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Percy Jackson, La mer des monstres de Rick Riordan

6/23/2014

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Lorsqu’une simple partie de foot se change en bataille contre un gang de cannibales géants, Percy le demi-dieu a un terrible pressentiment. Comme le lui annonçaient ses étranges cauchemars, les frontières magiques qui protègent la Colonie des Sang-Mêlés sont empoisonnées. Pour sauver leur domaine, Percy et ses amis devront parcourir la mer des Monstres, qui porte bien son nom.

Pas d'extrait

Introduction

Ma lecture du premier tome, Le voleur de foudre, remonte à deux ans à peu près. En effet, je l’avais lu après être allée voir le film. J’avais beaucoup aimé ce mélange entre la mythologie grecque et notre monde actuel. Le film m’avait bien fait rire mais j’ai trouvé qu’il y avait plus d’humour dans le livre. J’ai mis un certain temps à vouloir me plonger dans le deuxième tome.

Un deuxième tome dans la lignée directe du premier

A la lecture de ce livre, je me suis également rendue compte qu’il était nécessaire d’avoir lu Le voleur de foudre car la majorité des actions de La Mer des Monstres y découlent. Ne serait-ce, parfois, que pour d’infimes détails. J’ai vu le film récemment mais il manque pas mal d’éléments comme la présence de Chronos. Je ne me souvenais absolument pas de ce personnage qui, apparemment, aurait déjà rencontré le héros. Il faut aussi se souvenir du passé commun de Luke, Annabeth et de Thalia.

De l'action et des révélations

Pourtant, une fois commencée, je n’ai jamais pu le laisser de côté. Ce n’est pas le livre à lire pendant une période de révision. Quoique…  Mais laissons ce point pour plus tard. Nous retrouvons Percy Jackson pour un nouvel été au camp des demi-dieux mais également pour une nouvelle aventure. Nous entrons véritablement dans le vif du sujet dans ce tome qui est, un peu moins gentillet.

Des alliances se forment, chacun devant commencer à choisir pour qui il souhaite se battre : pour les Dieux ou contre les Dieux. Une légère dimension politique commence à apparaître qui peut ne pas déplaire. Toutefois, je préfère de voir la manière dont elle sera développée par la suite pour véritablement me prononcer dessus. Pour le moment, cette dernière reste superficielle mais nous pouvons penser qu’elle sera pleine de promesses.

Par ailleurs, j’ai pu retrouver ce qui m’avait plus dans le premier livre : des actions à foison, pas une seule seconde de répits, l’envie d’aller toujours plus loin, … La mythologie grecque est très riche d’histoires, plus ou moins connues. Il y a toujours matière pour construire un autre récit et j’ai beaucoup apprécié celui-ci qui s’inspire non seulement d’Ulysse mais également de la Toison d’Or. Ce sont deux mythes que je ne connais que de manière superficielle (j’ai toujours eu envie de lire la légende d’Ulysse mais pas la version de James Joyce). Ce fut absolument palpitant dès la première page, jusqu’à la dernière. Je n’ai eu qu’un seul petit regret – tout, tout petit – c’est que les Dieux n’apparaissent pas. Cependant, ce tome ne se focalise pas sur eux.

De nouveaux personnages

De nouveaux personnages font leurs apparitions telles que Tyson, par exemple. Nous en savons également un peu plus sur Clarisse, fille d’Arès, le dieu de la guerre. Je ne peux pas trop parler des personnages car je risquerai de dévoiler l’intrigue. Cependant, j’ai apprécié les nouveaux venus qui promettent bien des rebondissements ou révélations pour la suite. La fin du livre est assez incroyable sur ce point-là. J’avoue que c’est ce petit côté qui me donne l’irrésistible envie de me plonger dans le troisième tome (et vite). Par ailleurs, la relation Annabeth et Percy commence à se développer, prendre de l’ampleur et je suis curieuse de savoir ce qu’il va en résulter, comment elle va évoluer au fil du temps.

Le mot de la fin

Ce livre est aussi un excellent moment de détente grâce à l’humour et à la répartie de Percy Jackson. Il a toujours la bonne réplique au bon moment. A chaque fois, je souris ou, parfois, sous le regard inquiet des personnes qui peuvent m’entourer, je ris franchement. C’est véritablement délicieux à lire ! J’aime lire ce genre de livres en période d’examens pour faire baisser le stress et la pression avant ou après l’épreuve. La Mer des Monstres se classe directement comme un coup de cœur.

Chroniques des autres tomes : Le voleur de foudre ; Le sort du Titan ; La bataille du Labyrinthe ; Le dernier Olympien

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Le Club des tongs, L'été de tous les mystères d'Ellen Richardson

6/18/2014

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Lizzie s'apprête à passer un triste été seule chez sa tante, sur la petite île de Sunday Island. Une nuit, elle est conviée à un rendez-vous secret dans une cabane perchée sur un arbre. Elle y fait la connaissance de Tash et de Sierra, et son été s'illumine. Les trois jeunes filles se lient immédiatement d'amitié. Accompagnées de Mojo, le chien turbulent de Tash, elles explorent l'île et découvrent un mystère lié à leur passé - un secret qui les menera à un trésor mais mettra en péril leur amitié... 

Elle n'y arriverait jamais ! Les vagues effleuraient déjà la chaussée
lorsque Lizzie dépassa en courant la borne qui marquait le milieu du gué. 

Une lecture estivale

Un nouveau grand merci aux éditions Nathan pour ce roman. Le titre, la quatrième de couverture… tout sentait bon l’été. Il sort le 3 juillet et il plaira très certainement aux jeunes filles.

Un roman sympathique mais pas sans défaut

J’ai passé un très bon moment en compagnie de Tash, Lizzy et Sierra. Elles forment un trio dynamique et attachant dont j’ai suivi avec plaisir les aventures sur Sunday Island. C’est un roman agréable et léger, parfait pour la saison. Néanmoins, ce premier tome est loin d’être totalement parfait. L’été de tous les mystères n’est certainement pas un coup de cœur. Il y a surtout deux raisons à cela.

En premier lieu, le titre du roman nous promettait plein de mystères pendant la lecture. Or, de ce côté-là, je suis franchement déçue. Tout d’abord, il n’y en a véritablement qu’un dans tout le livre. Ensuite, je ne l’ai pas trouvé tellement mystérieux que cela, en définitif. A lire le résumé, je m’attendais à quelque chose d’incroyable alors que, pour mois, c’est une fausse énigme. En plus, le lecteur se doute déjà comment cette histoire va se terminer. Il n’y a pas vraiment de suspense.

Deuxièmement, Le Club des tongs manque sérieusement de développements. J’ai trouvé que tout aillait bien trop vite. Elles deviennent un peu trop immédiatement les meilleures amies du monde. Il n’y a pas réellement de moments où elles apprennent à se connaître. Quelques informations nous sont balancées, pas forcément de manière toujours très subtiles. Par ailleurs, certaines actions, même intéressantes, sont un peu trop vite expédiées, à mon goût. Au final, je referme ce roman avec une impression d’inachevé. Je pense que c’est la raison principale qui fera que les adultes voire les jeunes adultes également trouveront ce roman sympathique, agréable mais sans plus. Il manque quelque chose. Le roman est à partir de 8 ans et c’est clairement cette tranche d’âge qu’il vise.

Quelques mots pour terminer

Un deuxième tome est également prévu et il s’intitule Trois filles à la mer. Le résumé donne envie et je le lirai si l’occasion se présente. J’espère qu’il y aura un peu plus de mystères !

Chroniques des autres tomes : Trois filles à la mer

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Steampunk Chronicles, L'étrange secret de Finley Jayne de Kady Cross

6/17/2014

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Finley Jayne voudrait bien n'être qu'une jeune fille comme les autres. Mais, depuis quelque temps, elle sent se développer en elle une part sombre qui lui donne d'étonnants pouvoirs. Des pouvoirs qu'elle va bien mettre à l'épreuve d'une terrifiante machination... 

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Steampunk

C’est un genre littéraire que je connais très peu. J’ai dû lire un ou deux romans mais je les avais énormément appréciés. L’Angleterre victorienne est une époque que j’aime beaucoup. Je commence une nouvelle série avec cette nouvelle qui présente un peu l’univers et les personnages.

Finley Jayne

C’est une jeune servante qui dispose d’un pouvoir particulier dont nous apprenons la teneur que seulement au bout de quelques pages. J’ai aimé le fait que l’auteur ne dévoile pas tout de suite le secret de son personnage principal. Certains des autres protagonistes semblent le connaître. Cela donne encore plus envie de lire la suite des aventures. J’avais émis quelques hypothèses mais elles se sont toutes révélées fausses.

Aussi non, le personnage de Finley Jane m’a tout de suite plu. Elle a du caractère et elle essaie de composer avec son étrange pouvoir. J’ai suivi avec passion son aventure dans cette courte nouvelle. Malgré le fait qu’il s’agisse avant tout d’introduire certains aspects de l’univers qui va être développé par la suite, L’étrange secret de Finley Jane est très prenant, tout en mélangeant plusieurs points ou inspirations qui m’ont parlé. J’ai pensé à Frankenstein de Mary Shelley, par exemple, ou L’étrange cas de Dr. Jekyll et de Mr. Hyde de Robert Louis Stevenson. 

Conclusion

Je voulais lire cette première nouvelle afin de savoir si je pouvais continuer la série, si elle en valait la peine. J’ai eu ma réponse et elle est plutôt très positive. J’ai beaucoup aimé l’univers, l’histoire et le personnage principal.

Chroniques des autres tomes : L'étrange pouvoir de Finley Jayne ; Dangereux secret

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Les enfants de Willesden Lane de Mona Golabek et Lee Cohen

6/16/2014

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1938. Vienne.

Lisa Jura est juive. Lisa est aussi un prodige de la musique, une pianiste de génie âgée tout juste de quatorze ans. Vienne, capitale de la musique qui a vu se succéder Mozart, Beethoven, Schubert et Liszt, est devenue depuis peu une patrie hostile, voire dangereuse pour elle, rongée de l’intérieur par la barbarie nazie. Lorsqu’on offre à ses parents l’opportunité de sauver l’un de leurs enfants en l’envoyant loin, à l’abri, en Angleterre, le choix est difficile : c’est Lisa qui partira. Quand elle monte à bord du train qui doit l’emmener à Londres, Lisa est consciente qu’un grand avenir s’offre à elle, et qu’elle doit vivre pour sa famille qui se sacrifie pour elle. Sauf que rien ne se passe comme prévu. Lise échoue au 243 Willesden Lane, un foyer pour enfants dans une ville ravagée de la Seconde Guerre mondiale.

Accrochez-vous à la musique. Elle sera votre meilleure amie. 

Pourquoi ce livre ?

Encore une fois, je remercie les éditions Hachette Romans Jeunesse pour ce roman. La Seconde Guerre mondiale est une des périodes historiques dont j’aime le plus lire de romans. Cependant, j’ai vite fait le tour du sujet et je recherche de plus en plus de l’originalité : le livre qui évoquera un point peu vu, un point de vue totalement différent… Les enfants de Willesden Lane parlait du kindertransport. Je n’en avais jamais entendu parler. Je me suis donc plongée dans l’aventure afin d’en apprendre un peu plus.

Par ailleurs, il s’agit d’une histoire vraie puisque l’auteur raconte l’histoire de sa mère.

Un roman en demi-teinte

J’ai eu un peu de mal au début à pleinement accroché à l’histoire. Les cent premières pages ne sont pas forcément les plus intéressantes car il manquait quelques petites choses pour rendre le livre un brin captivant. Premièrement, j’aurai aimé plus d’explications sur comment les parents juifs arrivaient à envoyer leurs enfants à l’étranger. En lisant ce livre, j’avais l’impression que c’était presque trop facile alors que j’imagine que cela ne devait être absolument pas le cas. J’aurai également adoré connaître le point de vue des allemands sur la question.

En outre, le kindertransport est plutôt survolé à mon avis alors que, au regard de la présentation du roman, il semblait être un thème beaucoup plus central. Pour ma part, il est plutôt de la vie quotidienne des réfugiés, de la manière dont ils sont finalement traités en Angleterre mais également de la vie pendant la guerre, comment les anglais vivent le Blitz… J’avoue que je suis tout de même passé d’un sujet qui m’intéressait à un autre qui me passionnait beaucoup plus. Je ne suis donc pas totalement déçue par ce roman.

Cependant, après les cent premières pages dépassés, Les enfants de Willesden Lane m’a légèrement plus captivée. Tout d’abord, comme je viens de l’évoquer, le thème qui vient est beaucoup pus intéressant, à mon avis mais également bien plus développé. On suit Lisa et ses premiers pas dans la capitale anglais, comment elle réussit petit à petit à concilier son travail, les épreuves que la guerre et la vie mettent sur sa route, la musique…

Bien entendu, les dernières pages sont toujours faites pour nous tirer quelques larmes et cela réussit à chaque fois. C’est sûr, ce qui est arrivé est absolument horrible ce qui s’est passé mais l’auteur nous rappelle qu’il faut toujours garder espoir et de s’accrocher à ses rêves. La morale finale, certes classique, reste tout de même d’actualité.

D'autres petits défauts

Les enfants de Willesden Lane n’était peut-être pas le coup de cœur que j’escomptais. Toutefois, il reste tout de même une lecture agréable et instructive. Mais il manquait quelques choses pour que j’apprécie pleinement et réellement cette histoire qui, pourtant, présentait des aspects plutôt originaux en traitant des points concernant cette période historique qui sont peu connus ou évoqués. Il reste tout de même quelques défauts.

En premier lieu, il y a la profusion de personnages. Mona Golabek évoque tous les enfants de Willesden Lane et, parfois, il est parfois difficile de les différencier entre eux. C’est notamment et surtout le cas, en fait, concernant les personnages masculins. J’avais l’impression qu’il se ressemblait tous, à de très rares exceptions telles que Hans, du fait qu’il soit aveugles, Johnny, pour ses poèmes. Mais ce sont les deux seuls. Après, les autres se fondent plutôt dans la masse. Il est déjà plus aisé de situer les personnages féminins qui sont déjà moins nombreux. Au final, je ne me suis pas forcément attachée à chacun d’eux, ni même ressenti beaucoup de peine quand l’un d’eux partait, par exemple.

Enfin, le livre est assez inégal du point de vue du rythme. Des passages intéressants s’alternent avec d’autres qui sont un peu plus ennuyeux et que j’avais grande hâte de passer. Il y avait des moments où je dévorais littéralement ce livre et d’autres où j’avais plus de mal à m’y remettre. Je ne pense pas en garder un souvenir impérissable.

Pour terminer

Les enfants de Willesden Lane évoque certes un côté de la Seconde Guerre mondiale qui est peu connu mais, au-delà de ça, il ne m’a pas forcément énormément plu.
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Coldtown, Cité des vampires d'Holly Black

6/16/2014

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Dans un futur pas si lointain, la population vampire pullule, contraignant les autorités à mettre en place des zones de quarantaine appelées Zones froides pour tenter de juguler l’épidémie. A l’intérieur de ces ghettos, vampires et humains, prédateurs et proies, cohabitent dans une perpétuelle orgie sanglante. Mais les portes des Zones froides ne s’ouvrent que dans un sens : l’entrée est définitive. Et lorsque certains vampires s’en échappent, c’est pour le pire, et pas du tout le meilleur… 

Après une soirée trop arrosée, Tana se réveille entourée des cadavres de ses amis. Les seuls survivants du massacre ne sont autres que son ex, le désespérément sexy Aidan, et un mystérieux garçon aux yeux rubis assoiffé de vengeance. Tana n’a qu’une solution pour leur résister et survivre : se rendre au cœur de la cité dépravée. Entrer dans Coldtown.

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Partenariat

Merci beaucoup à Hachette Jeunesse pour l’envoi de ce livre qui signe le début de notre partenariat. Coldtown, Cité des vampires est un roman que j’avais déjà pu remarquer sur la blogosphère littéraire anglophone et j’étais impatiente de le voir débarquer en France. Il sort le 4 septembre chez Black Moon. Pour ma part, le coup de cœur n’est vraiment pas loin.

Des vampires

Petit à petit, et à force de les voir partout, je faisais une grave overdose de vampires. J’y reviens parfois, de manière ponctuelle, leur préférant largement les zombies. Cependant, j’ai beaucoup aimé la manière dont l’auteur les a décrits. Elle mélange des éléments classiques à des aspects qui le sont moins. Ce dernier fonctionne extrêmement bien. Par exemple, j’ai aimé le fait que ce soient de véritables suceurs de sang et qu’ils soient vraiment effrayants. Ce sont des prédateurs qui sont souvent présentés comme un peu fous. Des bains de sang sont évoqués et, finalement, il y a une perpétuelle tension mais je reviendrai plus tard sur l’ambiance.

Un autre élément classique est le fait de vouloir enfermer toutes les personnes qui la société n’accepte pas dans une ville autour de laquelle on construit de hauts mures.  De ce point de vue, Holly Black n’apporte rien de véritablement nouveau, en évoquant les difficultés de la vie quotidienne que ce soit pour les nouveaux vampires et arrivants que pour les humains. Cependant, j’ai franchement aimé le fait que l’auteur montre le décalage entre ce qui se passe réellement dans les Coldtown et ce que les gens s’imaginent : les fêtes perpétuelles et totalement folles, l’immortalité et le glamour que cela apporte… Tout n’est pas rose et il est beaucoup question de morts, de trahison, de déception…

Toutefois, l’auteur apporte une nouveauté qui m’a sincèrement plu. En effet, elle évoque le vampirisme comme une maladie qui  est souvent dénommée le « coup de froid ». Il est possible d’en guérir en observant une quarantaine stricte. Il ne faut absolument pas boire de sang humainpendant un grand nombre de jours. Dans le cas contraire, on se transforme pour toujours en vampire. C’est vraiment un aspect du livre qui m’a énormément plu et j’aurai aimé que les origines de la maladie soient peut-être un brin plus développées. Cela aurait rendu le roman encore plus intéressant, à mon avis.

L'histoire et l'ambiance générale du roman

Coldtown, Cité des vampires commence par un bain de sang perpétré par des vampires lors d’une fête de lycéens. Le ton pour la suite est donné. Ce sera meurtres, effusion de sang, trahison… Holly Black réussit le tour de force de rendre le tout vraiment très intéressant et haletant et les pages se tournent à une allure folle. Je voulais toujours savoir ce qui allait se passer car les problèmes que rencontrent les personnages semblent insurmontables, sans issue. Le livre prend aux tripes dès les premières pages et il m’a tenu en haleine du début à la fin. Il y a quelques rebondissement qui m’ont surprise mais également d’autres auxquels le lecteur s’attend quand il lit l’ouvrage. Tout n’est pas sans surprise mais, finalement, ce n’est pas forcément un aspect qui m’a réellement dérangé. En effet, d’autres aspects du livre rattrapent ce fait.

C’est notamment grâce à l’ambiance qui se dégage à la lecture de ce roman. C’est sombre, glauque et sanglant. J’ai tout particulièrement aimé les descriptions de Springfield. Elles sont à la fois fascinantes et terribles. On comprend aisément pourquoi les jeunes gens sont attirés par ces villes. Mais c’est vrai qu’on se surprend parfois à frissonner. Holly Black a très bien su construire son monde en lui donnant un aspect pas forcément enfantin ou romantique. Ce dernier m’a véritablement charmé !

Une autre chose qui est agréable, c’est qu’il n’y a pas véritablement de triangle amoureux. L’ancienpetit copain de l’héroïne l’utilise plus pour arriver à ses fins. Il ne fait pas preuve d’un véritable amour envers elle. Quant au vampire et Tana, c’est une relation qui ne prend pas toutes la place dans l’intrigue. En effet, Coldtown, Cité des vampires n’est pas uniquement une histoire d’amour et c’est vraiment appréciable, d’autant plus que les personnages ont un caractère fort et fragile à la fois, ce qui les rend les rend bien plus sympathiques et attachants. Je ne saurai choisir lequel est mon préféré.

Pour terminer

Si ce roman n’est pas un coup de cœur, il n’en est pas passé loin et, pour être totalement franche, je n’arrive pas à pointer du doigt les quelques rares défauts qui font que je ne classe pas ce livre comme un coup de cœur.

La fin est, à mon avis, ouverte. Elle peut laisser présager une suite ou alors laisser le lecteur imaginer ce qui peut arriver à Tana, Gavriel et les autres. Il faut dire qu’il ne terminer pas sur un énorme cliffhanger.
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