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J'adore New York de Lindsey Kelks

2/28/2014

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Pendant le mariage de sa meilleure amie, Angela surprend son fiancé dans les bras d’une autre. Munie d’une robe de demoiselle d’honneur, d’une paire de Louboutin et de son passeport, elle saute dans un avion à destination de New York. Sur place elle se lie d’amitié avec Jenny, l’adorable réceptionniste de l’hôtel où elle atterrit, s’offre le relooking du siècle, décroche un job de rêve. Sa nouvelle vie n’a pas fini de la surprendre : la voilà bientôt courtisée par un banquier et une rock star…

Pas d'extrait

Une romance contemporaine

Je suis ravie d’avoir pu découvrir ce titre. De temps à autre, la romance est un genre qui m’attire et je ne crache pas sur une belle histoire d’amour qui va me transporter. Il suffit souvent juste que je trouve le bon roman au bon moment. En commençant ce livre, je m’attendais vraiment à voyager, à rêver… Je n’ai pas été déçue.

Un roman dans l'air du temps 

J’adore New York est quasiment un coup de cœur. En tout cas, j’ai vraiment passé un bon moment. En effet, dès les premières pages, le ton est donné. Le livre m’a véritablement fait rêver. Le livre m’a véritablement transporté et ce, malgré le manque, parfois, de crédibilité. Tout semble presque trop facile pour Angela. Elle dépense sans compter, elle trouve le job de ses rêves à peine débarquée de Londres pour commencer sa nouvelle vie à New York, elle rencontre les bonnes personnes au bon moment, elle est courtisée par de jeunes hommes très bien faits de leurs personnes. Pourtant, ces petits défauts ont été amoindris par le fait que, oui, malgré tout, cela m’a vraiment donné envie d’être à sa place.

En effet, je me suis follement amusée à suivre par procuration les aventures d’Angela dans sa nouvelle vie et ville. Cet aspect est même souligné à un moment donné dans le roman, lorsque cette dernière rencontre une des ses lectrices par hasard qui disait qu’elle adorait le blog car la jeune anglaise a osé faire des choses dont la majorité rêve simplement de faire. Du coup, je me suis énormément attaché à Angela et ce d’autant plus que, à certains égards, je me suis parfois reconnue en elle, notamment dans le fait qu’elle ne sait pas vraiment ce qu’elle veut dans la vie.

De l'humour

J’ai beaucoup ri et souri pendant cette lecture mais avec discrétion car, la plupart du temps, je lisais pendant mes cours. Le comique de situation est très bien exploité et, à mon avis, l’auteur ne tombe jamais à côté. Par ailleurs, à aucun moment, je n’ai trouvé que l’humour était lourd.

J’adore New York est un livre extrêmement divertissant et que j’ai littéralement dévoré. En fait, c’était pile poil ce dont j’avais besoin juste avant les vacances : un roman léger et qui ne prend pas la tête, une histoire d’amour toute adorable. Pour autant, il a tout de même su m’étonner et dans un bon sens. En effet, je ne m’attendais absolument pas à ce que le personnage principal fasse ce choix, à ce que le livre se termine ainsi. Dès le début, je pensais connaître le fin mot de l’histoire, comme bien souvent dans ce type de littérature mais ce fut loin d’être le cas. Cependant, avec du recul et en y réfléchissant bien, cette fin a quelque chose de logique. Le roman ne pouvait pas se terminer autrement.

Pour finir

Le coup de cœur n’était pas loin. Ce qui m’a surtout dérangé, c’est l’omniprésence de marques de haute couture. J’adore la mode, vraiment, mais savoir qu’elle adore son nouveau sac Marc Jacobs, ça va une fois mais à longueur de temps, cela devient juste horrible. J’adore les miens aussi mais je ne le crie pas sur tous les toits et tout le temps.

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The Goddess War, Antigoddess de Kendare Blake

2/26/2014

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Old gods never die...

Or so Athena thought. But then the feathers started sprouting beneath her skin, invading her lungs like a strange cancer, and Hermes showed up with a fever eating away his flesh. So much for living a quiet eternity in perpetual health. 

Desperately seeking the cause of their slow, miserable deaths, Athena and Hermes travel the world, gathering allies and discovering enemies both new and old. Their search leads them to Cassandra - an ordinary girl who was once an extraordinary prophetess, protected and loved by a god. 

Every one of them dies in their own way. Some choke on feathers. Others become monsters. All of them rage against their last breath.

The Goddess War is about to begin.

Pas d'extrait

Lecture commune

Je continue de partager d’autres découvertes avec Aveline. Kendare Blake est une auteur qui est loin de nous être inconnue puisque nous avons déjà pu faire une autre lecture commune sur le deuxième et dernier tome de sa première série, Anna. The Goddess War est sa nouvelle trilogie et elle semble déjà bien prometteuse.

Ce qu'il faut savoir sur l'auteur

Elle reprend souvent des univers qui sont très connus voire complètement classiques. Dans Anna dressed in blood  et sa suite, elle s’inspirait des légendes urbaines telles que celle de la Dame blanche, des histoires de fantômes… Un peu comme dans la série Supernatural. Avec The Goddess War, elle succombe à la mode du moment de réécrire les contes et légendes de la mythologie grecque. Adorant cette thématique, j’attendais donc beaucoup de cette lecture.

Pourtant, je savais que je n’allais pas être déçue de ce point de vue. En effet, si aux premiers abords, les univers qu’elle propose peuvent paraître sans grande originalité, c’est loin d’être forcément le cas. Kendare Blake a un droit incroyable pour s’approprier les choses, en proposant une vision totalement personnelle et qui sort véritablement des senties battus. Ici, la mythologie grecque est totalement revisitée.

Et de manière magistrale. Elle apporte des éléments nouveaux qui fonctionnent à merveille et qui n’ont jamais été lu, écrit jusqu’à maintenant. Le postulat de départ est que les dieux de l’Olympe sont en train de mourir, chacun d’une manière qui lui est propre, en fonction de ses caractéristiques personnelles. Par exemple, Athéna, dont le symbole était la chouette, meurt lentement, s’étouffant à cause de plus d’hiboux. C’est vraiment très intéressant et très bien développé. Il y a encore quelques questions en suspend dont la plus importante. Pourquoi les dieux de l’Olympe sont-ils en train de mourir alors qu’ils sont censés être immortels ?

Au final, l’univers tel qu’il est décrit donne une ambiance particulière au roman. En effet, The Goddess War est un roman sombre, torturé, où la mort est omniprésente. Nous sommes à des années lumières d’une série comme Percy Jackson. Ici, c’est beaucoup plus adulte. Il n’y a pas de place pour l’humour mais plutôt à la gravité. L’auteur fait vraiment un travail fantastique et incroyable sur le monde mis en place et sur l’ambiance qu’elle cherche à donner. C’est toujours une grande réussite.

L'histoire

La contrepartie est que l’histoire met un certain temps à se mettre en place. Les cent premières pages sont véritablement là pour présenter les personnages principaux, les enjeux de l’intrigue… J’avoue qu’au début, j’ai eu un peu de mal à pleinement entrer dans l’histoire. Il m’a fallu un petit moment pour m’adapter. Ce n’était pas totalement inintéressant et j’avais tout de même très envie de continuer. C’était juste un peu long.

Cependant, une fois sur ma lancée, impossible de m’arrêter. Les événements s’accélèrent progressivement. Il y a un peu plus de rebondissements. Les dieux s’affrontent entre eux, ils recherchent Cassandra. C’est déjà un peu plus prenant que les premières pages. A la fin, tout s’accélère et ça se sent. Les paragraphes sont plus courts, ils alternent beaucoup plus rapidement les points de vue. Au final, un certain sentiment d’urgence se dégage avec la question de savoir si tout se finira bien ou non.

Finalement, les dernières pages se révèlent vraiment palpitantes et surprenantes. Si j’avais pu rapidement deviner l’identité réelle d’Aidan, j’avoue que c’est l’unique révélation que j’ai vu venir. Aussi non, je suis allée de surprises en surprises. J’ai eu l’impression que la fin pouvait tout de même suffire à elle-même. Cependant, je lirai la suite. Il y a quelques questions qui n’ont pas trouvé de réponses et j’ai très envie de les connaître.

Les personnages

J’ai tout de suite beaucoup apprécié et accroché aux personnages d’Hermès, d’Athéna et d’Odysseus. Dès le commencement, ils sont très intéressants et j’ai largement préféré lire leurs passages car ils arrivent beaucoup plus de choses à eux qu’à Cassandra, du moins au départ. Il est vrai qu’au début, j’avais envie de passer tous les moments où l’auteur se concentre sur Cassandra. Ces derniers étaient parfois un peu longs. Toutefois, quand les événements commencement à s’accélérer et que certaines pièces du puzzle se mettent en place, j’ai trouvé que Cassandra était un peu plus intéressante à suivre et l’intrigue s’en ai trouvé nettement amélioré et, dans les dernières pages, je l’ai tout autant adoré qu’Athéna. Je suis même impatiente de la retrouver dans le deuxième tome.

En revanche, là où je trouve que l’auteur a fait un sacré travail, c’est sur la psychologie des dieux. En effet, elle montre bien la difficulté qu’ils ont à se dire qu’ils sont en train de mourir, comme de simples mortels. Ils veulent encore agir, parfois, comme les dieux qu’ils étaient mais ils n’ont plus la puissance. Ils sont devenus des histoires… J’ai vraiment trouvé cette dualité bien développé, sans alourdir le roman, bien au contraire.

Le mot de la fin

Malgré un début qui m’a quelque peu mise en difficulté, la suite se révèle bien plus prenante et à la hauteur de mes espérances. Le coup de cœur n’est pas loin. Il sera peut-être pour le deuxième tome qui sort au mois de septembre qui devrait s’intituler Mortal Gods.

Chroniques des autres tomes : Mortal Gods ;

Chroniques des autres participants : Aveline 

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Pour vous, Mesdames ! La mode en temps de guerre

2/19/2014

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"J'avais coupé cette jupe dans le pantalon de mon père, j'avais fait ce sac en ficelle, j'avais utilisé de la grosse toile pour faire des chaussures. J'avais deux jupes, une robe et pas davantage, avec ça on arrivait quand même à être élégante". Jeanne, adolescente à Lyon pendant la guerre.

L'évocation de ces prouesses restitue de façon quasi immédiate, avec les chaussures à semelles de bois et le trait sur la jambe imitant la couture du bas, tout un pan de la vie quotidienne des Françaises entre 1939 et 1945. Bien loin de la légèreté supposée du sujet, la mode et le vêtement représentent un enjeu culturel et économique important pendant la guerre.

Bénéficiant des contributions d'historiens et d'historiens de la mode, fort d'une iconographie inédite qui révèle les trésors cachés des collections publiques françaises, l'ouvrage ambitionne de rendre compte de l'énergie déployée par toutes les femmes pour continuer à se vêtir avec élégance, malgré les restrictions et les difficultés. Il dresse aussi, en filigrane, l'image sociale de la femme et son évolution dans cette période si particulière.

S'intéresser à la mode durant cette période tragique n'est pas une démarche futile, qui pourrait même paraître inconvenant à certains. S'intéresser à la mode, c'est interroger notre rapport intime au vêtement, à l'image que l'on donne de soi, même en des circonstances terribles. C'est évoquer le sens de la dignité qui habitait nos mères et nos grands-mères quand elles étaient contraintes de déployer des trésors d'ingéniosité et d'énergie pour continuer à s'habiller et à habiller leur famille en dépit des pénuries de toutes natures auxquelles elles devaient faire face.
L'adjointe au maire de Lyon déléguée à la Mémoire et aux Anciens combattants

D'après une exposition du Centre d'histoire de la déportation et de la résistance

Début janvier, je suis allée voir une exposition sur la mode pendant la Seconde Guerre Mondiale. J’en ai déjà parlé récemment sur le blog. Je l’avais vraiment apprécié et, du coup, je m’étais offert l’ouvrage pour pouvoir prolonger ma visite.

Un ouvrage de qualité

Le livre est vraiment très beau et très bien fait. De nombreux documents (photographies notamment) ponctuent la lecture. Il y a des choses en plus par rapport à l’exposition mais également quelques rares petites choses en moins. Finalement, les deux se complètent parfaitement, l’un étant le prolongement de l’autre et inversement. Il y a beaucoup de photographies de l’époque et notamment certaines qui ont été prise en couleurs, chose rare pour cette période de pénurie.

Les explications concernant la mode durant la guerre, la place de la haute couture, l’industrie textile sont très tournées vers la région lyonnaise qui est très dynamique de ce point de vue. Ce n’est pas un ouvrage général mais spécifique à une région particulière de la France. Cependant, quelques aspects du livre peuvent, bien entendu, s’appliquer à d’autres départements, notamment en ce qui concerne les astuces développés pour faire face aux pénuries de certaines matières premières. L’ouvrage se clôt sur quelques témoignages de lyonnaises qui étaient des jeunes femmes à cette époque. Elles racontent ce qu’elles ont vécu, comment elles arrivaient à se débrouiller… C’est très constructif et le fait de les mettre à la fin vient d’autant plus appuyer, renforcer le propos qui a été développé depuis de le début.

Il y a une petite partie sur la relation entre la mode et le cinéma qui est intéressante et que j’ai aussi pu voir lors de l’exposition à travers certains costumes comme ceux de la série Un village français. Etant une grande fan du septième art et adorant tout particulièrement les films historiques, il est toujours passionnant de connaître la manière dont un costume est créé, surtout quand on veut coller le plus possible à la réalité historique. Malheureusement, et ce n’est pas vraiment un reproche car le livre est parfait en soi, j’aurai aimé que ce point soit bien plus développé. Cette partie est un peu trop courte. Je pense qu’il faut plutôt que j’aille vers des ouvrages plus spécialisés sur le sujet.

Le mot de fin

Pour vous, Mesdames ! La mode en temps de guerre est un ouvrage très bien documenté. Je l’ai trouvé à la fois très captivant et relativement accessible. Je l’ai dévoré.
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Lune Mauve, L'affranchie de Marilou Aznar

2/18/2014

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- Laisse tomber, souffla Nora. Tu n'as rien à te reprocher.
Je lui rendis son sourire, touchée par son confiance. Mais hélas, j'étais loin d'être aussi catégorique qu'elle. Il y avait tant de choses qu'elle ne savait pas. Tant de choses que je leur cachais à tous ! Un vertige me saisit. Petit à petit, j'avais reconstruit ma vie, mais les fondations reposaient sur des sables mouvants. Malgré tous mes efforts, Viridan refusait de se laisser oublier. 

Pas d'extrait

Partenariat

Une nouvelle fois, je tenais à remercier les éditions Casterman pour l’envoi de ce livre. Il y a presque un an de cela, je découvrais l’univers de Marilou Aznar. Le premier tome avait été un coup de cœur et la série s’améliorait vraiment au fut et à mesure.

Un troisième tome encore un cran au-dessus

La fin du deuxième opus, L’héritière, était plutôt incroyable et inattendue. Elle laissait présager une très bonne suite et ce fut, en effet, le cas. Le prologue nous remet tout de suite dans l’ambiance et il fait également parfaitement la jonction entre les deux. Il n’y a rien de négatif à dire sur ce roman. L’univers devient un peu plus sombre au fut et à mesure des tomes et ce n’est pas pour me déplaire. Au contraire car, finalement, l’histoire que nous propose l’auteur est, fait de moins en moins jeunesse. Il y a des morts, des trahisons et j’ai énormément aimé le côté secte mystique qui était déjà évoqué dans le deuxième tome. Cependant, il est un peu plus développé dans L’affranchie. C’est peut-être le point qui m’a le plus marqué, plu du livre.

Marilou Aznar a véritablement une imagination fertile et elle sait construire un univers qui est à la fois très fouillé et très original. Beaucoup d’aspects sortent des sentiers battus comme, par exemple, choisir des croyances de la Mésopotamie ancienne. Je n’ai jamais encore lu quelque chose sur cette civilisation et, à chaque fois que je referme ce roman, j’ai envie de me renseigner sur chaque point que l’auteur évoque. C’est vraiment un univers intéressant.

Du point de vue de l’histoire, il s’agit d’un savant dosage entre, d’une part, actions, rebondissements et révélations et, d’autre part, un aspect plus psychologique, tourné vers les personnages et leurs peurs, leurs doutes, leurs espoirs. Je ne me suis jamais ennuyée et ce d’autant plus que le suspense est complètement maîtrisé du début à la fin. Des questions trouvent leurs réponses en même temps que d’autres s’ouvrent.

Et quelle fin ! Pendant toute la lecture, j’ai cru savoir comment ce troisième tome allait se terminer. Je n’ai pas retenu la leçon des deux ouvrages précédents où tout se passait dans les dernières pages. Ce fut encore le cas ici. Toutes mes certitudes se sont effondrées et j’ai vraiment été étonnée par la tournure que prenaient les événements. C’est toujours surprenant, inattendu. L’auteur frappe fort et je ne sais plus du tout quoi penser ou à quoi m’attendre concernant le dernier tome mais je suis encore plus impatiente de le découvrir !

Les personnages

En fait, je parlerai surtout d’Alexia, la cousine de Séléné. Elle est bien plus présente dans ce tome. Dans le premier, elle était à des années lumières d’être mon personnage préféré. Je la trouvais inintéressante et superficielle à souhait. Pourtant, avec ce livre, la donne a complètement changé. En effet, depuis La disparue, Alexia a énormément évolué. De la petite fille riche sans grand intérêt, elle est devenue un personnage central et clé de l’intrigue. J’ai aimé que chacun de ses tweets ouvrent les chapitres. Ainsi, nous en apprenons plus sur elle, sur ce qu’elle ressent ou ses projets.

C’est définitivement un des personnages qui a le plus évolué depuis le début de la série. C’est désormais une jeune femme intéressante, entourée d’une aura de mystères. Je pense qu’elle aura un grand rôle à jouer dans le dernier tome. En tout cas, je l’espère.

Pour terminer

L’affranchie est un coup de cœur et je n’ai aucun reproche à formuler à son encontre. J’espère que la suite sera rapidement publiée pour que je puisse enfin connaître le fin mot de l’histoire. J’avoue que je ne sais pas du tout à quoi m’attendre mais j’ai l’intime conviction que ce sera grandiose. En attendant, c’est une série qui prouve que les romans fantastiques français ont encore de beaux jours devant eux. Lune Mauve est une excellente série que je recommande.

Chroniques des autres tomes : La disparue ; L'héritière

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Esprits infinis, Perception d'Adeline Dias 

2/16/2014

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"Et si certains d'entre nous étaient dotés de capacités psychiques hors normes ? Votre facteur pourrait lire dans votre esprit, votre collègue de travail ressentir vos émotions... Mais vous ne pourriez pas le savoir, les Psis gardent bien leur secret.

Lorsque Lou rencontre Antoine, elle sent en lui une dangerosité, un mystère qui l'attirent et l'effraient tout à la fois. Elle ne le sait pas encore mais il va l'entraîner dans son monde. Celui des Psis."  

Pas d'extrait

Coup de coeur 2014, Sélection Littérature Imaginaire

Un autre roman lu pour cette magnifique opération mais, malheureusement, je suis loin d’avoir apprécié cette lecture autant que je l’aurai aimé. Le résumé laissait penser une histoire plutôt sympathique et je suis toujours prête à être étonnée. Je ne me demande que ça, même !

De bonnes idées 

Le postulat de départ était plutôt sympathique avec cette idée de gangs réunissant des personnes ayant des pouvoirs psychiques. Certains sont plus ou moins puissants, ce qui donne des tensions, des rapports de force qui peuvent être intéressants. Les pouvoirs psychiques sont un aspect qui m’a charmé au départ. L’auteur a véritablement essayé de donner une certaine épaisseur à son récit. Il y a diverses intensités dans les pouvoirs, des gangs qui imposent leurs lois, des guerres intestines pour avoir le pouvoir… Ce sont finalement des aspects qui restent classiques dans la construction d’un univers mais qui fonctionnement toujours.

Une lecture que je n'ai pas appréciée pour autant

En effet, si j’ai trouvé que l’univers présentait des points intéressant, au final, je n’ai pas spécialement accroché à l’histoire. Il existe plusieurs raisons à cet état de fait. En premier lieu, je n’ai pas du tout aimé la manière dont Adeline Dias nous projette dans son monde. Elle n’en pose pas tout de suite les bases et elle essaie d’introduire son univers  petit à petit, en même temps que l’héroïne découvre ce monde qu’elle ne connaît pas. Parfois, cela fonctionne à merveille, d’autres fois, ça ne marche pas. Or, ce fut le cas ici. Elle balance par-ci, par-là des informations qui m’ont semblé cruciales ou tout du moins importantes, sans pour autant les préciser, donner des explications supplémentaires alors que je les attendais de pied ferme.

L’autre souci et sur ce point, j’émets quelques réserves car cela peut venir de la mise en place de mon exemplaire numérique, est que certains passages ne sont pas franchement compréhensibles. Ce sont des dialogues qui sont à la fois oraux mais également par pensées interposées. Or, cela ne ressort pas vraiment et ne se comprend pas forcément. Parfois, j’ai trouvé ça vraiment gênant et énervant.

Enfin, je n’ai pas du tout apprécié les personnages de l’intrigue. Personnellement, aucun d’entre eux n’a véritablement retenu mon attention. Je crois que la caractéristique principale de chacun d’eux est de m’avoir tapé sur les nerfs. Mais, je crois que la Palme d’Or revient au couple phare du roman. Il n’y en a pas un pour sauver l’autre. Je n’ai rien aimé d’eux, que ce soit la manière dont ils agissaient, chacun cherchant à dominer l’autre, leurs caractères…

Conclusion

Je suis totalement passée à côté de ce roman où pas grand-chose ne m’a plu ou retenu mon attention. Pour ma part, ce ne sera sûrement pas le coup de cœur de cette édition et je ne lirai pas la suite.

Chroniques des autres tomes : 

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