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Merlin, Les années oubliées de T.A. Barron

4/29/2014

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Le jeune Emrys ignore tout de son identité. Ses premiers souvenirs remontent à l’âge de sept ans, lorsqu’il s’est réveillé sur une plage…

Une femme guérisseuse, Branwen, prétend être sa mère. Mais il refuse de la croire.

Aujourd'hui adolescent, Emrys est déterminéà découvrir qui il est. D'autant qu'il s'est mis à développer des pouvoirs hors du commun, qu'il ne parvient pas à contrôler.

Sa quête le mène sur la mystérieuse île de Fyncaria, peuplée de créatures aussi merveilleuses qu'inquiétantes.

Pas d'extrait

Pourquoi ce livre ?

Merlin est sans conteste mon héros littéraire préféré avec Sherlock Holmes et Bernie Gunther. Dès qu’un roman parle de lui, je me sens obligée de le lire. Celui-ci m’intéressait particulièrement car il abordait un aspect de la vie de ce personnage qui est souvent peu évoqué : la jeunesse du mage le plus célèbre. Je me suis donc plongée avec plaisir dans ce premier tome.

Un roman inégal

L’auteur a découpé son ouvrage en trois parties qui ne sont pas d’égal intérêt, bien malheureusement. La première partie qui, pourtant, est plutôt introductive, est une des plus intéressantes. L’auteur pose les bases d’une histoire qui semble bien partie pour être épique. Le lecteur apprend à connaître un jeune garçon qui semble promis à un grand destin. Il commence à découvrir ses pouvoirs et son imagination est remplie des histoires que sa mère lui racontait plus jeune. Beaucoup de questions se posent dès les premières pages. Toutes ne trouveront pas leurs réponses à l’issu de ce premier tome mais nous en avons quelques unes. Au final, c’est une partie qui m’a énormément plu et qui a véritablement su piquer ma curiosité pour la suite.

En revanche, la deuxième partie m’a vraiment beaucoup moins charmé. Pourtant, nous pouvions penser que c’était à partir de ce moment que l’intrigue allait démarrer réellement, pour de bon, surtout au regard des derniers événements de la première partie. Toutefois, il s’agit encore d’une nouvelle introduction mais, cette fois-ci, d’un monde magique. La sauce n’a pas prise et, même s’il y a de très bonnes idées et que j’ai adoré la fée que Merlin rencontre, je me suis plutôt ennuyée de manière générale. Il manquait un petit quelque chose.

Heureusement, la troisième partie relève un peu plus le niveau. Elle est marquée par une présence plus nette d’actions. Il y a également quelques retournements de situations intéressants et prenants. C’est une partie qui est déjà beaucoup plus rythmée et que j’attendais avec impatience. Cependant, elle présente quelques défauts.

Un roman non sans défaut

En effet, après avoir soulevé l’aspect inégalitaire du roman, il faut aussi revenir sur d’autres points qui sont légèrement décevants même si, finalement, la balance penche tout de même plus vers le positif. En premier lieu, la dernière partie du roman va trop vite par rapport aux restes. Quand l’action et la tension commencent enfin à être à leurs combles, j’ai eu l’impression que la fin arrivait trop vite. Cela donne également le sentiment que l’auteur cède à quelques facilités. Néanmoins, nous restons dans le cadre d’un roman jeunesse tout de même agréable à lire.

Par ailleurs, les révélations finales n’ont pas eu l’effet de surprise escompté. En effet, le lecteur commence très vite à avoir des soupçons sur certains aspects importants de ce premier tome. Finalement, les dernières pages ne furent, pour ma part, que la confirmation de ce que je pensais déjà. Je ne suis pas vraiment déçue mais il est vrai que l’effet de surprise est une petite touche importante, non négligeable dans un roman. Ici, les secrets qui sont révélés tombent un peu à plat, malheureusement.

Conclusion

Merlin, Les années oubliées est un roman jeunesse qui m’a relativement bien plu, même s’il est loin d’être parfait. Malgré cela, j’ai tout de même très envie de découvrir la suite qui est déjà disponible. Certaines séries s’améliorent avec le temps et j’espère que celle-ci en fait partie.

Chroniques des autres tomes : Les sept pouvoirs de l'enchanteur ; L'épreuve du feu ; Le miroir du destin

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Hunger Games de Suzanne Collins

4/25/2014

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Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur.

Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l’arène : survivre, à tout prix.

Quand sa petite soeur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n’hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. À seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature…

Puisse le sort être en votre faveur.

Un succès planétaire

Depuis un peu plus d’un an maintenant, je n’arrêtais pas d’entendre parler d’une série qui s’appelait Hunger Games. Je voyais beaucoup de Katniss par-là, des Peeta ou Gale par-là. C’était un véritable phénomène qui ne cessait de grandir, surtout après l’annonce de l’adaptation cinématographique. Je n’y prêtais guère attention avant ce moment-là.

Je désirai également découvrir le livre avant d’aller le voir mais, finalement, c’est le contraire qui s’est produit. Il faut avouer que ce dernier m’a donné encore plus envie de découvrir cet univers et c’est désormais chose faite. Mes conclusions ?

Du style de l'auteur

Suzanne Collins ne perd pas son temps en paroles inutiles. En effet, elle plonge tout de suite son lecteur dans l’action. Elle ne s’arrête à aucun moment, ne laissant aucun moment de répits ou ne donnant pas envie de laisser le livre de côté plus de cinq minutes d’affilée. En bref, je ne me suis jamais ennuyée. J’ai trouvé que l’écriture était vraiment efficace et rythmée. Elle a pris le parti de prendre un narrateur qui s’exprime à la première personne du singulier. C’est toujours un procédé sympathique car j’aime connaître les pensées du personnage principal. Cependant, cela permet aussi de garder une part de mystères, de danger car, finalement, le lecteur ignore comment les autres personnages vont réagir, quand ils vont arriver… Cette impression est assez forte dans Hunger Games et rajoute vraiment du piquant et du stress. Je savais qu’il allait se passer un évènement mais j’ignorais quand ni sous quelle forme ils allaient arriver.

Au départ, j’ai aussi été un peu déroutée par l’utilisation du présent. Il est vrai que dans les romans, l’emploi de l’imparfait est celui qui est le plus souvent rencontré. Je m’y suis tout de même vite faite mais c’est vrai que ce n’est pas forcément courant. Cela renforce le sentiment d’évoluer à côté de Katniss, de vivre les évènements en même temps qu’elle.

De l'univers

La dystopie est un genre avec lequel j’ai encore quelques difficultés à accrocher. C’est vraiment du tout au tout : soit j’adore soit je déteste. Je n’ai pas encore eu de juste milieu. J’avoue que j’avais un peu peur de ne pas apprécier ce livre avec tout le bruit qu’il a fait. Il faut vraiment que j’arrive à accrocher à l’univers dès le départ, aussi non, ce n’est pas la peine. Pour Hunger Games, il n’y avait pas vraiment de soucis puisque j’avais déjà vu le film, quoique j’aie trouvé le livre moins violent mais c’est une autre histoire.

J’ai vraiment tout de suite accroché à l’idée de départ dans la mesure où l’univers me semblait une évolution plausible de notre société. Suzanne Collins mélange plusieurs aspects de notre société et pas forcément les meilleurs : la télé-réalité, la guerre où de plus en plus d’enfants deviennent des soldats… D’ailleurs, l’idée du livre est venue à l’auteur lorsqu’elle zappait à la télévision.

Par ailleurs, le livre est divisé en trois parties. Si elles ne portent pas sur la même chose, elles sont d’égales intérêts car évoquant divers aspects de l’univers décrit par l’auteur : la première partie dépeint rapidement Panem et son histoire, les différents personnages. Puis, l’auteur raconte la préparation aux jeux et, enfin les Jeux eux-mêmes. Je crois que cette découpe ne correspond pas forcément à celui du livre mais elle y tend sensiblement. Une grande partie de ce nouveau monde est donc évoquée. Cependant, j’ai trouvé qu’ils subsistent encore des zones d’ombres qui, je pense et je l’espère, vont être développées dans les tomes suivants. J’ai encore pas mal de questions qui me trottent dans la tête et dont j’ai vraiment envie d’avoir les réponses.

Un dernier point mais assez court : j’aime la dimension politique que l’auteur insère dans son roman. Je la trouve bien plus marqué que dans d’autres romans de dystopie que j’ai pu lire. Certes, il y a toujours une histoire d’amour mais les machinations politiques ont une place qui me semble plus importante. De plus, bien souvent, et ce n’est que mon impression personnelle, les relations amoureuses des personnages sont le déclencheur de la révolte. Or, je n’ai pas forcément le sentiment que ce soit le cas ici.

Des personnages

Ce n’est pas l’aspect du livre que je retiendrai un premier mais il est tout de même en bonne position. Suzanne Collins nous présente toute une palette de personnages qui vont du plus détestables (Cato, par exemple) aux plus attachants (je pense notamment à Rue). Je ne pense pas les évoquer un par un mais, de manière plus générale, je n’ai pas eu l’impression qu’il soit caricaturé, à tout du moins, les personnages principaux. Pour moi, Cato est juste le stéréotype du mec fort et stupide, sans état d’âme.

Katniss est relativement bien travaillée. Elle est décrite toute en finesse, pleines de contradictions. Elle est loin d’être parfaite. En effet, l’auteur balance bien ses qualités avec des défauts ou des faiblesses. Elle devient ainsi encore plus attachante. Je comprends mieux pourquoi autant de jeunes adolescents l’adorent. Katniss représente un certain nombre de valeurs qui peuvent séduire un public assez jeune, surtout dans notre société actuelle.

Pour terminer

J’ai vraiment passé un excellent moment avec ce livre que je ne regrette pas d’avoir lu après tant de temps. Il en vaut vraiment la peine et je comprends mieux l’engouement qu’il suscite désormais. C’est vraiment un coup de cœur.

Le film est très bien également mais, après lecture, je le conçois plus comme un complément au livre qu’une véritable adaptation. Par exemple, l’adaptation met beaucoup l’accent sur un certain Seneca Crane. Or, ce personnage est totalement absent de ce premier tome. Je crois qu’il n’apparaît que dans le deuxième. Puis-je également vous conseiller la magnifique musique du film ? Je ne suis pas forcément une grande fan de Taylor Swift mais je trouve la chance absolument superbe, Safe and Sound.

Chroniques des autres tomes : L'embrasement ; La révolte

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A comme Association, L'étoffe fragile du monde d'Erik L'Homme

4/23/2014

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Prénom : Jasper

Age : 15 ans

Description : grand, maigre, peau blafarde et yeux charbon

Profession : Agent stagiaire à l’Association et lycée (à ses heures perdues)

Signes particuliers : pratique la magie et joue de la cornemuse dans un groupe de rock médiéval

Aime : les mauvais jeux de mots, Donjons et Dragons, l’Agent stagiaire Ombe

Mission : faire ami-ami avec Erglug le troll et sauver la vie de l’Agent Ombe.

Ombe, elle, c’est l’Impératrice sur son trône, avec un bouclier pour se protéger des bassesses du monde et des ailes d’ange descendu du ciel. Bienveillante et inaccessible… L’Amoureux n’a plus à faire de choix.

Le Baby Challenge Jeunesse

J’ai lu les deux premiers tomes, il y a longtemps maintenant. Ils venaient tout juste de sortir et je n’ai jamais continué la série. Pour le challenge de cette nouvelle année, il était présent dans la liste. Je n’ai pas voulu relire ceux qui étaient présents dans ma bibliothèque mais poursuivre l’aventure. C’était un peu comme le tome de l’année dernière chance et, au final, je pense que je vais m’arrêter là. J’ai eu beaucoup de mal à accrocher à ce tome.

Un personnage à l'humour douteux

Je me souvenais encore que Jasper avait un sens de l’humour très particulier qui peut ne pas plaire à tout le monde. Ce sont souvent des calembours et des jeux de mots un peu vaseux qui ne font pas toujours mouche. A cela s’ajoute un troll philosophe qui est tout aussi lourd. J’avais l’impression de lire un concours de la blague la plus nulle du siècle. A la fin, j’en pouvais plus. Personnellement, j’ai plus souvent levé les yeux au ciel que franchement rire ou sourire. Parfois, c’était même désespérant car le niveau était très à ras du sol.

Ensuite, j’avoue que je ne me suis pas forcément attachée à Jasper, dans ce tome-ci. Son comportement d’adolescent un peu gauche et qui essaie de cacher son mal être par l’humour un peu lourd ne m’a pas attiré. Pourtant, il y a pas mal de raisons qui auraient pu faire en sorte que je m’attache d’avantage à lui tel que le fait qu’il soit souvent seul car ses parents ne sont jamais là, qu’il soit un peu laissé pour compte mais, d’un autre côté, je comprends parfaitement pourquoi Ombe s’enfuit en courant à chaque fois qu’elle le voit.

Une intrigue qui ne m'a pas vraiment passionnée

L’histoire m’est un peu passée par-dessus la tête. Je n’ai pas du tout été prise dedans et je me suis ennuyée pendant une bonne partie du roman. Cependant, il y a également beaucoup d’actions et de rebondissements mais le tout reste vraiment très prévisible. Un autre aspect qui m’a également déçue, ce sont les tergiversions amoureuses du personnage principal. Etre un chevalier servant est tout à fait charmant mais, à la fin, c’est lassant.

Pour conclure

Une lecture qui n’a pas été convaincante, au final, mon bilan est mitigé. Je ne compte pas lire la suite. 

Chroniques des autres tomes : La pâle lumière des ténèbres, Les limites obscures de la magie, Le subtil parfum du souffre, Là où les mots n’existent pas, Ce qui dort la nuit, Car nos coeurs sont hantés, Le regard brûlant des étoiles

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Un monde idéal où c'est la fin de J. Heska 

4/21/2014

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Bienvenue dans un monde idéal ! 

Un monde idéal où la civilisation telle que nous la connaissons n’existe plus. Dérèglement du temps ? Avènement de la magie ? Crise climatique irréversible ? Épidémie mondiale de mort subite ? Extra-terrestres maladroits ? Invasion de poireaux découpeurs de cervelles ? Crise de déprime globale ? Robots hors de contrôle ? Zombies entreprenants ?

Découvrez 100 histoires drôles, émouvantes, tragiques ou absurdes qui mènent à notre perte ! 

Un livre parfait pour un petit moment de détente égoïste, dans le bus, à la pause déjeuner, le soir avant de se coucher ou à la plage !

Les trois extraterrestres se sont postés devant le Président
et lui ont dit : "rendez-vous". Nous leur avons ri au nez.
Et puis ils ont appuyé sur un bouton.
Twitter et Facebook ont été rendus inaccessible pendant plus de trois heures.
Nous avons déposé les armes sans condition. 

Un auteur plus que prometteur

Ce n’est pas le premier livre de J. Heska que je lis et ce ne sera sûrement pas le dernier. Il s’agit clairement d’un auteur français à suivre de très près. Je suis ravie d’avoir pu découvrir son nouveau livre.

Attention ! Objet Littéraire Non Identifié

Il est vrai qu’on ne peut pas véritablement ranger cet ouvrage dans une catégorie littéraire bien précise. Un monde idéal où c’est la fin se trouve à la frontière entre plusieurs genres littéraires pour nous livrer cette petite merveille d’ironie, d’humour noir mais également de réflexion.

Globalement, j’ai énormément apprécié cette lecture. Chaque texte ou nouvelle est intéressant et montre certains travers de notre société actuelle. D’autres livrent une vision personnelle de l’apocalypse et de la société. J’ai aussi aimé les décalages qu’il pouvait y avoir entre des textes plutôt sérieux et, d’un autre côté, des passages plus drôles, fun et où le lecteur a l’impression que l’auteur ne se prend pas au sérieux. Certains sont absolument délicieux à lire, de la véritable dentelle, comme dirait un de mes professeurs d’université.

Cependant, il faut éviter de le lire quand on est déprimé car Un monde idéal où c’est la fin ne risque pas d’arranger les choses. Si certains passages sont amusants, pris dans sa globalité, c’est tout de même une vision du monde qui n’est pas très optimiste. Pour ma part, c’est un texte qui présente de grandes qualités littéraires et une imagination très fertile de la part de l’auteur.

Le mot de la fin

Encore une fois, il s’agit d’un coup de cœur pour un ouvrage de J. Heska. Ce sont des livres de qualité, qui proposent toujours des réflexions intéressantes sur notre façon de vivre et ses conséquences. Il y a aussi de l’ironie, peut-être une certaine désillusion… En tout cas, on ne peut pas rester indifférent.  
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La trilogie berlinoise de Philip Kerr

4/20/2014

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Publiés pour la première fois dans les années 1989-1991, L’été de cristal, La pâle figure et Un requiem allemand évoquent l’ambiance du IIIe Reich en 1936 et 1938, et ses décombres en 1947 Ils ont pour héros Bernie Gunther, ex-commissaire de la police berlinoise devenu détective privé. Désabusé et courageux, perspicace et insolent, Bernie est à l’Allemagne nazie ce que Phil Marlowe était à la Californie de la fin des années 30 : un homme solitaire témoin de la cupidité et de la cruauté humaines, qui nous tend le miroir d’un lieu et d’une époque. Des rues de Berlin "nettoyées" pour offrir une image idyllique aux visiteurs des Jeux olympiques, à celles de Vienne la corrompue, théâtre après la guerre d’un ballet de tractations pour le moins démoralisant, Bernie va enquêter au milieu d’actrices et de prostituées, de psychiatres et de banquiers, de producteurs de cinéma et de publicitaires. Mais là où la Trilogie se démarque d’un film noir hollywoodien, c’est que les rôles principaux y sont tenus par des vedettes en chair et en os : Heydrich, Himmler et Goering…

Et des choses plus étranges encore peuplent les songes noirs du Grand Hypnotiseur…

Partenariat

J’ai pu découvrir ce roman grâce à un partenariat entre le site communautaire Livraddict et les éditions Le Livre de Poche. Je les remercie pour cette opportunité. J’ai lu beaucoup d’avis positifs sur cette trilogie et j’étais curieuse de rencontrer Bernie Gunther. Mon avis est plus que positif. Pour information, La Trilogie berlinoise regroupe trois romans : L’été de cristal, La pâle figure et Un requiem allemand.

Ou comment je suis tombée amoureuse de cette série de Philip Kerr pour sa fresque historique menée d’une main de maître

Pour être tout à fait honnête, je réécris cette chronique puisque j’ai retrouvé un de mes carnets où j’écrivais mes chroniques. Cette lecture remonte à trois ans maintenant mais j’en garde toujours autant un très bon souvenir. Preuve en est : j’attends chacune des nouvelles aventures de Bernie avec impatience.

Mais pour revenir à La trilogie berlinoise, chacune de ces enquêtes sont prenantes et rondement menées. Mais ce qui me plaît énormément dans ce petit pavé, c’est qu’elles sont vraiment diversifiées car elles ne touchent pas les mêmes catégories socioprofessionnelles (il y a le monde du cinéma, les millionnaires et les industriels, les prostituées, les militaires). Nous avons une véritable fresque sociale de l’Allemagne sur une très large période. En effet, au fil de la série, Philip Kerr traite de l’ascension du nazisme, les Jeux Olympiques de 1936, la Seconde Guerre mondiale, à proprement parler, la fuite de certains hauts fonctionnaires nazis en Amérique du Sud…

De plus, l’auteur décrit avec beaucoup de détails la vie quotidienne des berlinois pendant cette période. Il évoque autant les problèmes politiques qu’économiques, le fonctionnement de la police berlinoise… A la lecture de ce livre, nous pouvons nous douter que, derrière, il doit y avoir un énorme travail de recherches de la part de l’auteur. Le roman n’en devient que plus intéressant.

Par ailleurs, la fiction s’ancre tellement bien dans la réalité historique. Non seulement il y a des événements qui se sont réellement passés (j’ai déjà évoqué les Jeux Olympiques de 1936 mais il y a également la Nuit des longs couteaux, l’incendie du Reichstag et j’en passe). Les lieux que foule le personnage principal ont également existé et je regrette de ne pas connaître Berlin pour pouvoir me les imaginer. Les indications sont extrêmement précises et, en outre, l’architecture des bâtiments est également décrite avec précision. Au final, j’avais l’impression de marcher au côté de Bernie. Or, c’est véritablement une sensation que j’apprécie beaucoup quand je lis un livre.

Cependant, là où, à chaque fois, je m’émerveille, c’est que l’auteur réussit tellement bien à rendre les frontières entre la réalité historique et la fiction. Il n’est pas rare que je fasse une recherche sur le web pour savoir si tel ou tel personnage historique a réellement existé. C’est relativement souvent le cas et cet aspect du roman m’enchante à chaque fois et je fais de réelles découvertes en lisant les romans de Philip Kerr. Ici, nous croisons Himmler, Goering et Heydrich.

Et pour son personnage principal

J’aime beaucoup le style d’écriture de l’auteur. C’est plaisant et les descriptions n’ont jamais aucune longueur. La trilogie berlinoise est un sacré pavé mais, en définitif, je n’ai pas vu les pages défiler. Je l’ai littéralement dévoré. Même les passages un peu durs ou choquants – et il y en a quelques uns – ne m’ont pas spécialement dérangé.

Concernant le personnage principal, je suis tout de suite tombée sous son charme dès les premières pages. Bernie – oui, je l’appelle toujours par son petit nom – est l’archétype même du détective. Il possède un humour décapant, entre humour noir, cynisme et ironie. Il ne possède aucune illusion sur le monde qui l’entoure. Un vrai régal à lire. Souvent, j’ai ri jaune par ses réflexions. Cependant, c’est un personnage auquel je me suis vite attachée malgré ses petits vices et avec qui j’ai aimé passer du temps. Trois ans après, je le suis toujours avec passion !

Pour terminer

Ce partenariat fut une véritable révélation. Je ne pensais pas que j’aimerai autant un policier et, depuis, j’ai du mal à trouver un équivalent (peut-être avec certains Ken Follet). C’est un immense coup de cœur et j’essaie de contaminer le plus de monde possible à Bernie, en commençant par ma famille. Mais je le crie haut et fort, lisez cette série. La trilogie berlinoise est incroyable mais les tomes d’après se révèlent tout aussi bien et de qualité. Aucun n’est en dessous de l’autre. Personnellement, il me reste Hôtel Adlon dans ma bibliothèque à lire et j’attends avec impatience la sortie poche de Vert-de-gris qui est sorti il n’y a pas longtemps en grand format.

Pour vous achever de convaincre, avec cette trilogie, vous voyagerez dans le Berlin des années 1936, pendant les Jeux Olympiques qui se déroulaient à Munich mais également en 1938 où l’ombre de la Seconde Guerre mondiale plane et à la chute du nazisme où Berlin est présentée comme étant une ville où il ne fait pas spécialement bon vivre. Nous sommes loin de la capitale enchanteresse.

Chroniques des autres tomes : La mort, entre autres ; Une douce flamme ; Hôtel Adlon ; Vert-de-gris ; Prague fatale ; A man without breath (VO)

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