Vingt ans plus tôt, en 1860, dans les gorges de la Nevada, Jean Ferrier est exécuté par de sanguinaires Mormons chargés de faire respecter la loi du prophète. Sa fille, Lucie, est séquestrée dans le harem du fils de l'Ancien.
Quel lien entre ces deux événements aussi insolites que dramatiques ? Un fil ténu, un fil rouge que seul Sherlock Holmes est capable de dévider. Une intrigue tout en subtilités où, pour la première fois, Watson découvre le maître.
L’extraordinaire est une chose, le mystère en est une autre. Le crime le plus banal est souvent le plus mystérieux : il ne présente aucun caractère dont on puisse tirer des déductions.
Le début d'une belle amitié
Personnellement, j’ai plus redécouvert ce roman, car Une étude en rouge est considéré comme tel et non comme une nouvelle. En effet, ma lecture remontait à mes premières années de lycée. Je m’en souvenais que partiellement et, encore, seulement grâce à la série Sherlock de la BBC ou des films.
Ma chronique
La première fois que nous voyons le détective-consultant, c’est dans un laboratoire où il vient de découvrir un procédé permettant de mettre en évidence le sang. J’aime vraiment cette introduction de ce personnage. J’adore Sherlock Holmes et c’est toujours avec un grand plaisir que je le retrouve à chacune de ses aventures. Je le trouve attachant malgré le fait qu’il peut apparaître froid, se moquant du sort de ses semblables… J’admire sa capacité de déduction juste à partir d’observation. Le suivre sur cette première affaire est un véritable régal. J’ignore comment il fait pour toujours avoir une longueur d’avance.
Concernant l’intrigue maintenant, si je me souvenais de certains aspects, j’en ai totalement oublié d’autres. Il y a un moment en particulier dans le livre dont je ne me souvenais absolument pas et cela m’a même choqué pendant un moment, à tel point que je me suis dit que ce n’était pas possible, mon exemplaire devait avoir un sérieux problème. Mais non, c’était ainsi. Il s’agit du passage chez les Mormons. Il est tellement soudain et abrupte. Je ne m’y attendais pas. J’ai mis un petit temps à m’adapter à cette nouvelle narration. Aussi non, je n’ai rien à redire de l’enquête. C’était intéressant, avec pas mal de suspense.
Comparaison avec la série
J’ai commencé à regarder Elementary mais je la trouve vraiment moins bien, moins respectueuse de l’œuvre de Conan Doyle. Il n’y a pas cette saveur so british qu’on retrouve dans Sherlock. Et puis, l’acteur qui joue le célèbre détective anglais est moins convaincant que Benedict Cumberbatch qui incarne à merveille le personnage.