Quand la dystopie rencontre le conte de fées !
Dans un futur proche, les États-Unis et leur dette colossale ont été rachetés par la Chine. Des ruines est née Illeá, une petite monarchie repliée sur elle-même et régie par un système de castes. Face à la misère, des rebelles menacent la famille royale. Un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne...
Pour trente-cinq jeunes filles du royaume d'Illeá, la « Sélection » s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre une vie de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le cœur du jeune Prince Maxon, l'héritier du trône. Mais pour America Singer, qui a été inscrite d'office à ce jeu par sa mère, être sélectionnée relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure ; quitter sa famille et entrer dans une compétition sans merci pour une couronne qu'elle ne désire pas ; et vivre dans un palais, cible de constantes attaques de rebelles...
Puis America rencontre enfin le Prince. En chair et en os. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés : l'existence dont elle rêvait avec Aspen supportera-t-elle la comparaison face à cet avenir qu'elle n'aurait jamais osé imaginer ?
Pas d'extrait
Princesses et téléréalité
Un roman qui m'a énormément fait rêver
En effet, cela permet de voir l’envers du décor de cette Sélection qui permettra d’élire la future reine du pays. Le lecteur est ainsi plongé dans un monde fait de trahisons et de coups bas. Tout est presque permis pour attirer l’attention du prince héritier. J’ai aimé toute cette ambiance de faux semblants, de ne pas savoir à qui se fier… Par ailleurs, le fait que des rebelles essaient et puissent entrer dans le château rajoute une tension supplémentaire qui n’est pas désagréable.
Des défauts à souligner
Par ailleurs, aucune indication n’est donnée concernant, cette fois-ci, la politique menée par le roi et la reine. Il est juste fait mention de deux groupes de rebelles et l’unique chose qui les distingue entre eux, c’est l’usage ou non de la violence. Après, Kiera Cass n’explique rien de leurs motivations, des raisons qui les poussent à attaquer le palais royal… Quels sont les reproches que l’on peut formuler à l’encontre de ce pouvoir ? Nous ne savons rien de ce monde. Or, à mon avis, c’est un aspect important d’une dystopie, c’est ce qui fait tout son charme. J’espère que le deuxième tome nous donnera un peu plus de détails.
Un autre petit aspect qui m’a légèrement déçu, c’est que les dernières pages de ce premier tome laissaient présager que L’Elite aura le droit à son triangle amoureux, malheureusement. Or, c’était un point qui avait son charme : Aspen semblait bien loin et la relation entre le personnage principal, America, et le prince, Maxon, était plutôt bien partie. Je suis tout de même curieuse de voir comment tout cela va évoluer.