• Hometown
    • Versions
  • Lire
    • Chroniques littéraires
    • In my mailbox
    • Divers
  • Voir
    • Cinéma
    • Séries télévisées
  • Sortir
    • Expositions & Musées
    • Voyages
    • Autres manifestations
  • Mes autres intérêts
    • Musique
    • Mode & Beauté
    • Décoration intérieure & Do it yourself
    • Cuisine
    • Lifestyle

Personne ne te sauvera de Fabrice Colin

9/29/2013

2 Comments

 
Photo
"Qui êtes-vous ? répétai-je. Je sens quelque chose chez vous."
Il rit.
"Du talent ?
- Quelque chose de vrai et de grave, insistai-je. Vous jouez au vampire et vous y jouez très mal afin d'être sûr que personne ne voue croie. Mais moi, je vous crois.
- Attends une minute. Tu penses que je suis un vrai vampire?
-Pourquoi pas ?"

Manon découvre qu'une veine dans son cerveau peut lui faire perdre la vie à tout moment. Désemparée, elle s'enfuit à Las Vegas où elle rencontre Dorian, jeune acteur d'un one-man-show qui raconte sa vie de vampire. Quoi de plus attirant pour Manon que la possibilité d'une vie éternelle ?

Pas d'extrait

Partenariat

Je tenais à remercier les éditions Flammarion Jeunesse pour leur confiance sans cesse renouvelée et leurs propositions toujours plus alléchantes. Fabrice Colin est un auteur qui, finalement, je connais très peu car je n’ai lu qu’un seul de ses ouvrages, Bal de givre à New-York, qui m’avait bien plu. En revanche, Personne ne te sauvera m’a un peu plus déçue. 

Encore des vampires

Ils n’ont toujours pas totalement disparu de la littérature où ils semblent toujours être à la mode. A la lecture du résumé, il est vrai qu’on pouvait s’attendre soit à ce qu’il y ait vraiment des vampires, soit à ce que l’héroïne soit prête à le croire, prête à vouloir une vie éternelle où la mort n’est plus qu’une simple illusion. Personnellement, j’aurai opté pour la deuxième solution pour avoir un roman beaucoup plus tourné vers la psychologie des personnages, le rapport avec la mort, surtout quand cette dernière peut survenir à tout instant.

Cependant, ce n’est pas cette solution que l’auteur a choisi et il a décidé d’intégrer une part de fantastique dans son récit et, sur cet aspect, je dirai qu’il y a des avantages et des inconvénients. Personne ne te sauvera se démarque légèrement de ce qui se fait à l’heure actuelle en ne proposant pas un triangle amoureux, par exemple, ou en faisant perdre aux vampires leurs côtés romantiques qu’ils ont acquis depuis quelques années. Ils sont plus dangereux. Il y a quelques aspects sympathiques mais le tout reste, globalement, loin d’être novateur. 

Par ailleurs, concernant l’univers même des vampires, j’ai trouvé ça un peu trop léger à mon goût. En même temps, à la base, Personne ne te sauvera est une simple nouvelle et non un roman. Au final, très peu d’indications nous sont données et on reste véritablement à la surface des choses. Il y a quelques rapides précisions sur comment transformer un humain en vampire et sur les capacités physiques exceptionnelles de ces derniers. C’est tout. 

L'histoire

Elle est plutôt classique et, parfois, elle est un peu trop rocambolesque et improbable. Une adolescente qui arrive à s’envoler pour Las Vegas sans que personne ne lui pose des questions, des retournements de situations dignes d’un film d’action typiquement hollywoodien… J’ai eu du mal à pleinement adhérer à l’intrigue. 

Et je ne parle même pas de m’être attachée au personnage principal, Manon. Malgré le fait qu’elle peut mourir à tout moment, je n’ai ressenti aucune empathie pour elle, tout juste à peine une pointe de sympathie. Son comportement m’a plus souvent énervé. Toutefois, à la fin, je l’ai trouvé étonnante, plus mûre et réfléchie et elle a commencé à beaucoup plus me plaire. Elle m’a véritablement surprise par sa décision finale d’être ou non transformée en vampire. De ce point de vue, je ne m’y attendais pas et Manon est très rapidement remontée dans mon estime.

En outre, je referme ce livre avec la désagréable impression que le tout restait très brouillon et pas forcément très abouti. Je n’ai pas spécialement apprécié le mélange entre les enregistrements audio  les parties romancées et l’extrait du journal de Dorian. Pour moi, ça faisait un peu trop de documents différents. De plus, j’aurai aimé que certains aspects soient beaucoup plus développés, qu’il y ait plus de précisions. C’est le cas, par exemple, des vampires que j’ai déjà évoqué. Je ne perds pas non plus à l’esprit qu’il s’agit d’un livre écrit pour de jeunes adolescents et une nouvelle. 

Néanmoins, la fin relève le niveau. Je l’ai déjà évoqué avec le comportement du personnage principal mais, au-delà de ce simple fait, également parce qu’elle est plutôt originale par rapport à ce qu’on peut lire à l’heure actuelle. Je pensais vraiment qu’elle allait choisir cette voie en particulier, sûrement parce que j’ai été conditionnée par tous les romans sur les vampires que j’ai pu lire avant. Il faut avouer que l’auteur n’avait pas non un plus  large choix de fins possibles. Il n’y en avait que deux et j’étais persuadée que l’auteur choisirait la solution classique voire de facilité. Pourtant, de nombreux indices dans les dernières pages auraient pu me mettre la puce à l’oreille. C’est vrai que, du coup, j’ai été plutôt agréablement étonnée.

Pour terminer

Un bilan plutôt en demi-teinte mais l’envie de découvrir un peu plus la bibliographie de cet auteur est toujours présente et intacte. 
Photo
2 Comments

Percy Jackson et le Voleur de foudre de Rick Riordan

9/27/2013

0 Comments

 
Photo
Une vie de demi-dieu, c’est dangereux. C’est angoissant. Le plus souvent, ça se termine par une mort abominable et douloureuse. Dès l’instant où l’on sait si l’on en fait partie, ils le perçoivent eux aussi et ils se lancent à vos trousses. Un jeune garçon apprend que les dieux de l’Olympe sont on ne peut plus vivants, et qu’il est lui-même un demi-dieu. 


Pas d'extrait

Du film au livre

J’avais acheté ce livre tout de suite après avoir vu le film au cinéma. J’avais vraiment apprécié ce dernier, ayant passé un très bon moment avec Percy, le fils de Poséidon. Il y avait de l’humour, de l’action… Bref, tout pour me plaire. En sortant de la séance, j’avais très envie de découvrir la série. Je ne regrette pas cette lecture car ce premier tome est un coup de cœur. 

Redécouvrir la mythologie grecque

Pour ma part, la grande originalité de cette série est de mélanger notre réalité, le monde tel que nous le connaissons et la mythologie grecque. Rick Riordan remet au goût du jour les mythes et légendes de la Grèce Antique. Il remet au goût du jour les dieux de l’Olympe mais également les  Furies, le Minotaure… Le tout est vraiment mis à la portée du jeune lecteur pour lui faire découvrir (ou redécouvrir) une autre culture. Pour ma part, cet aspect ne peut que me plaire car je me passionne pour la Grèce Antique et toutes ses histoires entre les Dieux et les Humains. 

De l'action et de l'humour en pagaille

Par ailleurs, j’ai vraiment accroché aux aventures de Percy Jackson dès les premières pages. J’en connaissais déjà une partie car j’ai vu son adaptation cinématographique avant. Mais le roman est bien meilleur. Il y a plus de choses, plus de rebondissements, de retournements de situations… C’est un livre bourré d’actions et où tout s’enchaîne très vite. Il n’y a pas une seule seconde où on s’ennuie. Pour ma part, j’adore et j’en redemande car Percy Jackson est une série qui ne prend pas la tête et qui reste très facile à lire. Elle est parfaite en période d’examens, entre deux livres un peu plus conséquents… 

Cela est également dû au fait que le roman est construit un peu à l’identique d’un jeu vidéo. Chaque chapitre, à peu près, correspond à un niveau à passer avec son « boss » final qu’il faut vaincre pour espérer pouvoir continuer la quête. Le roman en devient aussi plus accessible et facile à lire. 

Un autre aspect du roman qui est plus que présent, c’est l’omniprésence de l’humour. C’est toujours très drôle. Percy est un personnage qui est non seulement très attachant mais également plein de réparties. Je ne suis pas insensible à son sens de l’humour. Il y a très souvent des petites piques pleines de jeux de mots ou d’humour, des réflexions très drôles… Il y a également des situations cocasses qui sont vraiment savoureuses à lire comme quand Percy demande une augmentation pour Charon à Hadès qui est le Dieu avec qui on ne s’imagine pas plaisanter.

Les personnages

Il y trois personnages principaux : Percy Jackson, Annabeth Chase et Grover, le satyre. Ensemble, ils ont une bonne dynamique, faite de rebondissements, de piques mais, au final, c’est tout de même une amitié forte qui se noue entre eux. On s’attache à chacun d’eux, espérant qu’ils survivront tous à cette quête pour trouver qui est le voleur de foudre.

Bien entendu, on voit arriver très facilement la petite romance entre Percy, fils de Poséidon, et Annabeth, fille d’Athéna. Tout d’abord, elle est un des rares personnages féminins de l’intrigue. Deuxièmement, leurs parents sont ennemis depuis que la ville d’Athènes a choisi la déesse de la sagesse et de la connaissance comme déesse protectrice de la cité plutôt que le dieu de la mer. Il y a également un jeu du « je t’aime, moi non plus » tout au long de ce roman. Finalement, on se demande quand ils vont se rendre compte qu’ils sont amoureux l’un de l’autre. Sûrement dans les prochains tomes !

Cependant, il y a juste un petit reproche que j’ai à formuler. C’est que les personnages sont censés avoir douze ou treize ans. Or, à la lecture de ce roman, on a l’impression qu’ils sont bien plus mûrs que leurs âges réels. Même en lisant ce roman, je les imaginais comme aillant plutôt quinze/seize ans, ce qui pose quelques soucis au niveau de la prophétie qui est censée se réaliser lors du seizième anniversaire de Percy. Dans ce sens, j’ai trouvé que le film était plus cohérent en prenant des acteurs qui font un peu plus adolescents. Cependant, si c’est un point qui m’a juste fait tiquer quelques instants, il n’en gâche pas pour autant ma lecture qui, de manière générale, fut vraiment très plaisante.

Pour terminer

Percy Jackson et le voleur de foudre est le premier tome d’une série qui promet de passer de bons moments de lecture. Revisiter les mythes et légendes grecques est un gros point positif et j’ai à la fois adoré et adhéré à la manière dont Rick Riordan l’a fait : en le transposant à notre époque actuelle, en donnant à l’intrigue un héros résolument moderne, en intégrant à la fois une bonne dose d’humour et d’actions. On a presque envie d’y croire. En attendant, je lirai très sûrement la suite. 

Chroniques des autres tomes : La Mer des Monstres ; Le Sort du Titan ; La bataille du Labyrinthe ; Le dernier Olympien

Photo
0 Comments

Le fils de Jean-Jacques d'Isabelle Marsay

9/23/2013

0 Comments

 
Photo
Novembre 1746. Une sage-femme dépose à l’hospice des Enfants-Trouvés un nouveau-né âgé de deux jours. Il est le fils d’un certain Jean-Jacques qui s’apprête à conquérir Paris. L’abandon d’enfant est, à cette époque, une pratique relativement courante et ledit Jean-Jacques abandonnera successivement quatre autres nourrissons. Pourtant, son fils aîné, Baptiste, restera sa mauvaise conscience. Au soir de sa vie, il tentera en vain d’en retrouver la trace grâce à une carte à jouer déposée dans ses langes…

En imaginant la vie du seul enfant que Rousseau aurait pu retrouver, Isabelle Marsay croise les destins du père et du fils donnant à voir le quotidien d’une époque paradoxale : siècle des Lumières, ultimes heures de la féodalité, décor naturel d’une histoire presque authentique : celle d’un homme qui abandonne ses enfants puis écrit des traités d’éducation qui feront date jusqu’à nos jours.

Interrogeant la conscience et les contradictions de Rousseau, dont la faute sera révélée au grand jour par Voltaire, Isabelle Marsay nous offre un roman surprenant, avec des personnages hauts en couleur, de l’amour, de la haine, de la cupidité et de la générosité, sous-tendu cette question : comment le pédagogue de L’Emile a-t-il pu abandonner cinq enfants ? Faut-il condamner notre philosophe, le plaindre ou s’abstenir de le juger ?

Celui qui ne peut remplir ses devoirs de père n’a point le droit de le devenir.

La voie des Indés

Le site communautaire Libfly propose une nouvelle rencontre autour du livre qui s’intitule La voix des indés (Lisez hors-pistes !). Voici ce qu’ils en disent : « La rentrée littéraire, si elle constitue un moment exceptionnellement riche d’un point de vue littéraire, comme le prouvent vos retours sur Libfly, passe hélas sous silence un certain nombre de titres et de maisons d’édition qui ne disposent pas forcément des moyens nécessaires pour faire valoir la qualité de leur productions ». Une sélection des plus riches et des plus intéressantes fut proposée et j’avoue avoir longtemps hésité avant de porter mon choix sur Le fils à Jean-Jacques ou la faute à Rousseau d’Isabelle Marsay car le côté historique de l’histoire me plaisait.

Une histoire inspirée d'un fait réel

Jean-Jacques Rousseau, le célèbre philosophe des Lumières, a abandonné ses cinq enfants. Il les a placé aux Enfants-Trouvés, une institution qui recueillait près de trois milles enfants tous les ans à Paris et dont plus de la moitié mourraient avant d’avoir un an. A partir de là, l’auteur imagine la vie du fils aîné de Rousseau, Baptiste. Cette partie ici est purement fictionnelle car on ne sait pas véritablement ce qu’il advint de lui.

J’ai trouvé cette partie franchement très intéressante car une réalité pas forcément très connue nous est montrée. Les mots d’Isabelle Marsay nous emporte dans cette époque et, tout au long de ma lecture, j’ai véritablement eu l’impression de me retrouver au siècle des Lumières, d’évoluer au côté de Baptiste. Le lecteur peut sentir un travail de recherches très approfondies pour nous livrer une histoire très réaliste et surtout convaincante. Tout ce côté historique et sociologique est passionnant. Pour moi, cet aspect du roman est un véritable coup de cœur. Toutefois, ce n’est pas le seul point qui fait de cet ouvrage une excellente découverte.

A la découverte d'un philosophe

La fiction est ponctuée par des extraits de la correspondance de Rousseau mais également des citations de ses œuvres dont Les confessions et L’Emile, l’essai sur l’éducation qu’il a rédigé. L’auteur a su sélectionner les passages les plus intéressants et ceux qui se rapportent le mieux aux propos évoqués. A mon avis, ce fut un choix très judicieux car cela rajoute une certaine force au récit.

Par ailleurs, cela permet aussi de réaliser une approche de Rousseau, de sa philosophie, de sa vie et de son œuvre qui sont résolument captivants. En effet, le lecteur cerne mieux, finalement, qui fut Rousseau. Toutefois, le tout reste vraiment très accessible. Mes cours de philosophie commencent à dater mais je n’ai eu aucun mal à comprendre les enjeux, les contradictions entre les actes du philosophe et sa pensée notamment concernant l’éducation des enfants.

Tout cela pour en venir à ce point, Le fils à Jean-Jacques ou la faute à Rousseau propose une réflexion intéressante sur cette invraisemblance qui me fait penser au célèbre adage « Fais ce que je dis, pas ce que je fais ». Isabelle Marsay nous donne toutes les pistes, tous les arguments pour nous faire notre propre opinion : le condamner, le plaindre ou s’abstenir de le juger ? Ce qui m’a plu, en définitif, c’est que l’auteur reste neutre. Elle ne prend pas position pour vraiment laisser son lecteur décider par lui-même. Cette technique me fait penser, dans une certaine mesure, à celle qu’utilisait Socrate pour amener ses élèves à réfléchir sur un problème donné en posant les bonnes questions. Sa technique est celle de la maïeutique. Je ne développerai pas plus sur ce point.

Pour terminer

Ce fut une excellente découverte et je tenais à remercier Libfly pour cette nouvelle opération qui me permet, une nouvelle fois, d’apprécier des titres que je n’aurai jamais connus sans eux. Mettre en avant les petites maisons d’édition est une idée absolument merveilleuse. En attendant, Le fils à Jean-Jacques ou la faute à Rousseau est un coup de cœur. Je recommande cette lecture à tout âge car, malgré tout, elle est très accessible tout en étant très intéressante. Le mélange entre les documents historiques et la fiction fonctionne à merveille. La plume de l’auteur est fluide et agréable. N’hésitez plus à découvrir ce titre sans plus tarder !
Photo
0 Comments

Les soeurs Sullivan de Natalie Standiford

9/23/2013

1 Comment

 
Photo
Il y a Norrie, dix-sept ans, raisonnable et obéissante. Jusqu’au jour où elle tombe amoureuse… Là, elle perd complètement la tête et ne veut plus vivre que de passion et d’eau fraîche !
Il y a aussi Jane, seize ans. La rebelle de service. Celle qui a créé un blog où elle raconte les crimes que sa noble famille a perpétrés à travers les siècles. Même les journalistes y puisent leurs scoops !
Enfin, il y a Sassy. A quinze ans, c’est une malchanceuse ultra-sensible. Et elle est persuadée d’avoir commis un meurtre.
Trois soeurs, trois vies, trois lettres… Pour convaincre une horrible grand-mère de ne pas les déshériter !

Allez, vivez vos vies comme il se doit et comme vous l’entendez.

Une lecture sans prise de tête...

Cela faisait longtemps que ce roman traînait dans ma bibliothèque mais je n’ai jamais vraiment pris le temps de le lire car, comme bien souvent, une fois acheté et un certain temps passé, je n’ai plus envie de le lire. Je l’avais acheté au regard du résumé alléchant. J’aimais l’idée d’écrire une lettre à une grand-mère tyrannique pour retrouver un héritage perdu.

... Ou presque !

Le livre est divisé en trois parties : une pour chacune des filles Sullivan. Certaines sont plus intéressantes que d’autres. Par exemple, la partie de Norrie est celle qui m’a le moins captivée. En effet, elle m’a beaucoup ennuyée. C’est le récit d’une histoire d’amour entre elle et un jeune homme plus âgé qu’elle. Ce récit n’avait aucun intérêt, vraiment. Je l’ai même sauté au bout de quelques pages car je n’en pouvais plus. C’était niais, plein de guimauves. Les deux autres chroniques étaient déjà plus passionnantes. Ma préférée reste tout de même celle de Jane.

Jane tient un blog sur lequel elle raconte l’histoire de sa famille. Ces passages sont véritablement ce que j’ai préféré du roman. En effet, ils sont assez drôles car elle a une façon particulière de présenter les choses. Malheureusement, ils sont trop peu nombreux. C’est également le personnage le moins niaiseux de tout le livre et qui a le plus d’humour également.

La dernière partie est consacrée à Sassy, une petite adolescente innocente et naïve à un point inimaginable qui m’a ennuyé, énervé… J’avais souvent envie de la secouer. Pendant ma lecture, j’ai souvent levé les yeux au ciel. C’est un personnage vraiment très fade. Heureusement, sa « lettre » est la partie la plus courte du livre. Elle ne doit faire qu’une centaine de pages. Quel soulagement quand je suis arrivée à la fin !

Concernant l’épilogue, ce dernier m’a plutôt laissé sceptique. Je me suis dit : « tout ça pour… ça ! ». Je n’ai pas trouvé cela particulièrement drôle et je n’ai pas vraiment compris l’intérêt de ce lynchage et la lettre de la grand-mère, en réponse à celles de ses petites-filles. Elle est telle que le reste du roman : décevante et ennuyeuse. Ce fut une véritable consolation quand Les sœurs Sullivan s’est terminé et que j’ai pu, finalement, passer à autre chose.

Conclusion

Le bilan final est plutôt très négatif. Si vous voulez un livre léger et sans prise de tête, passez votre chemin pour celui-ci. Il y en a des biens meilleurs, même en jeunesse.
Photo
1 Comment

Anna Karénine de Léon Tolstoï 

9/21/2013

2 Comments

 
Photo
Anna n’est pas qu’une femme, qu’un splendide spécimen du sexe féminin, c’est une femme dotée d’un sens moral entier, tout d’un bloc, prédominant : tout ce qui fait partie de sa personne est important, a une intensité dramatique, et cela s’applique aussi bien à son amour. Elle n’est pas, comme Emma Bovary, une rêveuse de province, une femme désenchantée qui court en rasant des murs croulants vers les lits d’amants interchangeables. Anna donne à Vronski toute sa vie. Elle part vivre avec lui d’abord en Italie, puis dans les terres de la Russie centrale, bien que cette liaison notoire la stigmatise, aux yeux du monde immoral dans lequel elle évolue, comme une femme immorale. Anna scandalise la société hypocrite moins par sa liaison amoureuse que par son mépris affiché des conventions sociales.

Pas d'extrait

Découvrir la littérature russe

Cela fait de longues années que je désire me lancer dans la découverte de la culture russe à travers ses auteurs. Cependant, ce sont souvent des textes denses, de sacrés pavés également, qui me faisaient un peu peur. Je me suis finalement lancée grâce à la sortie de l’adaptation cinématographique et au Baby Challenge Classique de Livraddict pour 2013. Tolstoï m’a fait découvrir la Russie impériale, a chassé toute mes appréhensions et m’a vraiment donné envie de continuer sur cette lancée.

Une épopée magistrale

Je me suis surprise moi-même en appréciant autant cette lecture. Je partais dans cette aventure avec énormément d’a priori et, au final, j’ai véritablement dévoré Anna Karénine. J’ai été surprise de voir à quel point les pages se tournaient de manière plutôt effrénée car je voulais toujours aller plus loin.

J’aurai pu repousser ma lecture à cause de ma peur de mélanger les prénoms des personnages. Il faut dire qu’en Russie, c’est vraiment très particulier et une même personne peut être appelée de deux voire trois manières différentes. Une horreur, surtout quand ces derniers sont nombreux. Pourtant, ce ne fut absolument pas le cas dans ce roman-ci. Très vite, j’ai su fixer les personnages par rapport à leurs différents noms, tout d’abord, puis du point de vue de l’intrigue et, ensuite, en fonction des autres acteurs du drame. Gros point positif que de ne pas avoir à se demander qui est qui et qui fait quoi à tout bout de champ…

J’aurai également pu ne jamais lire ce livre à cause de la densité ou du nombre de pages affolant que compte le livre. Et pourtant, dès les premières pages, j’ai été totalement prise dans les différentes intrigues. Plusieurs histoires se croisent, s’entremêlent. Il y a bien entendu celle qui concerne le drame de la vie d’Anna Karénine qui est la principale intrigue. D’autres, plus secondaires, viennent s’y ajouter comme l’histoire d’amour de Kitty et de Levine, les infidélités du frère d’Anna. C’est un tourbillon de drames, petits ou grands, d’histoires d’amour. Tolstoï dépeint plusieurs sortes d’amours, dans des tableaux saisissant de vérités, criant de justesse. C’est terriblement passionnant.

Une fresque de la Russie impériale

L’action se situe à la fin du XIX siècle, une des périodes historiques que j’affectionne le plus. L’auteur la décrit à merveille, à tel point que j’avais l’impression d’y être. J’adorerai aller en Russie, découvrir l’architecture des monuments… J’ai été servie.

Néanmoins, Tolstoï décrit surtout les mœurs de l’époque. Tout est très codifié et, à la lecture, le lecteur ressent bien le poids écrasant des étiquettes, ce carcan étouffant qui bride l’héroïne. Cela favorise d’autant plus le côté dramatique de l’histoire. La situation des femmes et notamment des épouses de notables russes sont vraiment très bien montrées et, tout comme Anna Karénine, nous avons également envie de nous révolter.

Des personnages attachants

Nous ne faisons pas tout de suite la connaissance du personnage principale, Anna Karénine. C’est d’abord son frère que nous voyons et ce dernier a quelques soucis avec sa femme, après que celle-ci est découvert son infidélité. Anna est seulement évoquée car elle va bientôt venir leur rendre visite. J’ai beaucoup apprécié ce début. Les différents personnages dressent un portrait très élogieux de la jeune femme : c’est une femme belle, aimante et respectueuse. Cela m’a permis de m’attacher plus facilement à elle, de compatir avec beaucoup plus d’empathie à son drame, à l’écroulement de son univers. C’est une héroïne tragique que j’ai énormément apprécié.

C’est également le cas de Lévine, un personnage secondaire mais dont l’intrigue amoureuse m’a aussi passionné. J’ai été ravie de voir que dans l’adaptation cinématographique la plus récente, toute cette partie avec Lévine et Kitty est bien présente. Il se dégage de ces deux acteurs une certaine pureté, douceur et loyauté qui est en totale contradiction avec l’histoire d’amour entre Anna Karénine et le comte Wronsky.

Conclusion

C’est une très belle découverte et je suis totalement enchantée par cette lecture. J’ai vraiment été surprise par ce roman. L’intrigue est captivante, le style est fluide et agréable. Je n’y ai trouvé aucune lourdeur et lenteur. Lancez-vous car il en vaut vraiment la peine.
Photo
2 Comments
<<Previous

    Archives

    Juin 2014
    Mai 2014
    Avril 2014
    Mars 2014
    Février 2014
    Janvier 2014
    Décembre 2013
    Novembre 2013
    Octobre 2013
    Septembre 2013

    Categories

    Tous
    Chick Lit
    Classiques
    Contemporain
    Contes Et Réécritures
    Coup De Cœur
    Doctor Who
    Dystopie
    Ecologie
    Ecosse
    Erotique
    Essai
    Fantastique
    Fantasy
    Histoire De Famille
    Historique
    Irlande
    Jeunesse
    La Seconde Guerre Mondiale
    Légendes Arthuriennes
    Les Classiques
    Merlin
    Mythologie Grecque
    Mythologie Nordique
    Noël
    Nouvelles
    Philosophie
    Policier
    Rentrée Littéraire
    Romance
    Romans épistolaires
    Saveurs Anglaises
    Science Fiction
    Sherlock Holmes
    Sirènes
    Steampunk
    Thrillers
    Vampires
    Version Originale
    Young Adult
    Zombies

    RSS Feed


Powered by Create your own unique website with customizable templates.