Réalisateur : Stefan Ruzowitzky
Date de sortie française : 2008
Durée : 1 heure 38 minutes
Avec : August Diehl...
Berlin, 1936, Salomon "Sally" Sorowitsch est le roi des faussaires, expert en billets de banque. Juif trahi sous l'Allemagne nazie, il est arrêté par la Gestapo et interné dans le camp de Mauthausen. Mais Sally est vite transféré dans le camp de Sachsenhausen. Il est accueilli par le commissaire Herzog, qui dirige ici une opération secrète. Les nazis souhaitent qu'il collabore à l'Opération Bernhard : affaiblir l'économie des alliés.
Avec le soutien d'experts juifs triés sur le volet, Sorowitsch est désormais chargé d'imprimer à grande échelle des devises étrangères. Si leur travail n'est pas couronné de succès, les faux-monnayeurs seront exécutés. Il ne s'agit plus de sauver sa peau à tout prix mais d'interroger sa conscience.
Film allemand de 2005 (pour la sortie française), Les faussaires s'inspire d'une histoire vraie, l'opération Bernhard, d'après l'ouvrage d'Adolf Burger, un des survivants du camp de concentration où l'opération se déroulait. Pourquoi ce film ? Il m'arrive souvent de regarder ce que les Allemands font comme films. De plus, j'aime beaucoup l'acteur August Diehl.
Les faussaires se révèle être un film historique intéressant. Le réalisateur a vraiment bien su donner un certains suspense à cette histoire. Le spectateur espère que tous les prisonniers survivront au camp, qu'ils s'en sortiront dans cette mission qui leur a été confiée pour faire couler l'économie de certains pays alliés. La réalisation est irréprochable et la lumière est extrêmement bien choisie. Elle renforce l'ambiance générale du film. Les plans ne sont jamais trop lumineux, reflétant ainsi une situation qui semble sans espoir, sans issu.
Par ailleurs, les acteurs sont tous excellents et ils font très bien passer les sentiments et les contradictions qui les habitent. En effet, le film porte également sur cette question de la résistance ou de la collaboration et sur le prix à payer. Cet aspect est vraiment très bien montré et captivant. Au final, Les faussaires est un film historique qui propose un aspect de la Seconde Guerre mondiale qui est peu connu et sans pour autant être ennuyeux, malgré l'aspect psychologique qui est
fortement développé.
Un très bon film qui mériterait d'être plus connu. August Diehl sort du lot mais l'acteur principal ne démérite pas non.
Date de sortie française : 2008
Durée : 1 heure 38 minutes
Avec : August Diehl...
Berlin, 1936, Salomon "Sally" Sorowitsch est le roi des faussaires, expert en billets de banque. Juif trahi sous l'Allemagne nazie, il est arrêté par la Gestapo et interné dans le camp de Mauthausen. Mais Sally est vite transféré dans le camp de Sachsenhausen. Il est accueilli par le commissaire Herzog, qui dirige ici une opération secrète. Les nazis souhaitent qu'il collabore à l'Opération Bernhard : affaiblir l'économie des alliés.
Avec le soutien d'experts juifs triés sur le volet, Sorowitsch est désormais chargé d'imprimer à grande échelle des devises étrangères. Si leur travail n'est pas couronné de succès, les faux-monnayeurs seront exécutés. Il ne s'agit plus de sauver sa peau à tout prix mais d'interroger sa conscience.
Film allemand de 2005 (pour la sortie française), Les faussaires s'inspire d'une histoire vraie, l'opération Bernhard, d'après l'ouvrage d'Adolf Burger, un des survivants du camp de concentration où l'opération se déroulait. Pourquoi ce film ? Il m'arrive souvent de regarder ce que les Allemands font comme films. De plus, j'aime beaucoup l'acteur August Diehl.
Les faussaires se révèle être un film historique intéressant. Le réalisateur a vraiment bien su donner un certains suspense à cette histoire. Le spectateur espère que tous les prisonniers survivront au camp, qu'ils s'en sortiront dans cette mission qui leur a été confiée pour faire couler l'économie de certains pays alliés. La réalisation est irréprochable et la lumière est extrêmement bien choisie. Elle renforce l'ambiance générale du film. Les plans ne sont jamais trop lumineux, reflétant ainsi une situation qui semble sans espoir, sans issu.
Par ailleurs, les acteurs sont tous excellents et ils font très bien passer les sentiments et les contradictions qui les habitent. En effet, le film porte également sur cette question de la résistance ou de la collaboration et sur le prix à payer. Cet aspect est vraiment très bien montré et captivant. Au final, Les faussaires est un film historique qui propose un aspect de la Seconde Guerre mondiale qui est peu connu et sans pour autant être ennuyeux, malgré l'aspect psychologique qui est
fortement développé.
Un très bon film qui mériterait d'être plus connu. August Diehl sort du lot mais l'acteur principal ne démérite pas non.