Son nom de code : Komiko, hacker activiste au sein du collectif 4/06.
Leur objectif : lutter contre la corruption.
Un ennemi : les grands groupes capitalistes.
Un danger : y laisser sa vie.
Le dragon a le dos brisé... murmurait Lian.
La poésie de la phrase lui plaisait tant qu’elle ne pouvait s’empêcher de la répéter.
Retour en Asie
Un roman très sympathique
L’intrigue commence fort puisque, dès le commencement, les premiers indices de l’enquête sont donnés. Il donne aussi le ton général du livre : de l’action, des rebondissements en cascade et des révélations. Le tout s’enchaîne très vite et cette impression est renforcée par le fait que l’action se déroule sur une période très courte. Il y a un ultimatum et cela rajoute de la pression.
Enfin, j’ai beaucoup aimé tous les petits plus autour de l’intrigue. Premièrement, le cadre spatiale m’a énormément plu. L’action se situe à Hong Kong et l’auteur essaie tout de même d’y insérer des éléments culturels, géographiques et sociologiques. Certes, ils ne font pas foule mais ils donnent une petite touche d’intérêts qui n’est pas déplaisante du tout. Cela rajoute aussi un peu de vraisemblance.
De plus, j’ai aimé l’idée de hackers défendant les intérêts des populations et de l’environnement en dénonçant les grandes entreprises capitalistes. Il est évoqué de manière rapide mais suffisante pour ma part car, aussi non, l’auteur risquait de me perdre. Mais tout cet aspect était captivant et donnait lieu à une enquête plutôt passionnante, tout en restant accessible aux plus jeunes.
Deux reproches à formuler
Ensuite, j’ai encore un petit regret concernant cet ouvrage. C’est que lors des discussions des membres de 04/06, il y a un des participants qui parle avec un langage SMS assez terrible. Je me suis sentie assez vieille en essayant de décrypter chacune de ses interventions. Je n’écris pas du tout ainsi, même mes messages instantanés. Ce fut parfois assez ardu de comprendre tel ou tel mot. Parfois, je zappais totalement un mot car je n’arrivais pas à le comprendre. C’est arrivé plusieurs fois, c’est pour ça que je tenais à le souligner.