon moment, renforçant tel ou tel sentiment. Tout au long du livre, j’ai vraiment craint pour la vie de Gretchen. C’est un personnage auquel on ne peut que s’attacher et qui a une véritable évolution. Au début, elle adhère totalement aux idées du parti National Socialiste. Puis, petit à petit, au contact de Daniel, elle commence à se faire sa propre idée. L’auteur l’a fait évoluer, tout comme l’histoire d’amour, progressivement, de manière naturelle. Rien n’est abrupt. Dans ce premier tome, Anne Blankman démontre qu’elle a un talent fou pour construire une intrigue, raconter une histoire. Tout est si bien pensé, si bien écrit.

Par ailleurs, j’ai pris quelques bonnes claques à la lecture de ce roman. L’auteur place quelques petites phrases « chocs » dans l’intrigue. En effet, si nous savons ce qui va se passer par la suite, ce n’est pas le cas des personnages principaux et notamment Gretchen et Daniel qui ne font que des suppositions. Encore, je ne suis pas sûre qu’ils puissent imaginer que cela fut dans de telles proportions. Quelques réflexions de la jeune fille font un écho d’autant plus terrible. C’est le cas, par exemple, quand elle se dit que « Nobody had the power to make someone else vanish into smoke, leaving behind no trace that he had lived ». Cette phrase a quelque chose de terrible quand nous savons que cela va être le cas quelques années après. Il y a aussi le moment terrible où, juste avec une seule phrase, le lecteur comprend le choix du titre, « All of them, gone swept away by the night and the fog, as if they had never been ».  

Le roman ne se termine pas forcément sur un énorme cliffhanger. Cependant, comme il m’a captivé, charmé, hypnotisé, j’ai d’autant plus envie de connaître la suite. Malheureusement, il va falloir que je me montre patiente car il ne sortira pas avant un an. Par ailleurs, à la fin, l’auteur donne toutes ses sources, explique ses choix et c’est vraiment très intéressant à lire, d’en apprendre un peu plus sur l’inspiration de l’auteur. 

Conclusion

Un énorme coup de cœur, le plus gros que j’ai eu depuis un bon moment. J’ai rarement lu un livre comparable avec autant de qualité. Je n’arrive même pas à lui trouver un petit défaut. C’est bien simple, il n’en a pas. Il est certes catégorisé comme un roman young adult mais les adultes y trouveront largement leur compte car, finalement, il n’est pas si jeunesse que cela. Les adolescents ne seront peut-être pas aussi sensibles à toutes les subtilités de l’intrigue, des enjeux, de la psychologie des personnages… C’est définitivement un roman à lire, de toute urgence. Il ne laissera personne indifférent. 

Chroniques des autres tomes :

Chroniques des autres participants : Aveline

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The Goddess War, Antigoddess de Kendare Blake

2/26/2014

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Old gods never die...

Or so Athena thought. But then the feathers started sprouting beneath her skin, invading her lungs like a strange cancer, and Hermes showed up with a fever eating away his flesh. So much for living a quiet eternity in perpetual health. 

Desperately seeking the cause of their slow, miserable deaths, Athena and Hermes travel the world, gathering allies and discovering enemies both new and old. Their search leads them to Cassandra - an ordinary girl who was once an extraordinary prophetess, protected and loved by a god. 

Every one of them dies in their own way. Some choke on feathers. Others become monsters. All of them rage against their last breath.

The Goddess War is about to begin.

Pas d'extrait

Lecture commune

Je continue de partager d’autres découvertes avec Aveline. Kendare Blake est une auteur qui est loin de nous être inconnue puisque nous avons déjà pu faire une autre lecture commune sur le deuxième et dernier tome de sa première série, Anna. The Goddess War est sa nouvelle trilogie et elle semble déjà bien prometteuse.

Ce qu'il faut savoir sur l'auteur

Elle reprend souvent des univers qui sont très connus voire complètement classiques. Dans Anna dressed in blood  et sa suite, elle s’inspirait des légendes urbaines telles que celle de la Dame blanche, des histoires de fantômes… Un peu comme dans la série Supernatural. Avec The Goddess War, elle succombe à la mode du moment de réécrire les contes et légendes de la mythologie grecque. Adorant cette thématique, j’attendais donc beaucoup de cette lecture.

Pourtant, je savais que je n’allais pas être déçue de ce point de vue. En effet, si aux premiers abords, les univers qu’elle propose peuvent paraître sans grande originalité, c’est loin d’être forcément le cas. Kendare Blake a un droit incroyable pour s’approprier les choses, en proposant une vision totalement personnelle et qui sort véritablement des senties battus. Ici, la mythologie grecque est totalement revisitée.

Et de manière magistrale. Elle apporte des éléments nouveaux qui fonctionnent à merveille et qui n’ont jamais été lu, écrit jusqu’à maintenant. Le postulat de départ est que les dieux de l’Olympe sont en train de mourir, chacun d’une manière qui lui est propre, en fonction de ses caractéristiques personnelles. Par exemple, Athéna, dont le symbole était la chouette, meurt lentement, s’étouffant à cause de plus d’hiboux. C’est vraiment très intéressant et très bien développé. Il y a encore quelques questions en suspend dont la plus importante. Pourquoi les dieux de l’Olympe sont-ils en train de mourir alors qu’ils sont censés être immortels ?

Au final, l’univers tel qu’il est décrit donne une ambiance particulière au roman. En effet, The Goddess War est un roman sombre, torturé, où la mort est omniprésente. Nous sommes à des années lumières d’une série comme Percy Jackson. Ici, c’est beaucoup plus adulte. Il n’y a pas de place pour l’humour mais plutôt à la gravité. L’auteur fait vraiment un travail fantastique et incroyable sur le monde mis en place et sur l’ambiance qu’elle cherche à donner. C’est toujours une grande réussite.

L'histoire

La contrepartie est que l’histoire met un certain temps à se mettre en place. Les cent premières pages sont véritablement là pour présenter les personnages principaux, les enjeux de l’intrigue… J’avoue qu’au début, j’ai eu un peu de mal à pleinement entrer dans l’histoire. Il m’a fallu un petit moment pour m’adapter. Ce n’était pas totalement inintéressant et j’avais tout de même très envie de continuer. C’était juste un peu long.

Cependant, une fois sur ma lancée, impossible de m’arrêter. Les événements s’accélèrent progressivement. Il y a un peu plus de rebondissements. Les dieux s’affrontent entre eux, ils recherchent Cassandra. C’est déjà un peu plus prenant que les premières pages. A la fin, tout s’accélère et ça se sent. Les paragraphes sont plus courts, ils alternent beaucoup plus rapidement les points de vue. Au final, un certain sentiment d’urgence se dégage avec la question de savoir si tout se finira bien ou non.

Finalement, les dernières pages se révèlent vraiment palpitantes et surprenantes. Si j’avais pu rapidement deviner l’identité réelle d’Aidan, j’avoue que c’est l’unique révélation que j’ai vu venir. Aussi non, je suis allée de surprises en surprises. J’ai eu l’impression que la fin pouvait tout de même suffire à elle-même. Cependant, je lirai la suite. Il y a quelques questions qui n’ont pas trouvé de réponses et j’ai très envie de les connaître.

Les personnages

J’ai tout de suite beaucoup apprécié et accroché aux personnages d’Hermès, d’Athéna et d’Odysseus. Dès le commencement, ils sont très intéressants et j’ai largement préféré lire leurs passages car ils arrivent beaucoup plus de choses à eux qu’à Cassandra, du moins au départ. Il est vrai qu’au début, j’avais envie de passer tous les moments où l’auteur se concentre sur Cassandra. Ces derniers étaient parfois un peu longs. Toutefois, quand les événements commencement à s’accélérer et que certaines pièces du puzzle se mettent en place, j’ai trouvé que Cassandra était un peu plus intéressante à suivre et l’intrigue s’en ai trouvé nettement amélioré et, dans les dernières pages, je l’ai tout autant adoré qu’Athéna. Je suis même impatiente de la retrouver dans le deuxième tome.

En revanche, là où je trouve que l’auteur a fait un sacré travail, c’est sur la psychologie des dieux. En effet, elle montre bien la difficulté qu’ils ont à se dire qu’ils sont en train de mourir, comme de simples mortels. Ils veulent encore agir, parfois, comme les dieux qu’ils étaient mais ils n’ont plus la puissance. Ils sont devenus des histoires… J’ai vraiment trouvé cette dualité bien développé, sans alourdir le roman, bien au contraire.

Le mot de la fin

Malgré un début qui m’a quelque peu mise en difficulté, la suite se révèle bien plus prenante et à la hauteur de mes espérances. Le coup de cœur n’est pas loin. Il sera peut-être pour le deuxième tome qui sort au mois de septembre qui devrait s’intituler Mortal Gods.

Chroniques des autres tomes : Mortal Gods ;

Chroniques des autres participants : Aveline 

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The Mara Dyer Trilogy, The evolution of Mara Dyer de Michelle Hodkin

1/15/2014

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You wake up from sedation in a psychiatric ward. You know you are not crazy but no one believes you. Your impossible past is catching up to you - quickly. You uncover a secret too big to be untrue, and your boyfriend is keeping secrets of his own. You are a walking target. Can you unravel the lies ? 


Mara Dyer is about to find out.

"You know what my mother used to say?"
I shook my head, still in position.
"Boys are stupid and girls are trouble."
Truer words were never spoken.

Lecture commune avec Aveline

Nous ne perdons pas les bonnes habitudes puisque nous continuons nos lectures communes en anglais et de partir à la découverte de séries ou romans qui valent vraiment le détour. The Mara Dyer Trilogy en fait partie. En 2012, j’avais lu et adoré le premier tome. Deux ans après, je découvre le deuxième opus et ce dernier est encore meilleur. Je viens de me prendre une belle claque avec. J’ai essayé de retranscrire du mieux que je pouvais mes sentiments par rapport à cette ouvrage, de convaincre le plus de personnes de lire cette série.

L'histoire

L’auteur reprend là où elle s’était arrêtée dans The unbecoming of Mara Dyer. J’avais véritablement peur de ne pas apprécier totalement ma lecture, d’être perdue car ma lecture de ce premier tome remonte tout de même à près de deux ans. Heureusement, mes souvenirs se sont vite remis en place et il y a quelques rappels des événements importants. Vraiment, je n’ai eu aucun souci pour suivre. Par ailleurs, si le premier livre de la trilogie présentait quelques longueurs, elles ont ici complètement disparu. C’est fluide, agréable et surtout très prenant. 

Cependant, c’est surtout la fin qui m’a achevé ! Elle est juste incroyable, surprenante… Le premier tome avait déjà une fin plus que terrible avec un cliffhanger magistral qui allait tout chambouler par la suite. Avec The evolution of Mara Dyer, nous sommes clairement un cran au-dessus. J’ai eu une partie des réponses aux questions que je pouvais me poser mais, en même temps, je reste totalement frustrée car d’autres s’ouvrent. Les plus intéressantes  et les plus importantes restent encore en suspend. En tout cas, le prochain livre semble déjà plus que prometteur. J’en attends énormément car de nombreux éléments viennent se rajouter et qui vont, je le sens, donner un dernier tome explosif.

Le lecteur passe par tous les sentiments

Michelle Hodkin fait un travail remarquable non seulement sur la psychologie des personnages mais également sur les émotions qu’elle essaie de transmettre, de véhiculer à son lecteur. Personnellement, je suis passée par presque tous les sentiments possibles et imaginables à la lecture de ce roman. Tout d’abord, énormément d’impuissance. Le lecteur a envie d’aider Mara, de convaincre sa famille qu’elle dit la vérité, qu’elle n’est pas complètement et irrémédiablement folle. Je m’énervais presque car je savais qu’il y avait quelque chose en plus. 

L’espoir aussi. Je voulais que tout s’arrange enfin pour la jeune fille. A un moment donné, j’ai vraiment pensé qu’elle pouvait être heureuse, profiter simplement de la vie. Mais, il ne s’agissait que d’un moment de répits. En effet, tout allait, par la suite, encore plus de travers. C’était de pire en pire. Jusqu’à quand ? Quand est-ce que ce cauchemar va s’arrêter ? J’ai très envie de voir Mara aller mieux car elle mérite définitivement d’être heureuse. Toutefois, je ne peux pas imaginer une fin totalement heureuse à cette série. Ce ne serait pas du tout cohérent avec le tout. 

Néanmoins, le sentiment qui domine dans The evolution of Mara Dyer est précisément la peur, sous toutes ses formes. J’étais terrifiée à l’idée qu’il arrive un autre malheur au personnage principal et à sa famille, notamment ces deux frères. Dès le premier tome, je me suis énormément attachée à Daniel et Joseph. Ils apportent un certain équilibre à Mara. J’ai également frissonné au regard de certains événements comme le coup du chat mort devant la porte de la jeune fille, les yeux d’une photographie qui ont été grattés, les différents messages qui apparaissent… Le livre devient de plus en plus effrayant. Ce deuxième tome est sans conteste beaucoup plus sombre, plus torturé et plus adulte, d’un côté, que le précédent. C’est d’autant plus le cas que Michelle Hodkin se concentre bien plus sur la psychologie des personnages que sur l’action à proprement parler.

La confiance, le coeur du récit

La première chose est que le lecteur se trouve dans la même position que le personnage principal. En effet, tout comme Mara, j’étais complètement perdue et je me demandais souvent si elle n’était pas tout simplement malade. L’auteur joue avec nous, avec nos certitudes comme elle joue avec Mara et son esprit. Certains aspects montrent qu’elle n’est pas totalement saine d’esprit, qu’il s’agit uniquement des fruits de son imagination. Cela est contrebalancé par d’autres points qui montrent qu’elle est réellement persécutée et que ce n’est pas toujours la faute à cette folie qui semble l’habiter. Au final, je ne savais plus vraiment qui croire. 

Ni qui d’ailleurs ! En effet, certains personnages semblent en savoir beaucoup plus que ce qu’ils veulent bien dire ou avouer. Dans ce tome, ce fut notamment le cas pour Daniel, le grand frère de Mara. Parfois, j’avais véritablement l’impression qu’il était au courant de quelque chose ou qu’il se doutait de quelque chose. Je me suis sérieusement posée la question quand lui-même en posait des très précises à sa sœur par rapport à ce qu’elle est en train de vivre, même si c’était de manière détournée. Et il n’était pas le seul… Beaucoup de personnages semblent cacher leur jeu et toute la question est de savoir pourquoi (et quoi, bien entendu). 

De plus, un certain nombre d’éléments dans ce roman n’inspirent pas du tout confiance. Par exemple, Phoebe m’a tout de suite fait froid dans le dos. Son comportement était très bizarre, dérangeant. Par ailleurs, dès le début, j’ai eu tendance à me méfier de l’institut Horizons. Il semblait trop beau pour être vrai mais il est clair et net que j’étais loin, très loin même, de m’imaginer, de m’attendre à une telle révélation. Je suis restée un petit moment abasourdie avec le livre en main, en me disant que ce n’était pas possible. Je suis vraiment allée de surprises en surprises avec ce deuxième tome. Rien n’était sans surprise.

Conclusion

Je tire mon chapeau à l’auteur pour ce roman magistral, qui ne présente aucun défaut et, surtout, qui ne ressemble à aucun autre. Tout est si parfait, si bien pensé. J’ai même aimé la petite nouveauté qui était introduite. A savoir, il y a quelques chapitres qui opèrent un retour en arrière, lors de l’enfance de la grand-mère de Mara, en Inde. J’ai adoré ces passages et j’aurai aimé qu’ils soient plus nombreux. Ils apportaient vraiment quelque chose en plus à l’intrigue, une autre dose de mystères mais également, parfois, quelques réponses. Un immense coup de cœur pour ce deuxième tome !

Pour information, le troisième tome, The retribution of Mara Dyer, sort le 19 juin 2014. J'hésite encore à me le pré-commander tout de suite !

Chroniques des autres tomes : The unbecoming of Mara Dyer ; The retribution of Mara Dyer

Chroniques des autres participants : Aveline

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