Il y a aussi Jane, seize ans. La rebelle de service. Celle qui a créé un blog où elle raconte les crimes que sa noble famille a perpétrés à travers les siècles. Même les journalistes y puisent leurs scoops !
Enfin, il y a Sassy. A quinze ans, c’est une malchanceuse ultra-sensible. Et elle est persuadée d’avoir commis un meurtre.
Trois soeurs, trois vies, trois lettres… Pour convaincre une horrible grand-mère de ne pas les déshériter !
Allez, vivez vos vies comme il se doit et comme vous l’entendez.
Une lecture sans prise de tête...
... Ou presque !
Jane tient un blog sur lequel elle raconte l’histoire de sa famille. Ces passages sont véritablement ce que j’ai préféré du roman. En effet, ils sont assez drôles car elle a une façon particulière de présenter les choses. Malheureusement, ils sont trop peu nombreux. C’est également le personnage le moins niaiseux de tout le livre et qui a le plus d’humour également.
La dernière partie est consacrée à Sassy, une petite adolescente innocente et naïve à un point inimaginable qui m’a ennuyé, énervé… J’avais souvent envie de la secouer. Pendant ma lecture, j’ai souvent levé les yeux au ciel. C’est un personnage vraiment très fade. Heureusement, sa « lettre » est la partie la plus courte du livre. Elle ne doit faire qu’une centaine de pages. Quel soulagement quand je suis arrivée à la fin !
Concernant l’épilogue, ce dernier m’a plutôt laissé sceptique. Je me suis dit : « tout ça pour… ça ! ». Je n’ai pas trouvé cela particulièrement drôle et je n’ai pas vraiment compris l’intérêt de ce lynchage et la lettre de la grand-mère, en réponse à celles de ses petites-filles. Elle est telle que le reste du roman : décevante et ennuyeuse. Ce fut une véritable consolation quand Les sœurs Sullivan s’est terminé et que j’ai pu, finalement, passer à autre chose.