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Lady Julia, Le silence de Grey House de Deanna Raybourn

5/25/2014

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Londres, 1886. Après avoir reçu une lettre de menace, sir Edward Grey s'effondre et meurt en la présence de lady Julia, son épouse, et d'une assemblée de convives. Quelque temps plus tard, Nicholas Brisbane, un détective privé au charme animal, rend visite à lady Julia et lui laisse entendre que son mari aurait été assassiné. Déterminés à démasquer le coupable, tous deux s'engagent dans une quête de la vérité qui se révélera aussi déplaisante que dangereuse...

Dire que j’ai rencontré Nicholas Brisbane au-dessus du corps sans vie de mon époux n’est pas entièrement exact. Il convient de préciser qu’Edward était encore en train de convulser par terre.

Romance historique

Merci aux éditions Milady Romance pour cette nouvelle opportunité. Nous avons le droit à une très belle couverture et le résumé m’avait beaucoup plu. Ajouter une petite touche de policier pouvait être une bonne idée au lieu d’avoir purement et simplement de la romance.

Un livre qui m'a grandement étonné

En effet, Milady l’a classé parmi les romances historiques. Or, pour avoir lu une bonne grosse partie du roman, cet aspect est vraiment très secondaire. J’ai abandonné le livre à une centaine de pages quasiment de la fin et l’aspect romance était quasiment inexistant. Il passait très clairement au second plan. L’auteur se concentrait énormément voire uniquement sur l’aspect enquête policière. Ce premier tome de Lady Julia est bien plus un policier historique.

L'histoire

J’ai abandonné Le silence de Grey House peu de pages avant la fin. En effet, la raison fut que ce dernier était vraiment très lent. L’intrigue met déjà énormément de temps à se mettre en place. L’enquête policière sur le possible meurtre de Sir Edward ne démarre pas tout de suite. Nous devons d’abord passer (ou subir) par le récit du veuvage de Lady Julia.

En réalité, Deanna Raybourn inonde son lecteur de passages qui ne sont pas forcément très intéressants ou qui n’apportent pas quelque chose à l’intrigue. Au final, j’ai véritablement eu l’impression que l’histoire n’avançait pas, que l’on piétinait sur place. Il manque cruellement de révélations, de rebondissements pour relancer, parfois, l’intrigue, l’intérêt du lecteur. Le livre avait un rythme trop lent.

Par ailleurs, je n’ai pas terminé ce roman car, même si c’était parfois un peu long, l’auteur n’a pas su aussi piquer ma curiosité. Je me suis posé la question de savoir si je tenais vraiment à connaître le nom de l’assassin du mari de Lady Julia ou la cause de la maladie du détective qu’elle a engagé. La réponse était non. Il n’y a pas de réel suspense qui se met en place.

Cependant,  je me suis énormément attachée au personnage principal. Lady Julia est une femme intéressante, tiraillée entre le respect qui lui ordonne l’étiquette concernant son veuvage et l’envie de s’en libérer le plus vite possible. J’ai pensé que le contexte historique était très bien retranscrit.

Le mot de la fin

Ce n’était pas forcément ce à quoi je m’attendais en commençant ce roman mais j’ai vraiment été agréablement surprise. Il est vraiment dommage que le roman comporte autant de longueurs.

Chroniques des autres tomes :

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Les vestiges de l'aube de David S. Khara

5/13/2014

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Manhattan est en proie à une mystérieuse vague de meurtres. 

Barry Donovan, flic New Yorkais dévoré par le désespoir, mène une difficile enquête. Au détour d’un salon de discussion sur Internet, il fait la connaissance de Werner. Personnage passionnant et hors du temps, il se révèle un ami bien peu commun…

Pas d'extrait

Vampire et policier

Deux thèmes qui n’entrent pas forcément dans mes sujets de prédilection. Pourtant, quelques chroniques avaient retenu mon attention. Si l’occasion se présentait, pourquoi pas ?! Une vente privée le proposait pour une somme très modique et j’aurai eu tort de m’en prive, surtout qu’au final, ce fut une très bonne surprise.

Un coup de coeur non annoncé

Le genre littéraire des policiers est de loin celui que j’apprécie le moins, même si j’essaie de m’y mettre progressivement. Très peu de romans policiers furent des coups de cœur. Pour autant, avec Les vestiges de l’aube, je reverrai presque mes positions. J’ai adoré ce roman du début à la fin et je le qualifierai même de coup de cœur. Je ne m’attendais pas à être autant étonnée par ce roman. L’enquête policière m’a tout de suite happée.

C’est rare quand je suis totalement prise dans une telle enquête alors qu’il y a tout de même quelques effusions de sang. Je voulais vraiment avoir les réponses à mes questions. Qui est le tueur ? Pourquoi ces victimes en particulier ? Qu’est-ce que cherche le tueur ? C’est vraiment prenant et j’ai dévoré ce roman. L’auteur a véritablement su ménager son suspense en distillant petit à petit des éléments de réponses. Il a su me passionner dès les premières pages et ce, jusqu’aux toutes dernières du livre.

Le mélange avec le fantastique

Cet aspect ne vient absolument pas comme un cheveu sur la soupe. Au contraire, il s’intégrait parfaitement à l’intrigue policière. J’avoue que j’étais sceptique au départ, notamment avec la présence d’un vampire. Cela aurait pu vite devenir du n’importe quoi ou être totalement mal exploité. Pourtant, c’était vraiment très bien développé. Ce côté fantastique m’a énormément plu et il apporte un véritable plus à l’intrigue, d’autant plus qu’il ne prend pas toute la place.

J’ai aimé la présence de Werner. C’est un personnage attachant, à la fois charismatique, charmant et charmeur. Son histoire est intéressante, la manière dont il a été transformé en vampire. L’explication m’a totalement convaincu. J’attendais avec impatience chacune de ses apparitions. Sa relation avec le policier est particulièrement intéressante et étonnante car, aux premiers abords, les deux personnages ne semblent avoir aucun point commun. Ils ont une dynamique qui m’a énormément charmé et je n’attendais que le moment où Werner allait révéler sa véritable nature à son ami et connaître la réaction de ce dernier.

La fin

Je parlerai surtout de l’épilogue qui laisse penser qu’une suite pourrait être envisagée. En tout cas, cela me plairait énormément car un autre mystère est posé, notamment concernant le vampire Werner. Or, c’est véritablement le personnage que je retiens de cette lecture. En tout cas, si un deuxième tome devait sortir, je le lirai avec plaisir.

Conclusion

J’ai vraiment été étonnée par ce roman et c’est un véritable coup de cœur. Je n’ai aucun reproche à formuler à l’encontre de ce roman.
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Vert-de-gris de Philip Kerr

5/10/2014

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1954. Alors qu'il tente de fuir Cuba en bateau, Bernie Gunther est arrêté par la CIA et transféré à la prison de Landsberg à Berlin. La guerre froide fait rage et les Américains, qui ont besoin d'informations sur l'Allemagne de l'Est et les Soviétiques, lui proposent un marché : sa liberté dépendra de ce qu'il leur révélera sur un ancien de la SS, Erich Mielke, le chef de la nouvelle Stasi.

Au fil des interrogatoires qu'il subit, Gunther se raconte : son entrée dans la SS, la traque des communistes allemands dans les camps français, les mois passés en URSS comme prisonnier de guerre, et sa volonté farouche de sauver, à tout prix, sa peau. 

Pas d'extrait

Partenariat

Un grand merci au Livre de poche pour ce roman. La série de Philip Kerr est une de mes préférées. C’est un auteur dont j’attends avec impatience chacune de ses parutions. Vert-de-gris se situe tout de suite après Une douce flamme.

Bernie face à son passé

Je lis cette série depuis ses débuts et je savais donc que le personnage principal était dans la Waffen SS pendant la Seconde Guerre mondiale. En revanche, l’auteur n’a jamais réellement dit ce que Bernie Gunther avait fait durant cette période. A travers les différents interrogatoires que les Américains lui font subir, le détective se replonge dans ses souvenirs et je sais enfin ce qu’il s’est passé durant cette période et dont le personnage central ne parlait jamais, laissant ainsi une zone d’ombre. Cela faisait aussi le charme de l’histoire avec cette part de mystères.

Cependant, je ne suis absolument pas déçue que le mystère ait été levé. J’ai vraiment aimé la manière dont l’auteur a construit ce roman. Il se démarque sensiblement des autres tomes car il n’y a pas réellement d’enquêtes qui doivent être résolues. Philip Kerr nous amène, durant une grande partie du roman, dans les souvenirs de Bernie, notamment ceux qui concernent un certain Erich Mielke qui a réellement existé. Il faut notamment le chef de la STASI. C’est bien plus la fin qui retrouve son aspect « classique ». En effet, il est question de trahisons, de sauver sa peau…

La fin

Les dernières pages sont juste incroyables. C’est là que tout se passe. Je suis restée totalement bouche bée par le retournement de dernière minute que l’auteur nous propose. C’est typiquement le genre de final que j’adore. En effet, alors que je crois comment le roman va s’achever, Philip Kerr nous livre un rebondissement complètement imprévu et pourtant totalement logique après réflexion. Je ne l’ai pas vu venir.

En tout cas, cela laisse présager un prochain tome toujours excellent. Prague fatal est sorti en grand format il n’y a pas longtemps. Malheureusement, je vais devoir attendre la sortie de la version poche pour continuer la série.

Conclusion

Encore un très bon tome et même un coup de cœur. Aucun ne m’a encore déçue depuis que je me suis embarquée dans l’aventure avec Bernie Gunther. C’est une série que je recommande.

Chroniques des autres tomes : La trilogie berlinoise ; La mort, entre autres ; Une douce flamme ; Hôtel Adlon ; Prague fatal ; A man without breath (VO)

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Le requiem de Lieunoir de Fabrice Colin

5/3/2014

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— Je vous écoute madame, l’invité-je.
— C’est-à-dire que ce n’est pas facile à dire…
— Ne vous inquiétez pas, madame, des affaires d’adultère, on en gère plusieurs par mois, alors, soyez à l’aise.
— Vous n’y êtes pas du tout, me coupa-t-elle, l’air offusqué. En fait, si je viens vous voir aujourd’hui, c’est pour une affaire bien plus importante.
— C’est-à-dire ?
— Voilà… Je voudrais que vous retrouviez ma fille. Elle a disparu depuis trois jours.?

Le détective à l'humour décalé se lance à la recherche de la demoiselle disparue, malgré les déconvenues et les gueules de bois.

Pas d'extrait

Coup de coeur 2014, Sélection Littérature Suspense

Je ne me rappelle plus vraiment pour lesquels j’avais voté dans la catégorie Suspense. En tout cas, celui-ci ne me tentait guère et, pourtant j’ai été surprise, même si ce n’est pas non plus un coup de cœur. 

Le roman

La première chose qu’il faut souligner est que l’auteur est un homonyme d’un autre écrivain français connu. Pour avoir lu quelques romans de Fabrice Colin, les deux ne sont pas comparables. A la lecture, nous pouvons sentir que l’un a plus d’expérience que l’autre. Pour autant, l’auteur du Requiem de Lieunoir tire plutôt bien son épingle du jeu.

En effet, il nous livre ici une histoire prenante. Si j’étais sceptique au commencement et à la lecture des toutes premières pages, je dois bien avouer que je me suis laissée prendre au jeu. L’enquête policière est bien menée. J’avais vraiment envie de connaître le coupable, même si j’avais déjà plus ou moins quelques doutes vers la fin. Malgré le fait qu’il n’y ait pas vraiment d’effet de surprise, le roman se laisse lire, même si ce n’est pas le livre du siècle.

Il présente trop de défauts qui ne sont pas négligeables et qui, à mon sens, font perdre beaucoup de points à ce roman. Fabrice Colin cède a quelques facilités dans son enquête policière. Quand nous regardons le nombre de pages, il est clair que le tout ne sera pas forcément excessivement développé. J’ai trouvé cela dommage car certains aspects du roman présentaient de gros potentiels. Par exemple, il aurait pu être intéressant de développer le parallèle entre ce qui est arrivé à Cathy et à la fille du personnage principal, d’un point de vue psychologique. Le Requiem de Lieunoir a plein de petites faiblesses.

Le style de l'auteur

Je n’ai pas totalement accroché au style de Fabrice Colin. C’était trop vulgaire, dans tous les sens du terme. Je n’y ai pas beaucoup trouvé d’intérêt. Il faut dire qu’un policier ou un détective privé avec un humour un peu douteux et une touche d’ironie, avec un penchant pour la bouteille et les femmes, personne ne fait le poids face à Bernie Gunther, le personnage phare de Philip Kerr.

Alors, certes, je n’ai pas apprécié la manière dont le roman est écrit mais le moins que nous puissions dire, c’est qu’il colle parfaitement au personnage principal, à son caractère. Après, je n’y ai pas été sensible et, du coup, j’ai également eu du mal à ressentir une quelconque sympathique pour le personnage de Milou.

Pour terminer

Si, globalement, j’ai été plutôt surprise par ce roman, il n’en reste pas moins que nous sommes loin du coup de cœur. Il y a des défauts et des faiblesses. Le personnage principal m’a laisse un peu de marbre. Dommage car, comme je l’ai déjà dit, il y avait des idées qui avaient du potentiel et qui auraient mérité d’être plus développées. Le tout manque cruellement de développements. L’impression qui me reste, au final, c’est celui d’un roman qui est loin d’être totalement abouti.
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La trilogie berlinoise de Philip Kerr

4/20/2014

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Publiés pour la première fois dans les années 1989-1991, L’été de cristal, La pâle figure et Un requiem allemand évoquent l’ambiance du IIIe Reich en 1936 et 1938, et ses décombres en 1947 Ils ont pour héros Bernie Gunther, ex-commissaire de la police berlinoise devenu détective privé. Désabusé et courageux, perspicace et insolent, Bernie est à l’Allemagne nazie ce que Phil Marlowe était à la Californie de la fin des années 30 : un homme solitaire témoin de la cupidité et de la cruauté humaines, qui nous tend le miroir d’un lieu et d’une époque. Des rues de Berlin "nettoyées" pour offrir une image idyllique aux visiteurs des Jeux olympiques, à celles de Vienne la corrompue, théâtre après la guerre d’un ballet de tractations pour le moins démoralisant, Bernie va enquêter au milieu d’actrices et de prostituées, de psychiatres et de banquiers, de producteurs de cinéma et de publicitaires. Mais là où la Trilogie se démarque d’un film noir hollywoodien, c’est que les rôles principaux y sont tenus par des vedettes en chair et en os : Heydrich, Himmler et Goering…

Et des choses plus étranges encore peuplent les songes noirs du Grand Hypnotiseur…

Partenariat

J’ai pu découvrir ce roman grâce à un partenariat entre le site communautaire Livraddict et les éditions Le Livre de Poche. Je les remercie pour cette opportunité. J’ai lu beaucoup d’avis positifs sur cette trilogie et j’étais curieuse de rencontrer Bernie Gunther. Mon avis est plus que positif. Pour information, La Trilogie berlinoise regroupe trois romans : L’été de cristal, La pâle figure et Un requiem allemand.

Ou comment je suis tombée amoureuse de cette série de Philip Kerr pour sa fresque historique menée d’une main de maître

Pour être tout à fait honnête, je réécris cette chronique puisque j’ai retrouvé un de mes carnets où j’écrivais mes chroniques. Cette lecture remonte à trois ans maintenant mais j’en garde toujours autant un très bon souvenir. Preuve en est : j’attends chacune des nouvelles aventures de Bernie avec impatience.

Mais pour revenir à La trilogie berlinoise, chacune de ces enquêtes sont prenantes et rondement menées. Mais ce qui me plaît énormément dans ce petit pavé, c’est qu’elles sont vraiment diversifiées car elles ne touchent pas les mêmes catégories socioprofessionnelles (il y a le monde du cinéma, les millionnaires et les industriels, les prostituées, les militaires). Nous avons une véritable fresque sociale de l’Allemagne sur une très large période. En effet, au fil de la série, Philip Kerr traite de l’ascension du nazisme, les Jeux Olympiques de 1936, la Seconde Guerre mondiale, à proprement parler, la fuite de certains hauts fonctionnaires nazis en Amérique du Sud…

De plus, l’auteur décrit avec beaucoup de détails la vie quotidienne des berlinois pendant cette période. Il évoque autant les problèmes politiques qu’économiques, le fonctionnement de la police berlinoise… A la lecture de ce livre, nous pouvons nous douter que, derrière, il doit y avoir un énorme travail de recherches de la part de l’auteur. Le roman n’en devient que plus intéressant.

Par ailleurs, la fiction s’ancre tellement bien dans la réalité historique. Non seulement il y a des événements qui se sont réellement passés (j’ai déjà évoqué les Jeux Olympiques de 1936 mais il y a également la Nuit des longs couteaux, l’incendie du Reichstag et j’en passe). Les lieux que foule le personnage principal ont également existé et je regrette de ne pas connaître Berlin pour pouvoir me les imaginer. Les indications sont extrêmement précises et, en outre, l’architecture des bâtiments est également décrite avec précision. Au final, j’avais l’impression de marcher au côté de Bernie. Or, c’est véritablement une sensation que j’apprécie beaucoup quand je lis un livre.

Cependant, là où, à chaque fois, je m’émerveille, c’est que l’auteur réussit tellement bien à rendre les frontières entre la réalité historique et la fiction. Il n’est pas rare que je fasse une recherche sur le web pour savoir si tel ou tel personnage historique a réellement existé. C’est relativement souvent le cas et cet aspect du roman m’enchante à chaque fois et je fais de réelles découvertes en lisant les romans de Philip Kerr. Ici, nous croisons Himmler, Goering et Heydrich.

Et pour son personnage principal

J’aime beaucoup le style d’écriture de l’auteur. C’est plaisant et les descriptions n’ont jamais aucune longueur. La trilogie berlinoise est un sacré pavé mais, en définitif, je n’ai pas vu les pages défiler. Je l’ai littéralement dévoré. Même les passages un peu durs ou choquants – et il y en a quelques uns – ne m’ont pas spécialement dérangé.

Concernant le personnage principal, je suis tout de suite tombée sous son charme dès les premières pages. Bernie – oui, je l’appelle toujours par son petit nom – est l’archétype même du détective. Il possède un humour décapant, entre humour noir, cynisme et ironie. Il ne possède aucune illusion sur le monde qui l’entoure. Un vrai régal à lire. Souvent, j’ai ri jaune par ses réflexions. Cependant, c’est un personnage auquel je me suis vite attachée malgré ses petits vices et avec qui j’ai aimé passer du temps. Trois ans après, je le suis toujours avec passion !

Pour terminer

Ce partenariat fut une véritable révélation. Je ne pensais pas que j’aimerai autant un policier et, depuis, j’ai du mal à trouver un équivalent (peut-être avec certains Ken Follet). C’est un immense coup de cœur et j’essaie de contaminer le plus de monde possible à Bernie, en commençant par ma famille. Mais je le crie haut et fort, lisez cette série. La trilogie berlinoise est incroyable mais les tomes d’après se révèlent tout aussi bien et de qualité. Aucun n’est en dessous de l’autre. Personnellement, il me reste Hôtel Adlon dans ma bibliothèque à lire et j’attends avec impatience la sortie poche de Vert-de-gris qui est sorti il n’y a pas longtemps en grand format.

Pour vous achever de convaincre, avec cette trilogie, vous voyagerez dans le Berlin des années 1936, pendant les Jeux Olympiques qui se déroulaient à Munich mais également en 1938 où l’ombre de la Seconde Guerre mondiale plane et à la chute du nazisme où Berlin est présentée comme étant une ville où il ne fait pas spécialement bon vivre. Nous sommes loin de la capitale enchanteresse.

Chroniques des autres tomes : La mort, entre autres ; Une douce flamme ; Hôtel Adlon ; Vert-de-gris ; Prague fatale ; A man without breath (VO)

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