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The Cure, Fury de Charlotte McConaghy

5/14/2014

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Eighteen-year-old Josephine Luquet wakes up naked and covered in blood on the same day every year when the blood moon is full. Josi has not responded to the Cure an immunization against anger mandated by the government and believes herself to be a threat to others.

Pas d'extrait

Lecture commune

Je partage une autre lecture avec ma copine Aveline et toujours en anglais. Nous ne changeons pas nos bonnes habitudes. Cette fois-ci, ce fut à mon tour de choisir et je lui ai proposé plusieurs livres avant que nous nous décidions pour celui-ci. La couverture était magnifique et le résumé alléchant. Au final, ce fut une excellente découverte.

Un roman écrit de manière très original

C’est la première chose qui m’a marqué dans ce roman. L’histoire est amenée par les conversations entre le personnage principal, Josephine Luquet, et son psychologue. Différents flashbacks ponctuent l’intrigue et il faut parfois arriver à suivre la chronologie des événements. Globalement, c’est tout de même facile à comprendre.

Par ailleurs, les changements de points de vue entre Josephine, Luke et le psychologue Anthony sont vraiment intéressants et indispensables pour connaître tout de l’univers que l’auteur met en place. Ils sont tous les trois très différents les uns des autres et ils permettent de voir plusieurs facettes de ce monde dystopique qui est plutôt fascinant. J’aurai juste aimé en savoir un peu plus sur les Fury que Josephine et Luke croisent à un moment donné.

En effet, Charlotte McConaghy part du fait que des chercheurs ont trouvé un remède contre la colère. J’ai vraiment beaucoup aimé l’hypothèse selon laquelle ce sentiment serait le propre de l’homme. C’est ce qui lui donne une certaine humanité, pour éviter de devenir un drone qui ne ressent rien, qui ne sait plus comment réagir face à certaines situations. Il y a d’excellentes idées qui sont très bien développées.

L'histoire et les personnages

Dès les premières pages, beaucoup de mystères sont déjà posés. De nombreuses questions sont soulevées. Qu’est-ce qui arrive réellement à Joséphine ? Luke est-il vraiment sincère et honnête avec elle ? Quel rôle va jouer le psychologue Anthony ? Je voulais savoir comment l’ensemble allait évoluer. Il y a des passages qui sont vraiment étonnants, des rebondissements qui furent absolument inattendus. Il n’est pas si jeunesse que cela, au final. Il y a des trahisons, des morts inattendus et à vous briser le cœur.

J’ai également énormément les personnages et notamment les trois que je considère comme centraux. C'est-à-dire Josephine, Luke et Anthony. Même si ce dernier est plus secondaire, il est vraiment intéressant et il apporte un éclairage nouveau. En effet, il ne vient pas forcément du même monde que les deux autres personnages. Il ne pense pas du tout comme Luke et Josi. Ce décalage fait que le roman dégage un certain charme et intérêt. J’ai véritablement eu un coup de cœur pour Anthony.

Pour finir

Ce fut une excellente découverte pour un roman qui me faisait envie mais sans plus. Pourtant, je n’arrive pas à lui trouver le moindre défaut. L’univers se déroule petit à petit et je lirai très certainement la suite, surtout que nous verrons enfin la résistance. C’est quasiment un coup de cœur.

Chroniques des autres tomes :

Chroniques des autres participants : Aveline

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Un jeu interdit, L'intégrale de L.J. Smith

4/9/2014

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Jenny a toujours mené une vie de rêve : des parents aimants, plein d’amis, et l’opportunité de faire tout ce qu’elle veut. Afin d’organiser la fête d’anniversaire la plus éblouissante de l’année pour son amoureux, elle décide d’offrir à ses invités une aventure dont ils se souviendront. Dans le nouveau magasin d’un quartier obscur, l’énigmatique vendeur aux yeux bleus la dirige immédiatement vers « le Jeu », une expérience unique…

Alors qu’elle construit le plateau avec ses camarades, Jenny en comprend, trop tard, les véritables règles. Ils vont devoir franchir une par une les pièces d’une demeure maléfique, affrontant au cours de ce voyage infernal leurs pires cauchemars. S’ils n’y parviennent pas avant l’aube, ils resteront emprisonnés dans la maison pour toujours.

Rester maître du jeu ou perdre la vie…

Pas d'extrait

Une dernière chance pour l'auteur

Il y a quelques années, j’avais tenté de découvrir la série Journal d’un vampire. Tenter car j’avais vite abandonné cette lecture. L’histoire ne m’avait pas spécialement emballé mais c’est surtout le personnage principal, Elena, qui me donnait des envies de meurtres. Un jeu interdit était un peu comme le livre de la dernière chance mais ce fut une catastrophe.

Même pas un tome lu sur l'intégrale

Je partais pleine d’entrain dans cette lecture. Le packaging était alléchant : une couverture plus que sublime, un résumé qui vendait plutôt bien le livre. Pourtant, Un jeu interdit est juste une grosse blague, un livre sans grand intérêt avec lequel j’ai eu l’impression de perdre mon temps. L.J. Smith est typiquement le genre d’auteur a privilégié la quantité plutôt que la qualité.

Je n’ai trouvé aucun point, ne serait-ce qu’infirme, pour sauver ce roman. Rien, absolument rien, ne m’a plu. L’histoire m’a fait penser à l’un des films de mon enfance que j’ai vu et revue un certain nombre de fois. Il s’agit de Jumanji. J’ai trouvé que le roman reprenait le même concept. Des niveaux à passer, des méchants à combattre et qui se présentent sous forme de cauchemars. C’était plutôt une bonne idée mais elle fut très mal exploitée mais surtout très mal servie par la manière d’écrire de l’auteur.

Du style et des personnages

Je ne dirais pas que le style est simple. Ce ne serait pas juste de le qualifier ainsi. La réalité est que l’auteur a une manière d’écrire beaucoup trop simpliste. Elle est plutôt digne d’un niveau de collège. Des phrases très simples, un vocabulaire très limité… Il n’est même pas efficace et, derrière, il n’y a aucune qualité littéraire. Je n’ai même pas passé un bon moment car L.J Smith n’a même pas su me captiver, ne serait-ce qu’un semblant, à son intrigue. Cela s’en ressent également sur ses personnages.

Ce sont tous des clichés ambulants. Aucun n’est véritablement travaillé, creusé. Leurs personnalités sont fades et sous développés, même pour un roman qui est censé être adressé aux adolescents. C’est presque une insulte qui leur ait faite. Il y a tellement de romans pour cette tranche d’âge qui valent véritablement le détour. J’en ai lu avec énormément de qualité mais qui sont moins connus que ceux de cette auteur. C’est vraiment dommage. Mais, pour en revenir aux différents personnages, aucun ne sort du lot et je me suis attachée à aucun d’entre eux. Au contraire, ils m’ont bien plus souvent énervé. J’avais envie de les secouer mais la palme d’or revient à l’héroïne. C’est peut-être méchant mais ce fut vraiment la reine des cruches.

Conclusion

Un roman mais également un auteur à fuir absolument. Il n’y a strictement rien à sauver dans ce livre, à part le packaging. Une couverture magnifique et un résumé alléchant qui trompent le lecteur sur la qualité de la marchandise. Mon seul soulagement, outre le fait de l’avoir abandonné, ce fut de savoir que je l’ai acheté trois fois rien lors d’une vente privée Michel Lafon.
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La Sélection de Kiera Cass

4/7/2014

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35 candidates. 1 couronne. La compétition de leur vie. 
Quand la dystopie rencontre le conte de fées ! 

Dans un futur proche, les États-Unis et leur dette colossale ont été rachetés par la Chine. Des ruines est née Illeá, une petite monarchie repliée sur elle-même et régie par un système de castes. Face à la misère, des rebelles menacent la famille royale. Un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne...

Pour trente-cinq jeunes filles du royaume d'Illeá, la « Sélection » s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre une vie de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le cœur du jeune Prince Maxon, l'héritier du trône. Mais pour America Singer, qui a été inscrite d'office à ce jeu par sa mère, être sélectionnée relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure ; quitter sa famille et entrer dans une compétition sans merci pour une couronne qu'elle ne désire pas ; et vivre dans un palais, cible de constantes attaques de rebelles...

Puis America rencontre enfin le Prince. En chair et en os. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés : l'existence dont elle rêvait avec Aspen supportera-t-elle la comparaison face à cet avenir qu'elle n'aurait jamais osé imaginer ?

Pas d'extrait

Princesses et téléréalité

Ce roman m’attirait comme un aimant. Des belles robes sur les couvertures, des princesses, … Mon côté girly a tout de suite été attiré par tout ces éléments. Au final, j’ai énormément apprécié cette lecture, malgré quelques défauts notables.

Un roman qui m'a énormément fait rêver

Malgré quelques petites choses par-ci, par-là qui pouvaient être dérangeantes, j’ai vraiment passé un très bon moment avec America et les autres prétendantes au trône. Ce roman a exactement rempli le rôle que j’attends parfois d’un roman : celui d’être divertissant et de me faire totalement rêver. Je suis très princesse et qui n’a jamais rêver d’en être une ?! Je me suis également prise au jeu de la Sélection alors qu’en temps normal, j’ai une véritable horreur des émissions de téléréalité. Pourtant, j’ai trouvé que c’était une bonne idée de départ.

En effet, cela permet de voir l’envers du décor de cette Sélection qui permettra d’élire la future reine du pays. Le lecteur est ainsi plongé dans un monde fait de trahisons et de coups bas. Tout est presque permis pour attirer l’attention du prince héritier. J’ai aimé toute cette ambiance de faux semblants, de ne pas savoir à qui se fier… Par ailleurs, le fait que des rebelles essaient et puissent entrer dans le château rajoute une tension supplémentaire qui n’est pas désagréable.

Des défauts à souligner

La Sélection est un roman qui m’a tout de même énormément plu, malgré tout. Cependant, quand je l’ai refermé, je me posais encore beaucoup de questions qui restent en suspend. La plus grande majorité ont trait à l’univers que l’auteur met en place. Ce dernier manque cruellement d’explications qui lui donneraient un peu plus de profondeur. Rien ou si peu est dit concernant l’histoire du pays, par exemple. Comment ce nouveau pays a-t-il vu le jour ? Comment la société en est venue à être divisée en castes ?

Par ailleurs, aucune indication n’est donnée concernant, cette fois-ci, la politique menée par le roi et la reine. Il est juste fait mention de deux groupes de rebelles et l’unique chose qui les distingue entre eux, c’est l’usage ou non de la violence. Après, Kiera Cass n’explique rien de leurs motivations, des raisons qui les poussent à attaquer le palais royal… Quels sont les reproches que l’on peut formuler à l’encontre de ce pouvoir ? Nous ne savons rien de ce monde. Or, à mon avis, c’est un aspect important d’une dystopie, c’est ce qui fait tout son charme. J’espère que le deuxième tome nous donnera un peu plus de détails.

Un autre petit aspect qui m’a légèrement déçu, c’est que les dernières pages de ce premier tome laissaient présager que L’Elite aura le droit à son triangle amoureux, malheureusement. Or, c’était un point qui avait son charme : Aspen semblait bien loin et la relation entre le personnage principal, America, et le prince, Maxon, était plutôt bien partie. Je suis tout de même curieuse de voir comment tout cela va évoluer.

Conclusion

La Sélection m’a énormément plu, malgré deux ou trois petites choses qui n’en font pas non plus un coup de cœur. J’ai tout de même été totalement transportée par cette histoire dont je n’ai qu’une seule hâte, connaître la suite. J’ai aimé la relation entre America et Maxon. Leurs dialogues sont savoureux et ce sont deux personnages auxquels je me suis rapidement attachée et dont j’ai suivi avec passion les aventures et dont j’ai très envie de connaître leur évolution.

Chroniques des autres tomes : The Prince ; L'Elite ; L'Elue ; The guard

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Prisoner of night and fog d'Anne Blankman

3/27/2014

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In 1930s Munich, danger lurks behind dark corners, and secrets are buried deep within the city. But Gretchen Müller, who grew up in the National Socialist Party under the wing of her "uncle" Dolf, has been shielded from that side of society ever since her father traded his life for Dolf's, and Gretchen is his favorite, his pet.

Uncle Dolf is none other than Adolf Hitler.

Nobody had the power to make someone else vanish into smoke, leaving behind no trace that he had lived.

Lecture commune

Après avoir choisi la dernière lecture commune, Aveline a proposé que nous lisions ce roman. Je l’avais également repéré et il se trouvait même dans ma bibliothèque numérique et je pense qu’il y serait resté un bon moment avant d’être lu si cette lecture commune ne serait pas intervenue. Je serai également passée à côté d’un véritable bijou. Pour le moment, il s’agit même de mon plus gros coup de cœur de cette année.

Un roman historique

L’intrigue prend place quelques années après la tentative de coup d’état menée par Adolf Hitler, alors que ce dernier compte se présenter aux prochaines élections présidentielles en Allemagne. Mon premier coup de cœur pour ce roman concerne la période historique traitée. Le nazisme gagne progressivement du terrain et ce parti politique devient de plus en plus puissant et influent. Pour ma part, l’auteur a totalement su retranscrire l’ambiance qui devait régner à Munich dans ses années-là. En effet, tout comme le personnage principal, Gretchen, au fur et à mesure, nous ne savons plus à qui réellement nous fier, en qui nous devons avoir confiance.  

Il y a définitivement une ambiance pesante, sombre et, quelque part, malsaine. Par exemple, quand Geli déclare à Gretchen que son oncle la regarde tout le temps, quelque chose dans cette déclaration m’a mise vraiment mal à l’aise. Ce sentiment s’est trouvé confirmé par la suite et ne m’a pas lâché tout au long de ma lecture. J’avais même l’impression d’étouffer, parfois. La jeune narratrice est tout le temps épié, ses moindres faits et gestes sont dictés par l’envie, au début, de plaire au parti et notamment à l’oncle Dolf, puis par un certain instinct de survie. Les seuls moments où le lecteur, tout comme le personnage principal d’ailleurs, se sent libéré de toute pression, de toute peur, c’est quand Gretchen est avec Daniel.

Beaucoup de mensonges et de mystères viennent ponctuer le roman, renforçant l’ambiance noire du roman. Dès le début, nous savons que la mort du père de Gretchen qui est présenté comme un acte d’héroïsme est un mensonge. Toute la question est de savoir qui l’a tué et pourquoi. Si le roman n’est pas forcément uniquement dans l’action, bien que les dernières pages soient plutôt explosives, haletantes et pleines de rebondissements, l’auteur a tout de même su aménager un suspense qui m’a tenu en haleine du début à la fin. Prisoner of night and fog m’a captivé, happé dès les premiers instants et j’avais du mal à le laisser de côté. Toutes mes pensées étaient tournées vers lui et, même maintenant que je l’ai refermé, je ne cesse d’y penser. Il y a quelque chose de tout de même fascinant dans ce roman. Je ne sais pas si c’est la manière de nous présenter les faits, comme si nous sommes pleinement acteurs de l’intrigue et non simple spectateur, le fait qu’Anne Blankman nous plonge dans l’intimité du plus terrible des dictateurs… 

Une psychologie des personnages très développée

Il est très étonnant de trouver dans un roman classé en young adult un développement psychologique des personnages tel que nous pouvons le trouver dans ce roman. En effet, souvent, les personnages sont caricaturés ou très peu nuancés. Dans Prisoner of night and fog, l’auteur nous offre toute une palette de personnages construits avec beaucoup de minutie et de finesse. La psychologie tient une part importante dans l’intrigue à travers le docteur anglais qui explique à Gretchen le comportement de son frère, tout en projetant ses explications sur le caractère d’Adolf Hitler.

Loin d’alourdir le roman, cet aspect se révèle être un des points les plus passionnants de l’ouvrage. Les explications ne viennent jamais alourdir l’intrigue et l’action, bien au contraire. Elles sont données toujours au bon moment, renforçant tel ou tel sentiment. Tout au long du livre, j’ai vraiment craint pour la vie de Gretchen. C’est un personnage auquel on ne peut que s’attacher et qui a une véritable évolution. Au début, elle adhère totalement aux idées du parti National Socialiste. Puis, petit à petit, au contact de Daniel, elle commence à se faire sa propre idée. L’auteur l’a fait évoluer, tout comme l’histoire d’amour, progressivement, de manière naturelle. Rien n’est abrupt. Dans ce premier tome, Anne Blankman démontre qu’elle a un talent fou pour construire une intrigue, raconter une histoire. Tout est si bien pensé, si bien écrit.

Par ailleurs, j’ai pris quelques bonnes claques à la lecture de ce roman. L’auteur place quelques petites phrases « chocs » dans l’intrigue. En effet, si nous savons ce qui va se passer par la suite, ce n’est pas le cas des personnages principaux et notamment Gretchen et Daniel qui ne font que des suppositions. Encore, je ne suis pas sûre qu’ils puissent imaginer que cela fut dans de telles proportions. Quelques réflexions de la jeune fille font un écho d’autant plus terrible. C’est le cas, par exemple, quand elle se dit que « Nobody had the power to make someone else vanish into smoke, leaving behind no trace that he had lived ». Cette phrase a quelque chose de terrible quand nous savons que cela va être le cas quelques années après. Il y a aussi le moment terrible où, juste avec une seule phrase, le lecteur comprend le choix du titre, « All of them, gone swept away by the night and the fog, as if they had never been ».  

Le roman ne se termine pas forcément sur un énorme cliffhanger. Cependant, comme il m’a captivé, charmé, hypnotisé, j’ai d’autant plus envie de connaître la suite. Malheureusement, il va falloir que je me montre patiente car il ne sortira pas avant un an. Par ailleurs, à la fin, l’auteur donne toutes ses sources, explique ses choix et c’est vraiment très intéressant à lire, d’en apprendre un peu plus sur l’inspiration de l’auteur. 

Conclusion

Un énorme coup de cœur, le plus gros que j’ai eu depuis un bon moment. J’ai rarement lu un livre comparable avec autant de qualité. Je n’arrive même pas à lui trouver un petit défaut. C’est bien simple, il n’en a pas. Il est certes catégorisé comme un roman young adult mais les adultes y trouveront largement leur compte car, finalement, il n’est pas si jeunesse que cela. Les adolescents ne seront peut-être pas aussi sensibles à toutes les subtilités de l’intrigue, des enjeux, de la psychologie des personnages… C’est définitivement un roman à lire, de toute urgence. Il ne laissera personne indifférent. 

Chroniques des autres tomes :

Chroniques des autres participants : Aveline

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The Goddess War, Antigoddess de Kendare Blake

2/26/2014

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Old gods never die...

Or so Athena thought. But then the feathers started sprouting beneath her skin, invading her lungs like a strange cancer, and Hermes showed up with a fever eating away his flesh. So much for living a quiet eternity in perpetual health. 

Desperately seeking the cause of their slow, miserable deaths, Athena and Hermes travel the world, gathering allies and discovering enemies both new and old. Their search leads them to Cassandra - an ordinary girl who was once an extraordinary prophetess, protected and loved by a god. 

Every one of them dies in their own way. Some choke on feathers. Others become monsters. All of them rage against their last breath.

The Goddess War is about to begin.

Pas d'extrait

Lecture commune

Je continue de partager d’autres découvertes avec Aveline. Kendare Blake est une auteur qui est loin de nous être inconnue puisque nous avons déjà pu faire une autre lecture commune sur le deuxième et dernier tome de sa première série, Anna. The Goddess War est sa nouvelle trilogie et elle semble déjà bien prometteuse.

Ce qu'il faut savoir sur l'auteur

Elle reprend souvent des univers qui sont très connus voire complètement classiques. Dans Anna dressed in blood  et sa suite, elle s’inspirait des légendes urbaines telles que celle de la Dame blanche, des histoires de fantômes… Un peu comme dans la série Supernatural. Avec The Goddess War, elle succombe à la mode du moment de réécrire les contes et légendes de la mythologie grecque. Adorant cette thématique, j’attendais donc beaucoup de cette lecture.

Pourtant, je savais que je n’allais pas être déçue de ce point de vue. En effet, si aux premiers abords, les univers qu’elle propose peuvent paraître sans grande originalité, c’est loin d’être forcément le cas. Kendare Blake a un droit incroyable pour s’approprier les choses, en proposant une vision totalement personnelle et qui sort véritablement des senties battus. Ici, la mythologie grecque est totalement revisitée.

Et de manière magistrale. Elle apporte des éléments nouveaux qui fonctionnent à merveille et qui n’ont jamais été lu, écrit jusqu’à maintenant. Le postulat de départ est que les dieux de l’Olympe sont en train de mourir, chacun d’une manière qui lui est propre, en fonction de ses caractéristiques personnelles. Par exemple, Athéna, dont le symbole était la chouette, meurt lentement, s’étouffant à cause de plus d’hiboux. C’est vraiment très intéressant et très bien développé. Il y a encore quelques questions en suspend dont la plus importante. Pourquoi les dieux de l’Olympe sont-ils en train de mourir alors qu’ils sont censés être immortels ?

Au final, l’univers tel qu’il est décrit donne une ambiance particulière au roman. En effet, The Goddess War est un roman sombre, torturé, où la mort est omniprésente. Nous sommes à des années lumières d’une série comme Percy Jackson. Ici, c’est beaucoup plus adulte. Il n’y a pas de place pour l’humour mais plutôt à la gravité. L’auteur fait vraiment un travail fantastique et incroyable sur le monde mis en place et sur l’ambiance qu’elle cherche à donner. C’est toujours une grande réussite.

L'histoire

La contrepartie est que l’histoire met un certain temps à se mettre en place. Les cent premières pages sont véritablement là pour présenter les personnages principaux, les enjeux de l’intrigue… J’avoue qu’au début, j’ai eu un peu de mal à pleinement entrer dans l’histoire. Il m’a fallu un petit moment pour m’adapter. Ce n’était pas totalement inintéressant et j’avais tout de même très envie de continuer. C’était juste un peu long.

Cependant, une fois sur ma lancée, impossible de m’arrêter. Les événements s’accélèrent progressivement. Il y a un peu plus de rebondissements. Les dieux s’affrontent entre eux, ils recherchent Cassandra. C’est déjà un peu plus prenant que les premières pages. A la fin, tout s’accélère et ça se sent. Les paragraphes sont plus courts, ils alternent beaucoup plus rapidement les points de vue. Au final, un certain sentiment d’urgence se dégage avec la question de savoir si tout se finira bien ou non.

Finalement, les dernières pages se révèlent vraiment palpitantes et surprenantes. Si j’avais pu rapidement deviner l’identité réelle d’Aidan, j’avoue que c’est l’unique révélation que j’ai vu venir. Aussi non, je suis allée de surprises en surprises. J’ai eu l’impression que la fin pouvait tout de même suffire à elle-même. Cependant, je lirai la suite. Il y a quelques questions qui n’ont pas trouvé de réponses et j’ai très envie de les connaître.

Les personnages

J’ai tout de suite beaucoup apprécié et accroché aux personnages d’Hermès, d’Athéna et d’Odysseus. Dès le commencement, ils sont très intéressants et j’ai largement préféré lire leurs passages car ils arrivent beaucoup plus de choses à eux qu’à Cassandra, du moins au départ. Il est vrai qu’au début, j’avais envie de passer tous les moments où l’auteur se concentre sur Cassandra. Ces derniers étaient parfois un peu longs. Toutefois, quand les événements commencement à s’accélérer et que certaines pièces du puzzle se mettent en place, j’ai trouvé que Cassandra était un peu plus intéressante à suivre et l’intrigue s’en ai trouvé nettement amélioré et, dans les dernières pages, je l’ai tout autant adoré qu’Athéna. Je suis même impatiente de la retrouver dans le deuxième tome.

En revanche, là où je trouve que l’auteur a fait un sacré travail, c’est sur la psychologie des dieux. En effet, elle montre bien la difficulté qu’ils ont à se dire qu’ils sont en train de mourir, comme de simples mortels. Ils veulent encore agir, parfois, comme les dieux qu’ils étaient mais ils n’ont plus la puissance. Ils sont devenus des histoires… J’ai vraiment trouvé cette dualité bien développé, sans alourdir le roman, bien au contraire.

Le mot de la fin

Malgré un début qui m’a quelque peu mise en difficulté, la suite se révèle bien plus prenante et à la hauteur de mes espérances. Le coup de cœur n’est pas loin. Il sera peut-être pour le deuxième tome qui sort au mois de septembre qui devrait s’intituler Mortal Gods.

Chroniques des autres tomes : Mortal Gods ;

Chroniques des autres participants : Aveline 

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